• Le collant ne se remettra sans doute jamais de l'avènement des femmes en pantalon. Rien qu'en cinq ans, le marché français a perdu 35 % en volume avec un quart de clientèle en moins entre 1998 et 2002.

    Les progrès accomplis sur le plan technique, notamment avec les fibres Elasthane et Lycra, ne lui ont pas fait que du bien : devenu plus résistant et donc plus durable, son taux de renouvellement s'est considérablement amoindri. Enfin, la vogue des chaussures de sport, des mannequins défilant jambes nues ou encore le port de tenues plus décontractées dans l'univers professionnel ont précipité sa chute : « Dans les années 1980, lorsqu'une femme débutait sa vie professionnelle, elle portait pour s'imposer des escarpins, un tailleur et donc un collant. Aujourd'hui, les jeunes femmes se mettent plus tardivement à en porter », note Fabienne Mallat, directrice de la communication en charge de l'image de DIM, la marque leader qui fait office de locomotive du marché devant Well. Pour preuve en 1991, il était porté par 8 % des femmes entre 17 et 24 ans. En 2003, les très jeunes femmes ne sont plus que 4 % à habiller leurs jambes.

    Pourtant, en ce début d'hiver, le moral est bon chez les fabricants. Dans les vitrines, robes et jupes dominent assorties de collants aux couleurs acidulées. Les rédactrices de mode ont annoncé le retour de la mini-jupe et un vent de féminité souffle sur les biens de consommation. Simple effet d'annonce. « Quand la résille est arrivée, nos clientes n'y croyaient pas. En une saison, nombreuses sont celles qui s'y sont mises. Cette nouveauté a dopé le marché », se souvient Yves Michel, directeur général de Wolford France. Persuadé que le collant ne tombera pas plus bas, il reconnaît cependant avec une pointe de nostalgie « qu'on ne retrouvera jamais les volumes d'il y a quinze ans ».

    La mode suffira-t-elle alors à sauver ce produit ? « Depuis trois ans, le collant revient en tant qu'accessoire de mode. Il est présent dans tous les défilés et les créateurs l'intègrent dans leurs collections. Il peut permettre aux femmes de donner à moindre coût une touche mode à une tenue de l'an dernier », remarque Fabienne Mallat. Très créatifs, les fabricants ont toujours su exploiter les tendances du moment. Les produits santé ont-ils la vedette ? Une gamme de collants hydratants et tonifiants inonde les linéaires. Les amaigrissants partent en campagne ? De nouveaux produits (Wellness chez Well, DIMSlim chez DIM) proposent aux femmes d'aplanir leurs formes. Les autobronzants remplacent les bains de soleil ? Les deux leaders sortent des collants à effet bronzé. Les senteurs ont la cote. Apparaissent des collants aux parfums marine, cueillette ou muguet ?

    Dans l'air du temps

    Cette saison, la vogue de la réflexothérapie et la mode des escarpins pointus ont amené la filiale de Sarah Lee à lancer DIM Air, dont le positionnement cible les zones sensibles du pied, et le fabricant de luxe Wolford à mettre sur le marché Energizer qui facilite la circulation veineuse. Même le packaging n'est pas laissé au hasard : au côté de la petite boîte carrée est ainsi venu s'installer le format « Disc Compact » lancé par DIM et repris aussitôt par Well. Et pour la prochaine Saint-Valentin, des emballages en forme de coeur sont déjà prêts. « Nous croisons dans nos développements les informations issues de notre volumineux panel consommateur avec tout ce qui est dans l'air du temps », reconnaît Fabienne Mallat. Séduction, sensorialité, santé, cosmétologie... les acteurs du marché exploitent tous les registres.

    Pour l'heure, c'est surtout le collant fantaisie qui réussit à rajeunir cet élément vestimentaire dont 58 % de la clientèle a plus de 50 ans. « Notre nouvelle marque "Oh les filles" nous a permis de gagner 155000 acheteurs de plus l'an passé dont 100000 ont moins de 35 ans », se félicite Fabienne Mallat. Le segment de la fantaisie a fait un bond de 72 % l'an dernier et, cette année, il affiche une croissance de 32 %, tirant le secteur quand la mousse, le voile ou l'Elasthane chutent inexorablement. « Après une période où les produits étaient axés sur la sculpture du corps, les femmes sont attirées par le collant comme élément d'expression de leur personnalité », explique Fabienne Mallat.

    Les fabricants cherchent donc à sortir de l'achat rationnel et utile pour exploiter la veine actuelle de l'achat plaisir en jouant sur le registre de l'émotionnel et de la séduction. « Il faut mettre du style pour que ce produit ne soit plus vécu comme une contrainte », insiste Aude Vranat, directrice marketing de Well. Le numéro deux du marché, qui commençait à battre de l'aile, a revu de fond en comble sa stratégie marketing. Le cabinet Marketing et Business a travaillé sur le rajeunissement de la marque en lui injectant des codes ancrés dans la mode. Résultat : « Fashionline » cible les 25-35 ans et « Beautyline » surfe sur la cosmétologie. Des recettes identiques à celles de son concurrent. « Ce n'est jamais mauvais quand plusieurs acteurs du marché amplifient les mêmes concepts. Cela renforce les actions de chacun », estime Pascale Aspar, chez Marketing et Business. Cet hiver, Well se lance ainsi dans le bas qui tient tout seul, un segment en forte croissance (+ 11 % en valeur l'an passé) et exploité avec succès depuis dix ans par le leader sous la marque DIM UP.

    A côté de cette créativité débordante pour soutenir les ventes, les acteurs ont engagé une stratégie de diversification prudente et salutaire. Wolford a innové en utilisant la matière du collant pour habiller d'autres parties du corps. DIM réalise désormais 30 % de son chiffre d'affaires dans la lingerie. Quant à Well, il se lance cet hiver dans le sous-vêtement le plus médiatique du moment : le string.

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  • Carine Roitfeld ayant elle-même déclaré vouloir en porter cet hiver, les collants plumetis ont toutes les chances de faire partie des indispensables de la saison. Ce style de lycra délicatement broché de noir est ainsi la dernière réminiscence eighties en date à vouloir entrer dans notre dressing...

    Après avoir eu leur heure de gloire pendant les années 80, les collants plumetis ont déserté le paysage mode au point d'en devenir ringards, désuets et obsolètes. Seules les petites filles endimanchées pouvaient alors encore se permettre de porter un modèle blanc piqué de petits points brodés sans commettre un fashion faux pas...

    Il aura pourtant suffi que ces derniers fassent une apparition chez le très inspiré Nicolas Ghesquière - en février 2009 - pour que leur côte remonte en flèche. Il faut dire qu'en décidant d'en gainer les jambes de chacune de ses mannequins, le DA de Balenciaga ne pouvait envoyer un signal plus clair aux détecteurs de tendances.

    Dès le mois d'août, les stylistes s'emparèrent ainsi des collants en plumetis, les plébiscitant ouvertement au sein de nombreuses séries mode. Elles leur apposèrent alors tous les styles : de celui de la bourgeoise décadente à celui de l'élégante surlookée en passant par celui de la grunge girl, aucun magazine ne se permit d'omettre la tendance plumetis.

    À la lumière de ces multiples clichés, on retiendra que le total look chic n'est pas le meilleur allié du plumetis, mais aussi que les pièces rockabilly peuvent, si l'on y prend pas garde, le faire rapidement tomber dans la vulgarité...

    Par ailleurs, on notera ces quelques points, qui permettront d'aborder le collant moucheté sans trop de risques :

    - Les collants plumetis iront parfaitement avec des cuissardes, à condition qu'ils soient accompagnés d'une robe pull loose ou du duo blazer/liquette blanche, et non pas d'une combinaison sexy.

    - Ils adouciront astucieusement le côté très dark glamour des boots à la Alexander Wang.

    - Ils apporteront ce qu'il faut de chic décalé au short en jean légèrement destroyed.

    - À peine dévoilés par un pantalon 7/8 et une paire de brogues, ils changeront une tenue classique en un look finement tendance.

    - Ils composeront un total look noir idéal avec un pull-over en velours ras, un short bloomer en satin charbon, un long gilet angora corbeau et une paire de boots plates. Au passage, cela nous permettra d'appliquer à la lettre le mantra de saison concernant ce genre de tenues monochromes, à savoir mixer les matières.

    Pour finir, même s'il semble plus aisé d'incorporer les collants plumetis à un petit look rockabilly, celles désirant flirter avec un dress code up-to-date devront s'inspirer du défilé Balenciaga automne/hiver 2009-2010. Il s'agira alors de les mixer à une jupe en satin drapé et à un top faussement casual, afin de s'inscrire dans l'une des tendances majeures de l'hiver 2009/2010 : le néo-classique.

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  • La quasi-totalité des femmes portent régulièrement des collants, mais mettent une culotte dessous !

    Pourtant, quand on y regarde de près, le collant est conçu pour remplacer les bas ET la culotte. En effet :

    Rien de plus laid et de moins sexy que l'image de la culotte recouverte par le collant. C'est sans doute ce qui donne au collant la réputation injustifié d'accessoire peu sympathique, au contraire des bas. Un beau collant sans démarcation permet une continuité parfaite de la cheville à la ceinture, continuité réduite à néant par la culotte; Avec un vêtement serré, la forme des culottes est trop souvent visible; Regardez les publicités et les emballages de collant : vous n'apercevrez jamais de culotte !

    Savez vous que :

    Si en France, les femmes mettent très rarement les collants à même la peau, c'est plus courant au États-Unis.

    Les collants de milieu et de haut de gamme (et aux USA, pratiquement tous les collants) comprennent une petite pièce de coton (ou parfois de soie) de forme ovale, à l'entrejambe. Cela permet au collant de jouer parfaitement le rôle de sous-vêtement, à la fois pour l'hygiène et pour masquer l'intimité féminine.

    On appelle collant sans démarcation les collants dont la texture à une apparence uniforme de la cheville à la ceinture. Ce sont les plus beau.

    Une fois l'habitude prise, c'est en général beaucoup plus confortable.

    Les hommes n'y sont pas du tout insensible !

    Au Québec, ce que l'on appelle collants en France s'appelle Bas-Culotte. La terminologie montrant bien le double emploi d'un slip supplémentaire, il serait intéressant de savoir si les habitudes sont sifférentes la-bas.

    Forcément, les premières fois que vous porterez vos collants sans culotte, vous aurez une impression un peu étrange au début. Mais ce n'est qu'une question d'habitude (comme les premières fois ou on met un string). Quelques conseils :

    Assurez que vos collants comportent bien un gousset. Je vous conseille pour cela d'acheter des collants plutôt haut de gamme. En plus, ils seront plus solide et se conserveront plus longtemps (ce qui rentabilise la différence de prix). J'ai personnellement une préférence pour les Wolford : il ont tous un gousset, sont très solide et très beau ; l'accueil est toujours irréprochable dans les boutiques. D'ailleurs, toutes les vendeuses à qui j'ai posé la question m'ont indiqué que tous leurs collant peuvent se porter sans culotte, comme le fait une part important de leurs clientes.

    Au tout début, pour que la transition ne soit pas trop brutale, porter des collants slippé, avec une "culotte renforcé" intégrée au collant (comme Le 9 de Wolford, voire même le SensWell de Well). Ils sont beaucoup moins beau que ceux sans démarcation, mais permettent de s'habituer progressivement à la différence de sensation.

    N'hésitez pas à demander conseil à une vendeuse spécialisée dans les collants (boutique Wolford, collanterie, rayon collant des très grands magasins). Attention : dans les toutes petites boutiques de lingerie ou les collants ne représentequ'une toute petite partie des ventes, on ne vous conseillera pas vraiment sur ce sujet.

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  • Ils galbaient déjà les mollets des filles et leur permettaient d'afficher leurs jolies gambettes même en hiver... Voilà que les collants s'invitent dans les garde-robes de ces messieurs. Ils tiennent chaud, proposent des motifs et des couleurs variés et se portent avec des shorts (ou même des jupes pour les plus audacieux) et connaissent un succès grandissant en Angleterre. Les magasins Selfridges de Londres ont d'ailleurs ouvert un rayon "collants" spécialement pour les hommes. Comme ceux dédiés aux femmes, les collants pour hommes servent aussi à affiner la taille (pour camoufler les petits bedons), mais les accros aux dernières tendances "fashion" les portent surtout pour donner un petit plus à leur tenue. Voilà qui devrait titiller les sens des métrosexuels. Pour les mâles qui voudraient crier au scandale, il est important de rappeler que les collants ont longtemps été portés par les hommes. Ils ont été abandonnés il y a deux siècles au profit des pantalons. Ils reviennent donc simplement sur le devant de la scène. Les fans voudraient en faire un accessoire de mode de base mais il faudra sûrement du temps pour réintégrer les bas collants dans les tiroirs des messieurs.

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  • Ils sont forts les chinois. Non contents de nourrir, habiller et équiper la planète entière, voilà qu'ils remettent en cause mes valeurs et brouillent mes repères. Jusqu'ici les femmes portaient des collants, des leggings les jours de grand froid et des bas autofixants les jours de paie. Et puis je suis tombée sur ça : des collants comme que je ne les aurais jamais imaginés, à savoir jambe par jambe. C'est difficile à expliquer alors observons plutôt le visuel de présentation :

    Un collant pour chaque jambe, ou l'asymétrie enfin rendue possible. On nous dit que c'est plus hygiénique, plus confortable, plus pratique et qu'ainsi designés, les collants s'accorderaient mieux avec les points d'acuponcture des femmes. Ca peut faire sourire mais si c'est plus confortable à la taille, que ca évite les long strip-teases au toilettes et le sacrifice de chaque paire dès qu'un accro (et un seul) pointe le bout de son nez, c'est peut-être une bonne idée…

    Ne travaillant pas au service marketing ou développement des marques Dim ou Gerbe, j'arrête ma réflexion ici et j'invite toutes les utilisatrices de bas et collants (utilisateurs de l'ombre s'abstenir) à débattre du sujet sur ce post ! Y'en a-t-il qui utilisent des collants sans entre-jambes ? Cela plaît-il vraiment aux hommes ? Qui est pour le collant « uni-jambe » et les effets de style qu'il pourrait permettre ? Les chinois nous ont-il fait une blague ?

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  • Les collants colorés, c'est tendance. Ca donne du style et ça égaye un look pour quelques euros, seulement voilà, c'est parfois difficile de choisir entre le jaune moutarde, le rouge vif, le bleu électrique ou l'Orange Mécanique. Moi même, je réfléchis depuis 2 ans, et je ne trouve toujours pas LA couleur qui m'ira. Voilà donc peut-être la solution : les bas dépareillés ou les collants bicolores. Tu hésites entre deux tons ? Pourquoi ne pas prendre les deux ! La voilà la solution ! Bon techniquement c'est un peu difficile à mettre en pratique (que faire de la jambe en trop) mais oser les collants dépareillée, ça c'est la classe ! Et toi, oserais-tu une jambe rose, un autre verte pour aller en soirée ?

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  • Ah, l’angoisse du collant filé… elle frappe toutes les femmes… Pire, nous avons toutes connu au moins une fois le terrible événement. Or, véritable tue-l’amour, le collant filé peut à lui seul “flinguer” une jolie tenue…

    Comment ne plus craindre le collant filé?

    Pour mettre fin à la malédiction du collant filé

    Ne sortez jamais sans votre vernis

    C’est la recette miracle. Une goutte de vernis (transparent s’il-vous-plait) sur l’endroit du crime (là où le collant est filé) empêchera au trou de davantage s’agrandir… Ouf.

    Faites comme si vous n’aviez rien vu

    Vous l’avez compris, une fois que le mal est fait, il est impossible de le réparer (sauf à stopper l’hémorragie - cf étape 1)… Alors tout va se jouer dans l’attitude… Alors inutile de crier haut et fort dans la rue “Oh my god my collant is filé.”… ça ne le fera pas revenir. Survivez-lui en gardant un port de tête de princesse et la démarche chaloupante.

    Cherchez un endroit retranché

    Cette étape ne vaut que pour les demoiselles bien entretenues et qui soignent leur épilation. L’avantage, c’est que ni une ni deux, vous pouvez ôter le collant agonisant, le mettre à la poubelle… et exhiber vos jolies guiboles.

    Retournez-le

    Si ça vous gêne vraiment de voir que votre collant est juste filé sur le haut de votre cuisse, vous pouvez toujours vous cacher, l’enlever et le retourner… Le collant ne sera plus filé que derrière votre cuisse… Donc vous ne le verrez plus et les passants qui vous arrivent de face ne feront plus les grands yeux en vous regardant… (ce qui se passe dans votre dos, par contre, c’est une autre affaire.)

    Moralité : soyez prévoyante

    La moralité de toute cette histoire, jeunes fashionistas, c’est qu’il faut toujours que vous ayez un collant vierge dans votre sac. Ca vous évitera bien des misères et en un claquement de doigt, vous pourrez retrouver une apparence élégante.

    Astuces et avertissements

    Collants, oui, mais pas sans épilation

    Mettre des collants ne veut pas dire oublier l’épilation. N’enfilez pas de collant sans vous être au préalable épilée. Ca vous évitera bien des déconvenues…

    Pas de panique

    Quoi qu’il arrive, dites-vous bien que toutes les femmes connaissent un jour ce genre d’incident. Le tout c’est de savoir l’affronter. Ne laissez pas ce collant filé égratigner votre dignité.

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  • Les stylistes se sont passé le mot, cet hiver nous montrons nos mollets sous toutes les coutures ! Carreau, rayure, léopard ou dégradé arc en ciel, le collant est coordonné à notre tenue, et nous illumine de par ses mailles vitaminées.

    En bonne fifille à sa maman, notre choix de collant s’arrêtait jusqu’alors au transparent noir ou au transparent chair, un duo qui soit dit en passant, relève plus de la conformité que d’un choix bien assumé. Cet hiver, les podiums nous mitraillent de collants à tonalités prononcées, à motifs exubérants, que l’on coordonne, comme chez D&G, à une robe à carreaux ultra vintage.

    Prolongement de la tenue, le collant n’est désormais plus là pour camoufler nos gambettes jugées trop grasses, trop petites, ou trop blanches, mais bien pour les mettre en évidence, et en faire un accessoire fashion à souhait.

    Une tendance qui se confirme

    Ayant pointé leur nez dans les défilés de Nicolas Ghesquière (Balenciaga) et Matthew Williamson (Pucci) l’année passée, les collants fluo et rigolos sont devenus cet hiver des indispensables de la garde robe. De Chanel à DKNY en passant par Sonia Rykiel, pas une griffe ne loupe l’occasion de brandir des paires de mollets enrobées de lycra pétillant.

    Du collant sans fil

    Avis aux amatrices du destroy chic, Alexander Wang propose sa propre version du collant hivernal, avec, en guise de déco, des trous sur la cuisse. Pas de quoi tenir chaud, mais un exemple à reproduire facilement chez soi ! De plus, vous saurez aujourd’hui qu’il n’y a plus de quoi raser les murs lorsque vous filez votre collant...c’est même un chic ultime.

    Au fluo électro

    Enfin, pour celles qui n’apprécieraient pas les motifs, sachez que la tendance est également au flashy. Dolce & Gabbana n’hésite pas à associer un collant rose fluo sans pied à une veste de tailleur orange acidulé. Donna Karan préfère marier un ciré sexy à souhait à un collant juvénile, violet flashy. Alors entre la touche électro, et les total looks, rappelez vous que la meilleure façon d’adopter la tendance hivernale, est de vous référer à votre sens de l’humour ! Cet hiver, le collant déridera les tenues les plus strictes, et surtout, fera parler votre âme d’artiste.

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  • Qui ne se souvient pas de la fameuse boîte renfermant un collant roulé en boule ? Lancée comme un pavé dans la mode en 1968, elle revient à la charge en format XL et en Technicolor. Pa pa pa pa pa pa…

    Alors que l’on s’apprêtait à ressortir nos leggings passe-muraille pour le troisième hiver consécutif, voilà que déboulent huit paires de jambes bleues, vert menthe, rose indien, citron, violettes, rouge vif, et tout de même grises et noires. Merci Dim, qui renoue cet automne avec sa saga du collant et surtout celle de son packaging fétiche, le cube, agrandi pour l’occasion.

    L’histoire, finalement, n’a pas changé : mettre un peu de fun dans les garde-robes, oser la couleur, justement brandie comme un remède antimorosité sur les podiums cet hiver à coup d’orange, de rouge, de kaki ou de bleu électrique.

    Dans la foulée, Dim s’est associée au chausseur Minelli et a conçu les teintes de ses collants en fonction de celles des souliers de la marque. C’est malin comme tout, ça permet de jouer l’alternance dans un vestiaire de basiques sans se ruiner, bref, c’est un bon manifeste de mode comme on les aime.

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  • Le collant, c’est polluant. On sait que la fabrication d’1kg de fibre de collant nécessite 4 kilos d’équivalent pétrole. Les marques commencent enfin à réfléchir à des alternatives.

     

    Comme on ramène ses piles, ses batteries et autres téléphones portables usagés dans les collecteurs des grands magasins, on pourra bientôt rapporter nos vieux collants filés afin qu’ils soient recyclés et réintroduits en rayon.

    La Recherche & Développement de Dim est actuellement en train de travailler sur un projet de «collant zéro déchets» : le «Symbiose».

    Pour l’être avec la nature.

    Le but est de retravailler la fibre actuellement utilisée afin de pouvoir récupérer le produit et de refaire un fil qui aurait les mêmes qualités que l’original. Il est pour le moment impossible de reconstituer un collant à partir du modèle de base, et ce à cause des propriétés des matières utilisées (polyamide et élastane). La recherche tente donc de trouver une fibre qui soit quant à elle recyclable et réutilisable.

    Ce projet, dont les frais s’élèvent tout de même à 260 000 euros, est cofinancé par l’ADEME, l’agence de l’environnement. La commercialisation n’est en revanche pas prévue avant 3 ans. La marque affirme qu’il ne devrait pas être plus cher qu’un collant classique. Qui vivra verra.

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