• Il colle aux jambes des femmes depuis plus de quarante ans. Si le collant a été inventé en 1959, c'est l'apparition de la minijupe, vers 1965, qui l'a rendu indispensable à la garde-robe de la femme moderne. La mini-jupe a rendu le collant indispensable Steeve Iuncker-Gomez.

    Aujourd'hui, les marques rivalisent d'innovation pour renouveler, tous les six mois, leur assortiment. Conseils d'achat pour ne pas perdre le fil.

    Une question de taille.

    Le premier point sur lequel il ne faut pas se tromper c'est la taille. En la matière, les fabricants suivent des normes européennes. Les uns se basent sur le poids et la grandeur en élaborant un tableau à double entrée, figurant sur l'emballage. Les autres, ajoutent à ses deux mesures, le gabarit (CS, S, M, L) la taille confection (36, 38, 40 etc.), ainsi que la pointure. En regroupant toutes ces données, la consommatrice doit pouvoir trouver chausse à sa jambe.

    La coupe, donnée aléatoire.

    Si les tailles sont standards, il n'en va pas de même pour les coupes. En effet, chaque marque met dans la confection de ses collants une empreinte personnelle. Les largeurs de cuisse, de mollet ou de hanche peuvent varier d'une griffe à l'autre. A chaque femme de trouver celle qui correspond à ses galbes.

    Voile ou mousse?

    La texture d'un collant dépend du tricotage, du traitement des fils et des matières premières utilisées. Les plus courantes étant les polyamides, l'élasthanne, le coton et plus rarement la soie. La maille dite mousse ou crêpe est particulièrement confortable surtout lors de l'enfilage du collant. Il ne comprime pas la jambe et s'adapte facilement à ses formes. Le voile, plus fragile que la mousse, mais plus fin et distingué, exige une manipulation soignée. Un ongle mal limé lui est fatal.

    Les Lycra.

    Depuis les années 1990, l'ajout d'élasthanne, a permis une nouvelle génération de collants, appelé les Lycra, du nom d'une marque déposée. Ils épousent parfaitement le corps. L'aspect est plus brillant.

    Les cosmétiques.

    En plus de coller à la mode, désormais, les fabricants explorent le domaine de la cosmétique et de la santé. Ils proposent par exemple des collants exerçant une légère pression, selon le principe des bas de soutien. Ces derniers, disponibles qu'en pharmacie soulagent les jambes lourdes. Certains modèles présentent, au niveau de la plante des pieds, une structure massante. D'autres promettent un effet hydratant.

    Attention: ces «plus» peuvent se transformer en «moins»: le collant glisse ou grince à chaque pas.

    Le haut de gamme.

    Une ceinture souple, plus ou moins large, des coutures plates, des finitions à la main, un gousset (empiècement à l'entrejambe) rembourré: en matière de collants, le luxe se niche dans les détails.

    Gardez la boîte.

    Un bon conseil, quand un modèle vous sied, conservez l'emballage. Il aidera la conseillère en vente à retrouver dans les nouvelles collections, le produit correspondant.

    Attention: sur des best-seller les changements se limitent souvent au seul packaging.

    Quels deniers choisir?

    Les deniers (D ou Den), sont toujours indiqués sur les emballages de collants. C'est une unité de mesure correspondant au poids en grammes pour 9000 mètres de fil.

    Les décitex, peuvent également être mentionnés. Il s'agit du poids en grammes pour 10 000 mètres de fils. Deniers et décitex, déterminent l'épaisseur du fil utilisé lors du tricotage du collant, et donc la finesse et la transparence de celui-ci.

    Entre 8D et 15D: voile très fin. C'est une qualité pour l'été.

    Entre 20D et 30D: Ce sont les épaisseurs les plus courantes pour l'hiver.

    Entre 60D et 70D: Les collants sont opaques.

    Les hommes prennent le voile. Ils en ont rêvé, Gerbe l’a fait.

    La marque de bas et collants haut-de-gamme, sort une collection spécialement destinée aux hommes. L'enseigne française n'a fait que répondre à l'attente des messieurs qui demandaient depuis longtemps des collants adaptés à leur morphologie. «Jusque-là, ils se fournissaient chez les femmes» précise

    Annick Desamy chez Gerbe. Dès mars, ces clients pourront s'offrir soit un modèle opaque 70 Den, noir, avec ou sans pied, soit une version voile, 20 Den, mat et transparent. Ces derniers sont destinés aux élégants qui n'aiment avoir la jambe nue sous un bermuda. Alors que les modèles opaques s'adressent aux sportifs, mais également aux personnes qui effectuent des travaux à l'extérieur en hiver.

    Les principales différences ont été portées à la ceinture tricotée et non rapportée, large et confortable. La culotte porte un empiècement avant et arrière. Elle prévoit une ouverture transversale sur le devant.

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  • Drôlement malins, les collants de maintien qui massent nos gambettes du matin au soir. Epais ou fin, chocolat ou myrtille, ils sont désormais aussi beaux qu'agréables. On en veut !

    Vingt millions de femmes sont debout les trois quarts de la journée

    Ces piétinements favorisent l'insuffisance veineuse qui se traduit par des lourdeurs, des gonflements et des varices. Certes, la fréquence des troubles vasculaires augmente avec l'âge, passant de 34 % entre 45 et 50 à 40 % entre 55 et 60. Mais les médecins notent qu'ils apparaissent de plus en plus tôt, atteignant aussi les très jeunes femmes (15, 25 ans) lorsque facteurs héréditaires ou hormonaux et facteurs déclenchants (soleil, station debout, vêtements serrés...) se conjuguent.

    Ils préviennent lourdeurs et oedèmes

    Pour éviter que les simples sensations de fatigue, les lourdeurs, les oedèmes ou les crampes nocturnes ne se transforment progressivement en insuffisance veineuse chro-nique, il existe deux moyens efficaces. La marche avant tout et, d'une manière générale, les sports doux et réguliers, qui permettent de tonifier les parois veineuses et facilitent la circulation sanguine grâce aux contractions musculaires.

    Il faut savoir que l'intérieur de nos veines est garni de petites valvules, des sortes d'écluses naturelles. Celles-ci empêchent le sang de refluer vers les pieds sous l'effet de la pesanteur et facilitent son retour vers le coeur. Or, lorsqu'on ne marche pas assez - c'est-à-dire lorsque les muscles de nos mollets ne se contractent pas suffisamment - la pression sanguine s'accroît alors dans les parties inférieures des jambes. Et, si les veines sont de mauvaise qualité, elles se dilatent et les valvules se ferment mal.

    Pas le temps de marcher tous les jours, ni d'aller à l'aquagym deux fois par semaine ? Protégez et soutenez vos jambes, et donc vos veines, par des collants, des bas ou encore des mi-bas, des chaussettes de maintien ou de contention.

    Effet maintien ou contention ?

    Les produits « de maintien ». Ils ne font pas l'objet d'une prescription médicale, ne sont pas pris en charge par la Sécurité sociale et ne correspondent à aucun cahier des charges. On les trouve dans les circuits habituels de vente des bas et collants. Suivant la pression qu'ils exercent sur nos jambes, les collants de contention, prescrits par le phlébologue ou l'angiologue, entrent dans des clas-ses différentes allant de 1 à 4.

    La contention. Elle s'applique uniquement aux collants, bas et chaussettes prescrits par ordonnance, vendus en pharmacie, remboursés, et répondant aux contraintes d'un cahier des charges extrêmement précis établi par les Caisses d'assurance maladie. Notez encore que ces produits spécifiques n'ont pas fait l'objet de déremboursement, con-trairement aux médicaments veinotoniques. On ne peut les acheter que dans les espaces pharmacie.

    La classe 1 est la pression la plus légère: 10 à 15 mm de mercure (le millimètre de mercure est l'unité de mesure utilisé pour la pression... comme le mètre pour les unités de longueur et le kilo pour les mesures de poids). Elle s'adresse aux femmes qui n'ont pas de varices mais qui sont toujours debout, prennent l'avion, portent des bottes ou sont enceintes. Leurs chaussettes font des marques sur les chevilles.

    Les collants de la classe 2 (la majorité des ventes) empêchent l'insuffisance veineuse de s'aggraver. Ils s'adressent aux femmes qui ont quelques varices, souffrent de lourdeurs. Plus contensifs (15 à 20 mm de mercure), ils sont davantage prescrits pour éviter les thromboses (phlébites) ou leur récidive. Ainsi que les oedèmes, et les troubles trophiques ou ulcères variqueux. A porter donc après toute intervention chirurgicale. Très efficaces également pour les trajets de longue durée en avion.

    Les bas et collants de la classe 3 sont plus bien « musclés » (20 à 36 mm de mercure). Ils sont principalement indiqués aux femmes ayant une insuffisance veineuse sévère, avec des varices importantes au risque de thrombose élevé, ou après un incident vasculaire. Ainsi qu'à celles qui ont les jambes gonflées en permanence.

    Quant à la classe 4, elle est rarement prescrite par les médecins et concerne les personnes ayant une maladie veineuse grave pour éviter notamment les ulcères variqueux.

    Enfin, la plupart des collants de « maintien » offrent le même confort que les produits médicaux de la classe 1, c'est-à-dire entre 8 et 14 mm de mercure, et ont les mêmes indications.

    Contensif ne veut pas dire épais

    Vilains, « mémé », « orthopédiques », les collants de contention ? Pas nécessairement parce qu'ils n'ont pas besoin d'être épais pour exercer une pression sur nos veines. Cela rend le tissage plus solide, c'est tout. En fait, le petit « D » suivant le chiffre mentionné sur les collants signifie denier ou désormais decitex (unité de mesure d'épaisseur du fil). Plus il est épais, plus il présente de deniers, et inversement. Par exemple, un fil moyennement épais (70 deniers) donnera un collant très solide assez opaque. Inversement, un fil très fin (15 deniers) sera fragile mais fin et transparent.

    Or, une même contention peut être réalisée avec un fil fin ou plus épais, car c'est la technique du tricotage qui permet d'obtenir une pression dégressive, plus forte en bas qu'en haut, grâce aux aiguilles, à une maille plus ou moins serrée... Et pas à l'épaisseur du fil !

    Ils font un bien fou !

    Grâce à la fibre Lycra® et aux microfibres, la plupart des collants sont devenus doux, confortables, avec de jolies couleurs. Pour les modèles de contention, médicaux, adressez-vous aux pharmacies ayant l'agrément orthopédie : vous pourrez les essayer avant de les acheter. Pour ces collants, le prix indiqué est celui du remboursement par la Sécu. Chaque pharmacien étant libre d'appliquer le tarif qu'il veut.

    Pour un soutien médical

    Contention colorée

    Un collant à maille fine très efficace. Et joli avec un nouveau coloris Chocolat. Remboursé. Venoflex Secret, Thuasne, 22,40 euros. Pharmacies.

    Mi-Bas pression légère

    Ce ne sont pas des mi-bas mais les premières vraies chaus-settes de contention. Remboursées. Solegg, Innothera, (5 couleurs), 22,40 euros. Pharmacies.

    Anti « gonflette »

    Un soutien dégressif pour les jambes et une maille tricotée serrée pour un effet ventre plat garanti.Non remboursé. Collant Tentation, 70 deniers, Laboratoires Scholl, 12 euros. Pharmacies.

    Pour un maintien grand confort

    - Cosmétique

    En plus d'un drainage lié à un tricotage dégressif, le bien-être est obtenu par des principes actifs intégrés microencapsulés à la fibre, qui stimulent la circulation sanguine. Body Tonic Cosmetiq, Dim, 12 euros. Grande distribution.

    - Tout en finesse

    Un collant de maintien hyper fin (25 deniers). Avec trois points de contention dégressive, des chevilles aux mollets. ActiWell, Well, (Noir, Ibiza, Gazelle), 5,90 euros. Grande distribution.

    - Confort Sexy

    Il offre un confort extrême, malgré un soutien veineux important, et une découpe ultra-féminine. Existe en grande taille. Miss W Absolute Support, Wolford, 28 euros. Dépositaires agréés.

    - Tonique au gingembre

    Il agit sur la circulation sanguine grâce à des extraits de gingembre et de karité encapsulés dans ses mailles. Jambes Actives, Le Bourget, (noir, beige, doré), 12,24 euros. Magasins agréés.

    Plus de confort si...

    Vous les enfilez les jambes en l'air, afin qu'il y ait le moins de pression sanguine possible dans les jambes. Introduisez le pied le plus loin possible avant de tirer le collant sur la jambe sans brusquerie.

    Vous les lavez en machine à 40 °C maxi. De préférence avec une lessive pour textile délicat, et surtout sans adoucissant. Faites-les sécher à l'air libre (le séchoir électrique casse les fibres), mais jamais sur le radiateur.

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  • Lecture critique du rapport présenté par l'association HOP (Halte à l'obsolescence programmée) le 15 mai 2018.

    Les collants sont-ils délibérément fragilisés par leurs fabricants, en application d'une politique d'obsolescence programmée ? Un grand nombre de journaux l'ont prétendu dernièrement, dans le sillage de France Info. Le 15 mai 2018, le média public s'était enorgueilli d'être le premier à rendre compte d'un rapport présenté à ce sujet par l'association HOP. La crédulité avec laquelle nos confrères ont rapporté ces accusations ne leur fait pas honneur.

    LA NOSTALGIE DU TEMPS JADIS

    C'était mieux avant, clament, en substance, les auteurs de ce document. « Dans son étude, l'association prouve que les collants étaient beaucoup plus résistants il y a plusieurs années », croient savoir nos confrères de Sciences et Avenir. « En effet », expliquent les rapporteurs, « de nombreux témoignages confirment la grande robustesse des produits conçus il y a des années ». Les témoignages effectivement mentionnés, assimilés à des preuves dans un magazine réputé scientifique, sont au nombre de deux. Une femme exprime sa satisfaction des collants hérités du temps jadis : « Je n'en achète plus depuis que ma grand-mère m'a donné les siens – qui datent de sa jeunesse, c'est dire leur durée de vie ! » L'autre témoin n'en est pas vraiment un, puisqu'il en cite un autre – en l'occurrence, sa grand-mère : « Mes premiers collants en nylon, c'était formidable. Les collants en soie se filaient pour un oui ou pour un non, alors que le nylon, c'était indestructible (et beau et brillant). » C'est en fait une grand-mère archétypale qui apparaît ici, sans véritable ancrage dans le temps ; nulle précision n'est donnée quant à l'époque où elle vivait.

    Concernant les collants vendus aujourd'hui, HOP invoque les résultats d'un sondage que ses militants ont eux-mêmes réalisé. Leurs conclusions ne sont pas inintéressantes, mais cette enquête n'a pas été menée dans les règles de l'art : les quelque trois mille personnes ayant répondu semblent l'avoir fait spontanément, directement auprès de l'association. Les auteurs de ce rapport expliquent s'être appuyés également sur « une dizaine d'entretiens et communications avec des experts textile, des vendeurs, des juristes, des fabricants et chimistes ». Au regard des moyens vraisemblablement modestes de cette association, ce n'est peut-être pas si mal ; mais dans l'absolu, cela ne pèse pas grand-chose.

    UN COMPLOT ROYALISTE !

    Aucun historien ne semble avoir été convoqué par les rapporteurs. Pourtant, racontent-ils, « si la famille du Pont de Nemours n'avait pas été royaliste, nous n'en serions pas là ». « En effet », expliquent-ils, « au moment de la Révolution française, Pierre Samuel du Pont de Nemours, fervent soutien du roi de France a, in extremis, sauvé sa tête en s'exilant aux États-Unis ». Ce sont toutefois ses héritiers qui focalisent les critiques : « Dupont de Nemours se serait-il appliqué dans les années 1940 à réviser la formule originale du bas nylon en diminuant les quantités d'additifs protecteurs du tissu afin de réduire leur solidité et d'augmenter la fréquence d'achat ? » « Probablement », répond HOP, sans autre explication. Cette accusation est pourtant réfutée sur Wikipédia : « aucune preuve ne vient appuyer ce changement de formulation », affirment ses contributeurs.

    Qu'en est-il à l'heure actuelle? « Le nylon serait-il à dessein fragilisé ? » La question est évidemment posée par les rapporteurs. « En l'état », regrettent-ils, « faute de lanceurs d'alerte, nous ne connaissons pas les quantités et les compositions exactes des intrants chimiques utilisés par les fabricants, informations hautement confidentielles et protégées par le secret industriel, ce qui ne nous permet pas de démontrer l'obsolescence programmée dans le cadre d'une procédure judiciaire ». De leur point de vue, « le doute reste cependant tout à fait légitime ». Pourquoi ? Parce que « de telles pratiques sont possibles ». Tout simplement. L'obsolescence programmée des collants est même jugée « probable étant donné que des additifs chimiques sont présents pour jouer sur la résistance ou la coloration, et que l'omerta reste de mise sur les dosages ». Quel intérêt les industriels auraient-ils à recourir à de telles pratiques ? « Dans un monde concurrentiel, il faut savoir se démarquer, soit par le prix, soit par la qualité – soit les deux », rappellent les militants de l'association HOP, rattrapés par le bon sens. Dès lors, si un fabricant pouvait produire des collants de meilleure qualité pour moins cher, en faisant l'économie des produits chimiques prétendument destinés à les fragiliser, pourquoi s'en priverait-il ? Bien que des talons plats figurent sur la première page du rapport, on nage en plein fantasme !

    LES CONSOMMATEURS ARBITRENT

    Les rapporteurs s'interrogent naïvement : « Au nom de quelle invraisemblable logique, dans un siècle aussi technologique que le nôtre où les voitures sont en passe d'avancer toutes seules et où même les tissus sont intelligents, devrions-nous perdre temps et argent à traiter ce vêtement si quotidien comme un objet rare et précieux ? » Or tout est toujours affaire de compromis, même dans les domaines les plus pointus : l'avion de combat le plus cher au monde, le F-35 produit par Lockheed-Martin, privilégie la furtivité aux dépens de la maniabilité en combat rapproché, par exemple. Paradoxalement, les auteurs du rapport semblent en avoir conscience : « la matière respectueuse de l'environnement qui viendrait remplacer le nylon et l'élasthanne n'existe pas », reconnaissent-ils, « même si des recherches sont en cours – peu concluantes pour l'instant » car « rien pour l'heure ne donne de résultats équivalents à la souplesse et au confort obtenu avec ce mélange nylon-élasthanne, que l'on ne sait pas recycler aujourd'hui pour en refaire du fil ».

    « Ce qui, à coup sûr, a fragilisé le collant d'aujourd'hui », admettent-ils, « c'est l'équation impossible entre un prix trop bas, une extrême finesse et la disparition de la fameuse couture ». Une disparition qui répondait à une réelle demande : « enfiler un bas-couture et faire en sorte que celle-ci soit alignée bien droite obligeait, a priori, à pas mal de contorsions », rapportent les militants de l'association HOP. « La plus grande proportion de nos répondants semble vouloir cibler un compromis entre esthétique et qualité avec la tendance des collants semi-opaques », précisent-ils par ailleurs. Autrement dit, ce sont les arbitrages des consommateurs qui sont en cause.

    LE BEURRE ET L'ARGENT DU BEURRE

    Certes, observent les rapporteurs, « les marques d'entrée de gamme reçoivent des notes de durabilité bien inférieures aux marques premium ». Cependant, déplorent-ils, « aucune offre sur le marché des grandes marques ne semble correspondre aux attentes des consommateurs d'aujourd'hui en matière de durabilité ». Cela n'a rien d'étonnant, puisqu'ils réclament manifestement le beurre et l'argent du beurre. « Nos répondants déclarent dépenser environ 9 euros en moyenne pour une paire de collants. Mais ils seraient prêts à monter jusqu'à 17 euros (presque le double) pour une paire "durable". » Une somme suffisante? Dernièrement, une entreprise américaine, Sheerly Genius, a lancé une opération de financement participatif avec la promesse de proposer des collants à la résistance exemplaire ; au prix annoncé de 65 euros la paire…

    Cela étant, d'ores et déjà, « allant de 1 à 80 euros, voire plus, la palette de choix est immense », constate l'association HOP. Mais les clients « ne se tournent pas pour autant massivement vers les collants de meilleure qualité : les parts de marché des marques les plus durables […] restent faibles par rapport à certains mastodontes low cost ». Les rapporteurs expliquent ce phénomène « par une très grande défiance des consommateurs » : de leur point de vue, « le problème n'est pas tant celui du prix, mais de la confiance dans les marques vis-à-vis de la durabilité ». Dans cette perspective, l'écho médiatique donné à leur thèse fantasque d'une obsolescence programmée des collants ne va pas arranger les choses – au contraire.

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  • À Autun, la célèbre marque de lingerie Dim cherche un repreneur

    Le géant américain Hanes souhaite se séparer de Dim. Les salariés de l’entreprise installée à Autun, en Saône-et-Loire, sont inquiets. 

    Coup dur pour les salariés de Dim à Autun, en Saône-et-Loire. Le géant américain Hanes (Playtex, Wonderbra), actuel propriétaire de la célèbre marque de lingerie, envisage de se séparer de sa filiale européenne. Créée en 1956 sous le nom "Bas Dimanche", Dim était à l’origine une petite société fabriquant des bas à petits prix, et se revendiquait première marque de sous-vêtements française. En 2014, elle était vendue à Hanes et perdait dans le même temps 265 emplois.

    Des salariés et des syndicats inquiets

    Aujourd’hui, les employés et les délégués syndicaux s’inquiètent à nouveau pour l’avenir. En cette période de pandémie et de contexte mondial peu favorable, de nombreuses questions restent sans réponse : qui va être le repreneur ? Dans quelles conditions la marque va-t-elle être rachetée ? Cyril Raguin, le directeur technique de Hanes se veut rassurant. "On a plus que jamais confiance en notre capacité à attirer les investisseurs. Nos marques sont des marques leaders", déclare-t-il. Pour lui, ni Dim, ni ses collaborateurs ne sont "remis en question". L’opération devrait prendre entre 9 et 18 mois. La municipalité d'Autun assure qu'elle suivra attentivement le dossier. 

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  • Une page se tourne en Saône-et-Loire. Les derniers vestiges de l'entreprise Gerbe, à Saint-Vallier, ont été vendus aux enchères mercredi 20 janvier. Outre les fameux collants, les machines ont aussi trouvé des repreneurs.

    C'est un pan tout entier de l'industrie textile qui disparait à Saint-Vallier, en Saône-et-Loire. Le patrimoine de l'entreprise de collants Gerbe vient d'être vendu aux enchères mercredi 20 janvier.

    Créé au début du XXe siècle, Gerbe a pourtant traversé les époques grâce à l'excellence de son savoir-faire. Les dirigeants de l'entreprise étaient même reçus à l'Elysée l'an dernier. Gerbe faisait partie des fleurons industriels français mis à l'honneur par le président de la République.

    Après avoir atteint ces sommets, la chute est vertigineuse pour Gerbe. En septembre dernier, l'entreprise est liquidée. Face au commissaire-priseur mercredi, ils sont une quarantaine à assister à la vente aux enchères de ce qu'il reste dans l'usine.

    Les équipements vendus pour 60 000 euros

    En trois minutes, l'affaire est réglée. Un revendeur de matériel professionnel rachète tous les équipements de l'usine pour 60 000 euros. Un entrepreneur des Cévennes se console avec le stock de 80 000 collants restants acheté pour 8 000 euros.

    Il espère tout de même racheter les machines qui lui sont passées sous le nez. "Je vais me mettre en rapport avec le monsieur qui a acheté la totalité du matériel pour acheter tout un tas de machines et remonter un tricotage made in France", indique Patrice Bazin, grossiste en textile.

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  • Voici les collants qui ne filent pas ! Recyclés et écologiques ils sont parfaits pour un hiver au chaud

    Cette paire de collants fabriquée à partir de matières recyclées ne file pas. Terminés les déchets ! Nos gambettes entrent dans une nouvelle ère, celle des collants durables et écologiques.

    Révolution dans le monde de la mode ! Chaque hiver (et tout au long de l’année) c’est la même histoire : il suffit d’un accroc pour voir notre collant filer. Nul autre choix que de consacrer un budget conséquent à cette pièce, afin d’avoir une paire « en vie » à disposition. Pourtant, ce phénomène n’est qu’une obsolescence programmée. En effet, dès leur apparition à la fin des années 30, les bas en nylon ne filent pas. Fidèles compagnons de nos gambettes, ils étaient alors robustes et infaillibles. Découverte par le chimiste Wallace Carothers, qui se suicide avant de l’avoir nommée, cette nouvelle fibre fait de l’œil à l’industrie. Son équipe de chimistes, à qui incombe la tache de le commercialiser, décide alors de baptiser ce nouveau tissu suivant un acronyme formé des initiales des prénoms de leurs épouses : Nancy, Yvonne, Louella, Olivia et Nina = NYLON.

    Des collants durables et écologiques

    « Dans une publicité pour les collants datant des années 1950, on tracte même une voiture en la reliant à une autre grâce à une paire de collants solidement nouée » rappelle La Voix Du Nord. C’est dans les années 60 que l’industrie a la « merveilleuse » idée de concevoir des collants flanqués d’une durée de vie réduite… Histoire de nous pousser à une consommation perpétuelle.

    Selon une enquête menée par L'association Halte à l'Obsolescence Programmée (HOP), 104 millions de paires de collants sont jetées chaque année. Un chiffre vertigineux, qui, mis bout à bout, représente la hauteur de la Tour Eiffel. « Dans 72% des cas, les collants ne dépassent pas 6 utilisations, voire seulement 3 utilisations pour plus de 40% » précise l’enquête.

    C’était sans compter une petite révolution : l’apparition des collants REV.Conçus en fil polyamide recyclé à partir de déchets textiles, ces collants sont durables, écologiques, de haute qualité et surtout… Ils ne filent pas. Autre particularité, en cas d’accroc ils peuvent être recousus. Par ailleurs, le design se veut confortable, il est donc dépourvu de couture à l’entrejambe. Fondée par Aurore Jacques et Laëtitia Paput, deux jeunes femmes ayant fait leurs armes dans l’univers du luxe, Rev Society bouleverse les codes.

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  • L’atelier Peyrache à nouveau sur les rangs avec un projet innovant

    Envoyer le personnel licencié en formation, diversifier la fabrication (collants, bas et tailleurs), abandonner le site à Saint-Vallier pour installer l’usine proche de la RCEA et conserver la marque Gerbe, tel est le projet de Ludovic Gaudic, directeur général des Ateliers Peyrache. Explications.

    Fin mai 2020, lorsque la manufacture Gerbe est placée en redressement judiciaire, la société auvergnate L’atelier Peyrache fait acte de candidature à la reprise du célèbre fabriquant de bas et collants à Saint-Vallier. Elle est en concurrence avec les chaussettes Kindy.

    Or le 18 juin, le tribunal de commerce de Chalon-sur-Saône surprend tout le monde, retoque les projets Peyrache et Kindy et accorde sa confiance à  l’actionnaire chinois, le groupe hôtelier chinois, Chogqing Tianci Hot Springa qui ainsi, revenait aux manettes de Gerbe qu’il venait de lâcher quelques semaines plus tôt. Un vrai faux départ puisque trois mois plus tard, ce 10 septembre, toujours le tribunal de commerce, plaçait directement Gerbe en liquidation judiciaire avec à la clé, le licenciement des 33 salariés. On ne fait plus dans la dentelle.

    Du côté de L’atelier Peyrache, on gardait toujours un oeil attentif sur l’évolution de Gerbe. A l’annonce de la liquidation, le lendemain, la société auvergnate déposait une lettre d’intention et présentait pratiquement le même dossier qu’en mai. « Le dossier que j’ai déposé répond au projet initial mais différent » annonce Ludovic Gaudic, directeur général de la société L’atelier Peyrache situé à Saint-Didier-en-Velay.

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  • Porter une robe, une jupe et montrer ses jambes, aujourd’hui, rien de plus naturel pour une femme. Mais, il y a ce mais. « Quand j’ai travaillé à Schneider Electric, un milieu très masculin, je ne mettais jamais de collant et de jupe. Je n’étais pas en confiance » raconte Delphine Chapelle. Pudique, non, juste pas à l’aise.

    Et pourtant, le collant est l’équivalent de la cravate pour l’homme. Au premier regard, c’est ce qui fait toute la différence d’où parfois chez la femme ce sentiment de malaise. « Alors j’ai pensé au collant que j’aimerais porter » ajoute la jeune femme.

    Un matin de novembre, Delphine Chapelle est en pleine discussion avec Philippe Genoulaz, directeur de la manufacture Gerbe à Saint-Vallier. Son idée a fait son chemin depuis leur rencontre au salon Made in France en 2018. Dans le bureau du boss, ils règlent les derniers détails de leur collaboration.

    Schneider Electic est loin pour Delphine. Désormais, elle est créatrice designer sans aucune formation de styliste. Elle croque, dessine. « A 12 ans, je faisais des collections de vêtements, je les dessinais moi-même et, avec ma soeur et ma cousine, on défilait devant les parents ». Pendant 11 ans, l’ingénieur en science des matériaux, spécialisé dans l’isolation, a attendu son heure.

    Imaginer, créer, fabriquer « le » collant dont rêve Dephine, celui dans lequel la femme puisse se sentir à l’aise sans qu’elle se préoccupe de sa tenue, le premier prototype, « une maquette » précise-t-elle, se fait les mailles sur sa machine à coudre en octobre 2018 à Saint-Geoire-en Valdeine (38).

    C’est un legging-collant, « un combiné de fil transparent pour les jambes et opaque pour le haut, « quelque chose qui nous couvre », le tout d’une résistance à bien des épreuves. Delphine apporte sa petite coquetterie, la jarretière intégrée jambe droite, « c’est ma marque de fabrique » révèle-t-elle.

    Non seulement Delphine Chapelle déniche Gerbe _ la marque de luxe lui apporte son concours technique essentiellement et chaque modèle, au nombre de quatre, est fabriqué sur les machine de l’usine à Saint-Vallier et le savoir-faire du personnel _ mais elle assure sa promo. « J’incarne moi-même mon produit ». Elle aurait tort de se priver. Sur les boîtes, ce sont ses jambes. Et la jolie frimousse, la sienne également.

    Philippe Genoulaz est admiratif de la prise de risque de la jeune chef d’entreprise, même si Gerbe a pris en charge le développement. « Mais ça fait partie de la stratégie de l’entreprise. Nous revenons à l’ADN de Gerbe quand en 1094, la manufacture a fait confiance à de jeunes créatrices » estime-t-il.
    Delphine Chapelle,

    Gerbe fabrique mais toute la commercialisation est de la compétence de Delphine sous le nom de Mailleself dont les modèles sont exclusivement disponibles sur son e-commerce.

    Le legging-collant combiné est de conception entièrement française sur une idée originale. La femme inspire, Delphine s’en inspire. Elle ose, elle est de celles qui osent, disait Guy d Maupassant : « La femme rêve toujours, elle rêve de ce qu’elle ignore, de ce qu’elle soupçonne, de ce qu’elle devine ».

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  • En hiver, les collants deviennent nos meilleurs amis. En plus d’habiller nos robes et nos jupes, ils protègent nos jambes du froid glacial. Le problème, c’est que porter des collants, ce n’est pas si facile. On vous propose 17 vérités que toutes celles qui portent régulièrement des collants vont comprendre.

    Quand l’hiver arrive, on ressort nos gros manteaux, nos pulls doudous, mais aussi et surtout, nos collants.

    Traverser le froid glacial sans nos collants adorés ? Impossible ! En plus de sublimer nos robes d’hiver et nos mini-jupes, ils nous protègent des températures négatives.

    La bonne nouvelle, c’est qu’il existe un large choix de collants : des transparents, des opaques, des colorés, des imprimés, des trompe-l’œil, etc. D’autant plus de choix à mixer avec nos pièces mode préférées.

    La mauvaise nouvelle, c’est que les collants, c’est un vrai casse-tête. Ils se filent dès qu’on les enfile, ils s’accrochent de partout ou font remonter nos jupes. Bref, les collants, on adore les détester.

    En pleine période hivernale, on vous propose 17 choses que les filles qui portent des collants ont déjà dû affronter.

    Les problèmes de collants

    « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir porter comme chaussures tendance aujourd’hui ? » Ça, c’est la question que vous vous posez tous les matins. Mais avec des collants, la réponse est toute trouvée puisqu’ils ne vont qu’avec des bottines ou des bottes. La nouveauté c’est qu’il existe aujourd’hui des collants faits pour les baskets.

    En portant des collants, vous avez toujours l’impression de mener un combat perdu d’avance. Vous aurez beau les remonter, ils finiront toujours par retomber cinq minutes plus tard.

    À chaque pause pipi, c’est la même chose. Vous vérifiez dix fois que votre jupe ne soit pas coincée dans vos collants ou qu’un trou soit subitement apparu sur les mollets.

    Vos ongles vous font peur. Quand vous enfilez vos jolis collants neufs, vous évitez soigneusement les mouvements brusques et vous avez l’impression d’avoir des couteaux bien aiguisés au bout des doigts.

    À chaque fois, vous perdez bien dix minutes à vous demander si c’est le devant ou le derrière que vous avez devant vous.

    Si vous filez votre collant, vous allez forcément essayer de le camoufler sous votre robe ou votre jupe en cuir en espérant très fort que le trou se fasse sur le haut de votre jambe.

    Vous vous demandez toujours ce que signifient les différents deniers : 10, 20, 30, 40, 50, au final, tout le monde s’en moque. Non ?

    Avec des collants, vous avez toujours froid à l’extérieur et toujours chaud à l’intérieur. C’est comme ça, c’est la dure loi de l’hiver.

    Les galères que l’on rencontre avec des collants

    La pire chose à vivre avec des collants : quand un trou se forme et laisse échapper un de vos orteils. Ça, c’est vraiment l’enfer.

    Vous savez que vous avez les jambes sèches quand de légères pellicules blanches s’échappent de vos collants noirs opaques.

    Finalement, vous aimez bien les petites bouloches qui se forment sur vos collants. Ça vous occupe dans le train, le métro ou la salle d’attente

    Vous détestez les tailles mixtes, comme par exemple M-L. Soit vous vous sentez oppressée, soit vos collants baillent autour de vos genoux et de vos chevilles, et vous détestez cela.

    Vous planifiez toujours un laps de temps pour vous déshabiller sans que votre nouvelle conquête ne vous aperçoive seulement en collants.

    Vous avez toujours froid aux pieds quand vous portez des collants, mais il est hors de question que vous rajoutiez des chaussettes par-dessus : vous avez trop peur de transpirer.

    Chaque matin, vous vous dites que vous allez tenter de copier le look d’Alexa Chung, aka la reine de la jambe nue, mais à chaque fois, vous finissez par enfiler une paire de collants bien épais.

    Votre tiroir à sous-vêtements ne ressemble qu’à un amas de collants divers et variés.

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  • Des collants recyclés, écolo ET confortables comme jamais ? C'est la promesse de REV Society, que madmoiZelle a mise à l'épreuve dans un test en conditions réelles !

    Sept mille tonnes. C’est le poids de la Tour Eiffel, mais aussi celui de tous les collants filés jetés chaque année en France — 104 millions d’exemplaires qui finissent à la poubelle, excusez du peu ! Et ce n’est pas le seul aspect polluant de ces accessoires, puisque pour en fabriquer une paire, il faut 750 litres d’eau, dix kilomètres de fil synthétique, des teintures, sans compter le coût écologique du transport lorsque les collants sont produits à l’autre bout du monde.

    C’est ce constat qui a mené les fondatrices de REV Society à créer la première marque française à proposer des collants recyclés, que j’ai testés pour vous !

    REV Society, une marque française de collants écolo

    REV Society est une toute jeune marque, née en 2019 et fondée par deux jeunes femmes, Aurore Jacques et Laetitia Paput. Ayant constaté que les collants sont extrêmement polluants, de leurs procédés de fabrication à leur courte durée de vie, elles ont décidé de changer la donne.

    Pour cela, elles se sont appuyées sur les premières concernées : 1500 femmes ont été sondées au sujet du « collant de leurs rêves », afin d’aider Aurore et Laetitia à créer l’accessoire idéal, à savoir le premier collant écolo du marché français.

    L’écologie restant au cœur de leur démarche, elles ont tenu à faire fabriquer leurs modèles en Europe, dans une usine italienne, avec des matières recyclées. La qualité est toute aussi essentielle, puisque des collants ne peuvent être écolo s’ils sont victimes de l’obsolescence programmée nous forçant à en racheter très souvent ! Il fallait évidemment que les productions REV Society soient à l’épreuve de la vie quotidienne.

    Le succès fut au rendez-vous, alors un an après sa création, Aurore et Laetitia ont lancé leurs premiers collants fantaisie. Ils sont tout fins, en maille 20 deniers, ornés d’un joli plumetis ou d’une légère résille, et disponibles du S au XXL, un bel éventail de tailles pour une si jeune marque.

    Des collants qui ne flinguent pas la planète ET ne me lâchent pas à la moindre contrariété… Il fallait que je tente l’aventure.

    Les collants recyclés de REV Society : le crash-test

    Pour ce test hautement scientifique (non), j’ai choisi le modèle « collant velouté 50 deniers », car à Paris, on commence à frissonner gentiment du boule en ce mois d’octobre. Exit donc les options plus légères en 30 ou 20 deniers.

    Au niveau de la taille, je fais du 42-44 en bas, ce qui correspond au XL chez REV Society. Première bonne nouvelle, le collant me va parfaitement ! Ça change des modèles « taille unique » vendus à bas prix qui ne font que me cisailler l’estomac.

    L’objet est arrivé dans un packaging recyclé ET recyclable, sans la moindre trace de plastique. REV Society annonce que ces collants produisent 50% de CO2 en moins et consomment 40% d’eau de moins qu’un modèle traditionnel ; ils sont eux aussi recyclés et recyclables (certification Global Recycled Standard). Voilà pour les éléments techniques !

    Les collants les plus confortables de ma vie

    Pour continuer dans la thématique du confort, comment vous dire… J’ai été soufflée en enfilant les collants REV Society. Ils glissent sur mes jambes, se lovent autour de mes pieds, passent mes hanches et mes fesses sans encombre avant de se poser gentiment sur mon ventre.

    Ils sont confortables, quoi. Parce qu’ILS ONT ÉTÉ PENSÉS POUR ÇA !

    Aurore Jacques et Laetitia Paput sont des femmes, elles ont l’expérience du collant qui serre les cuisses, comprime les hanches, entrave les orteils, malmène l’entrejambe. C’est pourquoi elles ont prêté une attention toute particulière au fait que leurs créations soient agréables à porter.

    Ayant des jambes plutôt petites, je remonte haut le collant, mais il ne m’étouffe en rien : cette large bande élastique à la taille est d’un confort inédit ! Mon ventre vraiment pas très plat vit sa vie tranquillement, sans effet gainage et sans bourrelets. Quel plaisir.

    Dernier détail : c’est la première fois que je ne me retrouve pas confrontée à la problématique du collant qui glisse inexorablement, ploie sous l’influence de la gravité et dégouline millimètre après millimètre dans un mouvement aussi lent que désagréable.

    Vous savez, ce moment où vous avez l’impression (parfois véridique) que l’entrejambe de votre collant est arrivée au niveau de vos genoux, et qu’il vous faut le remonter « discrètement » dans un geste aussi gracieux que le pas d’une grenouille ayant abusé de la 8.6 ? Oui, ça, voilà.

    Eh bien en plusieurs jours à crapahuter avec mes collants REV Society, à prendre le métro, à marcher, à monter des escaliers, à m’assoir et me lever, je n’ai pas eu à les remonter une seule fois. Et je n’ai pas eu à utiliser la fameuse technique de la double culotte ! C’est peut-être un détail pour v… Non je déconne, vous-mêmes vous savez que c’est pas DU TOUT un détail.

    La qualité des collants REV Society

    C’est très bien tout ça, mais si ces collants parfaits ne résistent pas plus que les autres, ça ne sert à rien. À part à me briser le cœur. Et personne ne veut ça.

    N’écoutant que ma déontologie journalistique, j’ai décidé de maltraiter un peu mes collants REV Society. Je les ai enfilés et retirés sans ménagement, j’ai pris mon chat sur mes genoux, j’ai porté des bagues (avec des pierres, pas des anneaux tout lisses !), j’ai pris l’apéro avec, j’ai porté des bottines à fermeture éclair, bref : je les ai soumis à tous les risques d’une vie quotidienne de citadine.

    Eh bien. Ils n’ont. Pas. Bougé. DONC C’ÉTAIT POSSIBLE DE CRÉER DES COLLANTS DE BONNE QUALITÉ. Fallait le dire plus tôt !

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