• Le Lycra est une fibre élastique, inventée et fabriquée par Du Pont de Nemours, qui est utilisée en association avec tous les types de fibres (le Lycra n'étant jamais utilisé seul). La longueur initiale d'un fil peut être étirée jusqu'à 7 fois... la tension relâchée, il retrouve, instantanément, sa forme initiale. L'arrivée du Lycra dans les collants eut un impact comparable à celui du nylon qui fut le premier, à transformer l'univers des bas et des collants dans les années 40. Grâce à ses propriétés d'élasticité et de retour, le Lycra galbe les jambes et offre, à la fois, des sensations incomparables de confort et une impression de liberté de mouvements. Ses propriétés d'extensibilité et de force de retour donnent de la vie aux tissus, du drapé aux vêtements les plus divers et procurent une liberté exceptionnelle de confort. Dans les vêtements de sport, tout particulièrement, il apporte l'élasticité nécessaire qui va permettre de conserver leur forme et leur taille initiales. Les vêtements de sport, renfermant du Lycra, apportent de l'aisance dans l'accompagnement de tous les mouvements du sportif. Le Lycra évite aussi le pochage et contribue à une meilleure défroissabilité, notamment pour les articles en maille qui gardent longtemps leur forme et leur taille initiales. Les matières modernes et pratiques envahissent, non seulement, les vêtements pour adultes, mais aussi la garde-robe des enfants.

    Même si ses prémices remontent déjà à 30 ans, le Lyocel n'est encore qu'au début de son histoire et de ses applications, car il appartient à la nouvelle génération de fibre cellulosique, conçue par l'homme, qui entre dans la famille des fibres artificielles. Fabriqué dans le respect de l'environnement, le lyocell, fibre 100% cellulosique, est entièrement biodégradable. Sa production est écologique. Il possède les atouts d'une fibre naturelle et ceux d'une fibre artificielle sans avoir les inconvénients de l'une et de l'autre. La versatilité exceptionnelle de la fibre permet d'obtenir de nombreux touchers, selon les mélanges et les traitements. Qu'il soit utilisé pur ou en mélange, il offre aux tissus à la fois fluidité et plombant. Sa ténacité à sec est plus élevée que celles des autres fibres cellulosiques, et proche de celle du polyester. Il possède une grande résistance à l'usure, résiste aux lavages de 40° à 60°, demeure quasiment irrétrécissable et ne nécessite qu'un léger repassage. Par ailleurs, il offre une bonne stabilité de la couleur et une bonne réfraction à la lumière, ce qui permet d'obtenir une grande variété de nuances, des plus éclatantes aux plus adoucies.

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  • Il s'agit de porter des collants NOIRS sous le pantalon. Vous aurez au préalable copié, si vous le voulez sur la totalité de votre mollet, les réponses qui vous seront nécessaires. Lorsque vous avez un trou, levez le pantalon et matez à travers le collant. Si un prof vois quelque chose, il faudrait regarder de près pour voir votre gruge. Ca c'est encore plus spécifique aux filles : le jour de votre DS, mettez un haut avec des manche en collant, ou en résilles fines. Voilà!"

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  • Les Axonais invités se sont pressés pour assister à l’inauguration du nouveau siège social de Le  Bourget, à Fresnoy-le -Grand. Ce bâtiment de prestige est enfin le digne écrin d’une marque dont la renommée n’est plus à faire. Mais à entretenir, pour rester « au cœur de la mode », selon la formule de son directeur général, Thierry Simon.

    Au centre d’une région textile devenue moribonde, ce siège social symbolise « la redynamisation de la marque. En terme d’image, c’est notre navire amiral ». Centre névralgique, et magasin de la marque de collants, le nouveau siège social veut attirer à Fresnoy ses clients, des séminaires nationaux, et être « un vrai laboratoire de développement de produits ». Même si le site de Fresnoy n’assure plus que de la finition de produits, aujourd’hui fabriqués en Italie. Depuis la maison mère CSP, qui est cotée en bourse. Avec la partie logistique et le personnel administratif, Le Bourget emploie 140 personnes dans l’Aisne, sur un total de 300 personnes.

    L’effectif est resté stable, en dépit d’un tassement de l’activité à -8 % cette année. « Pas dramatique » veut relativiser Thierry Simon. D’autant que cette baisse est moins à mettre sur le dos de la crise, que d’un automne particulièrement doux. « Cette année, il a fait très beau jusque fin octobre. Les femmes ont voulu garder les jambes nues et montrer leur bronzage ». Il convient aussi de rappeler que les collants restent un produit de nécessité. « Nous réalisons 70 % de notre chiffre d’affaires de 35 millions sur le second semestre ».

    Au-delà de cet épisode climatique, Le Bourget va aborder l’année 2010 en mettant sur les rails plusieurs projets. « Nous allons lancer notre collection de sous-vêtements masculins dans la grande distribution. Les premiers produits seront dans les linéaires début janvier ». Slips, boxers, tee-shirts, débardeurs… Le Bourget a décidé d’investir ce créneau. Avec un logo spécifique « For a man ». « Il y a un réel potentiel de développement » assure le directeur. « Nous pouvons accroître notre chiffre d’affaires de +10 % assez aisément ».

    Autre nouveauté en 2010, la distribution par Le Bourget des collants de la marque italienne Max Mara. « Elle était jusqu’alors distribuée par une autre société sur une cinquantaine de points de vente en France. C’est un chiffre d’affaires de l’ordre de +3 % à +5 % ». Le Bourget s’apprête également à dévoiler une nouvelle entité visuelle. « Pour que nos collants soient identifiables comme un accessoire de mode, dans l’environnement du prêt-à-porter ». Thierry Simon parle « création de valeur ajoutée », et de « valeurs immatérielles » pour « tirer notre image vers le haut ». Une image qu’il positionne dans la catégorie des marques « premium » de qualité.

    Si les grandes surfaces occupent la moitié des circuits de distribution, les grands magasins et les boutiques spécialisées représentent 35 %, le reste étant composé des marques de distributeurs et de la part des exportations (10 %).

    L’an prochain, les investissements devraient marquer « une petite pause », après une année 2009 bien remplie : trois millions pour Le Bourget en France, dont 2,3 millions pour le nouveau siège social de Fresnoy, et 700 000 euros pour la revitalisation de bâtiments industriels.  " Les propriétaires italiens nous suivent ». Depuis dix ans déjà.

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  • Samedi dernier, j'ai cru rêver quand je suis descendu dans le métro des Halles en début d'après-midi. Il y avait 2 filles devant moi, toutes les 2 dans la vingtaine, une portant les traditionnels jeans que toutes les filles portent, l'autre étant habillée d'une façon super-sexy, et quelque peu inappropriée pour la température du jour. Elle avait un grand décolleté devant, mais surtour une mini-jupe d'une longueur telle qu'on n'en voit même pas beaucoup des comme ça en été. Elle portait des collants assez épais et brillants mais transparents car de couleur chair. Je n'ai pu m'empêcher de les suivre. En les suivant, j'ai constaté que sa mini-jupe remontait toujours et qu'elle devait l'abaisser tout le temps. On voyait très bien la démarcation de ses collants. Je les ai donc suivies vers la ligne 1 que je ne devais pas prendre, car j'allais dans une autre direction, mais pour rien au monde je ne pouvais rater une si belle occasion. Quelle ne fût pas ma surprise quand les suivant dans l'escalier mécanique, je vis très clairement le petit cul de cette fille, bien emballé dans ses collants, et en transparence, une petit bout de ses lèvres. Je n'en croyais pas mes yeux, car bien sûr, je m'imaginais que cette fille portait un string, et d'ailleurs il est bien souvent impossible de s'en rendre compte de derrière dans les escaliers. Mais ici, la vue était telle que j'ai clairement vu qu'elle ne portait rien sous ses collants (sans gousset non plus). Je ne tenais littéralement plus en place, et les ai suivies jusque Saint-Paul où elles sont descendues, pour avoir droit une deuxième fois au gros lot en les resuivant dans les escaliers mécaniques. Je les ai même suivies jusque dans le café où elles sont rentrées et où apparemment elles étaient habituées puisqu'elles ont embrassé le patron.

    J'avais déjà vu des filles en mini-jupe, mais jamais, vraiment jamais je n'avais vu de fille en mini-jupe si courte ne portant que des collants sans culotte en dessous.

    Serait-ce une nouvelle mode qui nous arrive ? Quelle bonne idée !

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  • Des chaussettes pour retraités aux collants pour échangistes, Anne-Marie et Michelle répondent à toutes les demandes pour faire tourner la dernière bonneterie du pays

    À Ossey-les-Trois-Maisons, la dernière bonneterie du pays résiste, portée à bout de doigts par deux sœurs de tempérament...

    « J'ai toujours travaillé ici comme ouvrière. Depuis l'âge de 14 ans. À la belle époque, on était une dizaine de personnes plus les représentants. Toute la rue Linard-Hubert, c'était de la bonneterie. Il y avait Dupont à côté qui était beaucoup plus gros avec 80 personnes… L'hiver, les gens travaillaient dans le textile, l'été dans les champs. Aujourd'hui, il n'y a plus que nous », constate avec une pointe de regret Anne-Marie Begat.

    Voilà dix ans qu'elle a repris avec sa sœur Michelle Denis l'affaire familiale. « Mon grand-père Jean a créé l'usine en 1930. Et dans les années 70, mon père a repris avec mon oncle Claude. On ne pensait pas durer si longtemps », ajoute Anne-Marie devant ses métiers circulaires. Des célèbres Degoisey fabriqués à Troyes. « Ce sont de vieux métiers qui datent de papa. Mais ce sont des bons métiers et bien entretenus. Ici, on travaille à l'ancienne avec un travail de qualité ».

    Soixante-dix ans après sa création, les clients sont toujours là, en tout cas.

    Des collants pour échangistes

    Des petits clients mais nombreux. Une centaine. Avec des demandes très, très variées. Pour des bas et des collants bien sûr : le fer de lance de Fourment Père et Fils depuis l'origine, ce sont plutôt des bas et collants classiques.

    « On ne fait pas dans la fantaisie. Seule la couleur change », expliquent les deux sœurs qui façonnent tout ce qu'on leur demande, et notamment des chaussettes : ultra-résistantes qui se « lavent bien » pour les pensionnaires des maisons de retraite, des grosses en laine avec un motif de chevreuil ou d'oie pour les chasseurs, mais aussi des collants spéciaux pour femmes enceintes, et des XXL taille 7 pour femmes aux jambes de 1,30m… Et puis, depuis quelques mois, les deux sœurs travaillent sur un nouveau produit un peu particulier : des collants en lycra qui moulent beaucoup : « C'est un nouveau client qui nous a contactées et qui veut un collant transparent pour les échangistes et les fétichistes. Il y a une seule couture au milieu et on voit tout au travers. Ce qui est compliqué, c'est la matière. On est train de faire des essais », commente Anne-Marie.

    Au total, la petite PME dont le chiffre d'affaires voisine avec les 100 000 €, fabrique une quarantaine d'articles, généralement en petite série (jusqu'à 200) mais parfois beaucoup plus comme ce fut le cas pour Magiline : « On leur fait des chaussettes en polyester qui servent de filtres. Il y a quatre ans, on en faisait des milliers mais le marché est un peu retombé. C'est vrai qu'il y a la crise mais on n'a pas ressenti d'effet particulier. On a nos clients et en avril on travaille aussi à façon pour Favin de Traînel. On n'a pas à se plaindre », résume

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  • Cette saison les collections se placent sous le signe de l’ultra-féminité dans un esprit vintage.

    Le collant, accessoire de mode incontournable, s’inscrit dans cette tendance. Il s’inspire des dentelles de laine, des entrelacs de fils qui évoquent le savoir-faire d’antan.

    Dans un désir de séduction, il s’illustre même par des faux-semblants de bas. Les effets obtenus par les contrastes entre l’opacité et la transparence des jeux de matières sont alors exceptionnels.

    Dans cet esprit, la collection Automne - Hiver 2009 / 2010 de GERBE propose notamment : le collant ROMANCE Dans une ambiance douillette et chaleureuse ce trompe-l’œil de bas joue la carte Bohème Chic.

    Ce faux bas en coton est décoré de fleurs brodées et orné d’une baguette fantaisie inspirée de la broderie anglaise. Il côtoie harmonieusement la matière transparente qui le prolonge et fait de lui … un collant.

    Il se décline en Naturel, pour s’associer aux « blancs d’hiver » et en Gris Chiné/Noir pour se coordonner ave les teintes plus sombres des tenues chic et cocooning.

    Féminin à souhait, un brin rétro, le collant ROMANCE habille astucieusement la jambe pour un effet réellement garanti.

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  • La marque américaine Lycra a dévoilé sa dernière création baptisée "Lycra Fusion Fiber" au dernier Legwear Forum de Vérone (Italie), les 7 et 8 octobre derniers: un procédé de micro fusion qui met fin au filage des collants. Vous les garderez 100 ans!

    Un assemblage compliqué d'élastane et de matière fusible, après thermofixation des collants, leur confère une protection exceptionnelle, permettant aux collants de se trouer sans filer. Contrairement à ce qui se produit avec les collants ordinaires, le moindre accroc ou trou ne fait plus filer le collant sur toute sa longueur.

    Une grande campagne de communication est prévue, qui fera bondir de joie les femmes qui en ont marre de patcher leurs collants avec du vernis à ongle.

    La commercialisation des premiers produits des marques partenaires de Lycra Fusion débutera au printemps 2010. En Espagne, Marie Claire présentera ce mois-ci un lancement en avant-première.

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  • Les chirurgiens esthétiques seraient promis au chômage, selon les collants Well. C'est à voir !

    Un désir se fait de plus en plus insistant. Si impossible soit-il, il aimerait même se faire passer pour un droit dans le sillage du mouvement en faveur des droits de l’Homme : c’est l’aspiration à la beauté. Mais si une société peut organiser par des lois et des sanctions le respect de la vie ou de la dignité humaine, le droit à la beauté peut-il se défendre ? Il se heurte à un tirage au sort génétique où, si « tous ceux qui gagnent ont tenté leur chance », selon le slogan tautologique de la Française des jeux, beaucoup sont perdants.

    Une spécialité chirurgicale s’est certes développée pour tenter de réparer les erreurs de la nature, après les ravages de la guerre. Mais la chirurgie esthétique ne peut pas toujours faire des miracles. Elle est néanmoins en plein essor puisque « l’information par l’image » dominante fait souvent que « le médium est le message » : la grâce de ceux qui parlent fait oublier ce qu’ils disent. Comment ne pas les envier ?

    Deux paradoxes

    Le slogan de la nouvelle publicité des collants Well, écrit blanc sur noir, vise donc à surprendre : « Chirurgiens esthétiques , leur intime-t-il, changez de métier ». Les deux paradoxes imbriqués dans l’injonction intriguent en effet : l’un a trait à la légitimité du bonnetier pour dicter sa loi au chirurgien. L’autre pose le problème du rapport entre collants et chirurgie esthétique. On reste perplexe jusqu’à ce que la solution saute aux yeux grâce à la métonymie d’un ravissant leurre d’appel sexuel, présentant l’effet pour la cause, qui stimule à son tour le réflexe de voyeurisme .

    Des volumes par contrastes

    Dans une mise hors-contexte par fond noir pour focaliser le regard sur lui, un corps de jeune femme est offert allongé sur une surface que l’intericonicité dictée par le slogan rapproche d’une table d’opération. Mais ne montrant que la partie pour le tout, une autre métonymie ne livre en plan moyen, chaussées d’escarpins vernis, que deux jambes découvertes sous une robe retroussée jusqu’aux hanches. Par un contraste saisissant, elles seules captent dans le noir profond où elles baignent, une lumière hors-champ en surplomb. La surface polie sur laquelle elles reposent, n’est elle-même perceptible que, par contraste , à leur reflet qu’elle réfléchit. Ainsi, finement gainées d’un voile satiné dont le grain invisible ne se différencie de la chair qu’au motif décoratif du haut des cuisses, paraissent-elles dans le noir luminescentes.

    La charge culturelle du noir

    Leur désunion répond sans doute au double jeu de l’exhibition et de la dissimulation propre au leurre d’appel sexuel pour stimuler le réflexe de frustration auquel se heurte toujours le voyeurisme : la jambe droite fléchie devant la gauche allongée cache soigneusement l’entrejambe. Mais cette posture longiligne accrue par la cambrure du pied qu’impriment les escarpins, permet de multiplier les angles sur les longues lignes courbes du galbe enviable dessiné.

    Les collants Well, dits « Body galbe », s’en attribuent évidemment tout le mérite. Outre le leurre d’un mannequin aux lignes déjà parfaites, c’est oublier les vertus du noir ici choisi pour la mise en scène. Il est depuis toujours l’artisan de l’affinement des formes par l’absorption du rayonnement qui lui est propre. On paraît toujours plus mince en noir qu’en d’autres couleurs. Ainsi, de l’affinement est-il devenu la couleur du raffinement, et, de fil en aiguille, dans l’un des domaines où il se revendique, celle de l’érotisme, lui-même longtemps associé par la morale judéo-chrétienne au mal dont le noir était déjà la couleur.

    Le leurre d’appel sexuel de Well s’ouvre ainsi sur une tout autre métonymie passée inaperçue, pour peu qu’on relève les indices d’un autre contexte : ces jambes exhibées avec leurs escarpins brillants sont-elles vraiment allongées sur la table d’opération vers laquelle le slogan a pu égarer un instant ? Qu’y viendraient-elles donc faire dans leur perfection ? La transparence des collants ne les rend-elles pas d’ailleurs à leur nudité originelle ? N’est-ce pas une opération bien différente que ces collants promettent à la cliente qui s’y laisse prendre, et dans des lieux les plus inattendus, prisés d’une libido libertine ?

    Le bouchon n’est-il pas tout de même poussé un peu loin ? Sans doute l’affiche s’expose-t-elle à l’accusation de sexisme . Mais surtout, à proposer ainsi l’inaccessible, ne risque-t-on pas de voir la cliente s’en détourner par dépit ?

    Devant la grâce d’une telle apparition surgie de la nuit, en tout cas, la présence d’un chirurgien esthétique tient assurément de « la rencontre fortuite (et insensée) sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie », chère à l’extravagance surréaliste. On comprend qu’il soit sagement invité à aller exercer ses talents ailleurs. Mais quant à le vouer au chômage comme le fait Well, c’est une exagération permise seulement par l’humour : les jambes ne sont pas tout ; la chirurgie esthétique a fort à faire : on n’embellit pas un buste ou un visage d’un simple voile satiné, du moins dans la culture européenne.

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  • Le collant ne se remettra sans doute jamais de l'avènement des femmes en pantalon. Rien qu'en cinq ans, le marché français a perdu 35 % en volume avec un quart de clientèle en moins entre 1998 et 2002.

    Les progrès accomplis sur le plan technique, notamment avec les fibres Elasthane et Lycra, ne lui ont pas fait que du bien : devenu plus résistant et donc plus durable, son taux de renouvellement s'est considérablement amoindri. Enfin, la vogue des chaussures de sport, des mannequins défilant jambes nues ou encore le port de tenues plus décontractées dans l'univers professionnel ont précipité sa chute : « Dans les années 1980, lorsqu'une femme débutait sa vie professionnelle, elle portait pour s'imposer des escarpins, un tailleur et donc un collant. Aujourd'hui, les jeunes femmes se mettent plus tardivement à en porter », note Fabienne Mallat, directrice de la communication en charge de l'image de DIM, la marque leader qui fait office de locomotive du marché devant Well. Pour preuve en 1991, il était porté par 8 % des femmes entre 17 et 24 ans. En 2003, les très jeunes femmes ne sont plus que 4 % à habiller leurs jambes.

    Pourtant, en ce début d'hiver, le moral est bon chez les fabricants. Dans les vitrines, robes et jupes dominent assorties de collants aux couleurs acidulées. Les rédactrices de mode ont annoncé le retour de la mini-jupe et un vent de féminité souffle sur les biens de consommation. Simple effet d'annonce. « Quand la résille est arrivée, nos clientes n'y croyaient pas. En une saison, nombreuses sont celles qui s'y sont mises. Cette nouveauté a dopé le marché », se souvient Yves Michel, directeur général de Wolford France. Persuadé que le collant ne tombera pas plus bas, il reconnaît cependant avec une pointe de nostalgie « qu'on ne retrouvera jamais les volumes d'il y a quinze ans ».

    La mode suffira-t-elle alors à sauver ce produit ? « Depuis trois ans, le collant revient en tant qu'accessoire de mode. Il est présent dans tous les défilés et les créateurs l'intègrent dans leurs collections. Il peut permettre aux femmes de donner à moindre coût une touche mode à une tenue de l'an dernier », remarque Fabienne Mallat. Très créatifs, les fabricants ont toujours su exploiter les tendances du moment. Les produits santé ont-ils la vedette ? Une gamme de collants hydratants et tonifiants inonde les linéaires. Les amaigrissants partent en campagne ? De nouveaux produits (Wellness chez Well, DIMSlim chez DIM) proposent aux femmes d'aplanir leurs formes. Les autobronzants remplacent les bains de soleil ? Les deux leaders sortent des collants à effet bronzé. Les senteurs ont la cote. Apparaissent des collants aux parfums marine, cueillette ou muguet ?

    Dans l'air du temps

    Cette saison, la vogue de la réflexothérapie et la mode des escarpins pointus ont amené la filiale de Sarah Lee à lancer DIM Air, dont le positionnement cible les zones sensibles du pied, et le fabricant de luxe Wolford à mettre sur le marché Energizer qui facilite la circulation veineuse. Même le packaging n'est pas laissé au hasard : au côté de la petite boîte carrée est ainsi venu s'installer le format « Disc Compact » lancé par DIM et repris aussitôt par Well. Et pour la prochaine Saint-Valentin, des emballages en forme de coeur sont déjà prêts. « Nous croisons dans nos développements les informations issues de notre volumineux panel consommateur avec tout ce qui est dans l'air du temps », reconnaît Fabienne Mallat. Séduction, sensorialité, santé, cosmétologie... les acteurs du marché exploitent tous les registres.

    Pour l'heure, c'est surtout le collant fantaisie qui réussit à rajeunir cet élément vestimentaire dont 58 % de la clientèle a plus de 50 ans. « Notre nouvelle marque "Oh les filles" nous a permis de gagner 155000 acheteurs de plus l'an passé dont 100000 ont moins de 35 ans », se félicite Fabienne Mallat. Le segment de la fantaisie a fait un bond de 72 % l'an dernier et, cette année, il affiche une croissance de 32 %, tirant le secteur quand la mousse, le voile ou l'Elasthane chutent inexorablement. « Après une période où les produits étaient axés sur la sculpture du corps, les femmes sont attirées par le collant comme élément d'expression de leur personnalité », explique Fabienne Mallat.

    Les fabricants cherchent donc à sortir de l'achat rationnel et utile pour exploiter la veine actuelle de l'achat plaisir en jouant sur le registre de l'émotionnel et de la séduction. « Il faut mettre du style pour que ce produit ne soit plus vécu comme une contrainte », insiste Aude Vranat, directrice marketing de Well. Le numéro deux du marché, qui commençait à battre de l'aile, a revu de fond en comble sa stratégie marketing. Le cabinet Marketing et Business a travaillé sur le rajeunissement de la marque en lui injectant des codes ancrés dans la mode. Résultat : « Fashionline » cible les 25-35 ans et « Beautyline » surfe sur la cosmétologie. Des recettes identiques à celles de son concurrent. « Ce n'est jamais mauvais quand plusieurs acteurs du marché amplifient les mêmes concepts. Cela renforce les actions de chacun », estime Pascale Aspar, chez Marketing et Business. Cet hiver, Well se lance ainsi dans le bas qui tient tout seul, un segment en forte croissance (+ 11 % en valeur l'an passé) et exploité avec succès depuis dix ans par le leader sous la marque DIM UP.

    A côté de cette créativité débordante pour soutenir les ventes, les acteurs ont engagé une stratégie de diversification prudente et salutaire. Wolford a innové en utilisant la matière du collant pour habiller d'autres parties du corps. DIM réalise désormais 30 % de son chiffre d'affaires dans la lingerie. Quant à Well, il se lance cet hiver dans le sous-vêtement le plus médiatique du moment : le string.

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  • Carine Roitfeld ayant elle-même déclaré vouloir en porter cet hiver, les collants plumetis ont toutes les chances de faire partie des indispensables de la saison. Ce style de lycra délicatement broché de noir est ainsi la dernière réminiscence eighties en date à vouloir entrer dans notre dressing...

    Après avoir eu leur heure de gloire pendant les années 80, les collants plumetis ont déserté le paysage mode au point d'en devenir ringards, désuets et obsolètes. Seules les petites filles endimanchées pouvaient alors encore se permettre de porter un modèle blanc piqué de petits points brodés sans commettre un fashion faux pas...

    Il aura pourtant suffi que ces derniers fassent une apparition chez le très inspiré Nicolas Ghesquière - en février 2009 - pour que leur côte remonte en flèche. Il faut dire qu'en décidant d'en gainer les jambes de chacune de ses mannequins, le DA de Balenciaga ne pouvait envoyer un signal plus clair aux détecteurs de tendances.

    Dès le mois d'août, les stylistes s'emparèrent ainsi des collants en plumetis, les plébiscitant ouvertement au sein de nombreuses séries mode. Elles leur apposèrent alors tous les styles : de celui de la bourgeoise décadente à celui de l'élégante surlookée en passant par celui de la grunge girl, aucun magazine ne se permit d'omettre la tendance plumetis.

    À la lumière de ces multiples clichés, on retiendra que le total look chic n'est pas le meilleur allié du plumetis, mais aussi que les pièces rockabilly peuvent, si l'on y prend pas garde, le faire rapidement tomber dans la vulgarité...

    Par ailleurs, on notera ces quelques points, qui permettront d'aborder le collant moucheté sans trop de risques :

    - Les collants plumetis iront parfaitement avec des cuissardes, à condition qu'ils soient accompagnés d'une robe pull loose ou du duo blazer/liquette blanche, et non pas d'une combinaison sexy.

    - Ils adouciront astucieusement le côté très dark glamour des boots à la Alexander Wang.

    - Ils apporteront ce qu'il faut de chic décalé au short en jean légèrement destroyed.

    - À peine dévoilés par un pantalon 7/8 et une paire de brogues, ils changeront une tenue classique en un look finement tendance.

    - Ils composeront un total look noir idéal avec un pull-over en velours ras, un short bloomer en satin charbon, un long gilet angora corbeau et une paire de boots plates. Au passage, cela nous permettra d'appliquer à la lettre le mantra de saison concernant ce genre de tenues monochromes, à savoir mixer les matières.

    Pour finir, même s'il semble plus aisé d'incorporer les collants plumetis à un petit look rockabilly, celles désirant flirter avec un dress code up-to-date devront s'inspirer du défilé Balenciaga automne/hiver 2009-2010. Il s'agira alors de les mixer à une jupe en satin drapé et à un top faussement casual, afin de s'inscrire dans l'une des tendances majeures de l'hiver 2009/2010 : le néo-classique.

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