• Après des mois de recherche, Inès Saadallah et Axel Delannoy commencent la commercialisation de Cygnes, marque française de collants qui peuvent être mis « plusieurs dizaines de fois ». 

    Inès Saadallah a eu le déclic en mars 2020, deux semaines avant le confinement. Consultante dans un cabinet de conseil à Paris, la jeune femme se retrouve à Reims pour une soirée karaoké avec les « huit femmes de sa vie » : sa maman, ses sœurs, ses tantes et sa grand-mère. Il y a autant de femmes que de collants et deux de ces derniers sont filés ce soir-là. Dans la voiture qui la ramène à Paris le lendemain, les yeux sur son collant également ajouré, Inès se remémore un documentaire vu sur Arte dix auparavant. Il lui avait fait prendre conscience de l’obsolescence programmée qui, entre autres, expliquerait pourquoi l’accessoire censé habiller les jambes de la femme moderne a une espérance de vie aussi limitée.

    “On veut que les femmes puissent avoir des collants sur lesquels elles peuvent compter”

    Un an et demi après ce moment, Inès lance, avec Axel Delannoy, rencontré sur les bancs d’une école de commerce à Marseille, une campagne de financement participatif pour vendre les 100 premiers exemplaires de Cygnes, « les collants les plus résistants fabriqués en France ». L’objectif est simple : «  On veut que les femmes puissent avoir des collants sur lesquels elles peuvent compter, quels que soient leur activité et leur style de vie », précise Inès.

    Le prix de lancement est de 39 euros la paire. C’est plus cher à l’achat qu’un collant proposé dans les rayons de la grande distribution. Mais le coût d’usage peut être plus économique. Testés par une soixantaine de femmes, les collants Cygnes peuvent en effet être utilisés « plusieurs dizaines de fois ». L’idée est donc que cette mode durable soit accessible au plus grand nombre. Le premier modèle sera un collant de « 40 deniers noir avec une couvrance moyenne », ce qui correspondrait à ce qui est le plus vendu.

    La résistance d’un collant dépend de beaucoup de paramètres, comme la technique avec laquelle il a été tricoté et la qualité du fil. Les grands faiseurs sont d’ailleurs soupçonnés de choisir des fils suffisamment fragiles pour que les femmes achètent plus souvent des collants… Cygnes a pris le parti inverse : fidéliser une clientèle grâce à des produits qui durent plus longtemps, et cerise sur le gâteau, qui soient écolos. Le collant jetable devient rapidement un déchet et donc leur dispensable multiplication pose des problèmes pour l’environnement. Cygnes s’est développée dans un premier temps grâce aux fonds propres de ses deux fondateurs. Les précommandes, assurées grâce au financement participatif, permettront de lancer le début de la production. Le duo d’entrepreneurs a-t-il sollicité des aides publiques ? Non. « Toutes les personnes que nous avons contactées nous ont fait des retours très positifs mais les dossiers prennent beaucoup de temps à préparer, nous avons préféré nous concentrer sur le développement de notre entreprise », précise Axel.

    Cygnes fait partie de ces jeunes entreprises du textile, comme Asphalte, qui se développent grâce à des campagnes de communication sur les réseaux sociaux. Elles mettent en scène leurs créateurs qui incarnent leurs produits et cimentent des communautés de fans. La distribution se fera donc dans un premier temps par Internet mais les entrepreneurs envisagent également une vente en magasins physiques.

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  • Présentée pour la première fois lors du défilé pour le printemps-été 2020, la collab' Mugler x Wolford a redonné aux collants leur aura luxe tout en leur donnant une place de choix dans la pop culture. La bonne nouvelle ? Vous pouvez les avoir vous aussi.

    On les a vu portés par Louis Pisano lors du Festival de Cannes 2021 mais aussi dans le reboot de Gossip Girl, série au potentiel mode qu'on ne peut nier.

    Il s'agit bien entendu des collants Mugler by Wolford. Une collaboration de haut vol qui redonne aux collants leur rang d'accessoires iconiques de la maison Mugler.

    Mugler x Wolford, les collants du désir

    Le collant est un accessoire indispensable de l'automne-hiver. Autour de lui, c'est tout autant de fantasmes et d'idées reçues qui se propagent faisant de lui un élément reconnaissable de nos cultures occidentales.

    Et c'est Mugler, par le biais de son nouveau directeur artistique Casey Cadwallader, qui a réinsufflé un peu de sensualité aux collants lors de son défilé pour le printemps-été 2020.

    Hormis les images du défilé, on se souvient notamment du post Instagram de Bella Hadid qui montrait les coulisses du défilé, mettant en lumière une paire de collant qui dessine le contour des fesses et suit la ligne des jambes, allongeant la silhouette.

    Plus qu'une paire de collants graphique et résistante, cette collaboration Mugler x Wolford utilise une technologie innovante de par sa construction galbante et sa coupe sculptante. Les coutures noires à l’avant et à l’arrière due ce modèle déjà iconique subliment les contours naturels du corps tout en procurant une finition mate et une sensation seconde peau.

    Bref, il y a fort à parier que l'on retrouvera cette paire de collant dans le dressing des célébrités autant que des afficionados de mode.

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  • Recyclés et biodégradables, les collants se tissent un avenir plus durable

    On parle souvent du jean comme du vêtement le plus polluant de notre dressing, mais les collants génèrent eux aussi des montagnes de déchets, désastreux pour la planète. Un problème que les acteurs de la mode prennent progressivement à bras-le-corps via le recyclage, la consigne, et plus récemment la décomposition en fin de vie. Dernière en date, la marque Hēdoïne lance une collection de collants associant résistance et fils biodégradables pour réduire durablement son impact sur l'environnement.

    Quelque 104 millions de collants sont jetés en France chaque année, d'après les chiffres communiqués par l'association Halte à l'Obsolescence Programmée (HOP), sachant que pas moins de 130 millions de paires sont dans le même temps commercialisées. Un chiffre qui grimpe à 8 milliards dans le monde, et qui laisse deviner les tonnes de déchets engendrées par l'une des pièces stars du dressing féminin. A l'heure où l'industrie de la mode tente de réduire son impact environnemental, la question de la gestion de ces déchets ne pouvait que s'imposer, tout comme sa réponse : recycler, consigner, et se tourner vers des fils biodégradables pour permettre aux collants de se décomposer en fin de vie.

    C'est ce que propose aujourd'hui la marque Hēdoïne avec toute une collection de collants 30 deniers associant sa technologie ultra-résistante, infilable, à du nylon biodégradable, pas à 100% mais à 85%; ce qui permet tout de même de voir les collants se décomposer en matière organique entre 3 à 5 ans, contre plusieurs décennies pour des collants classiques. Tout a été pensé pour réduire le gaspillage. Un problème important quand on sait que les collants ne dépassent pas les trois utilisations pour plus de 40% des femmes, d'après une étude quantitative et qualitative menée par HOP avec pas moins de 3.000 retours consommateurs.

    Notons que Hēdoïne n'est pas la première marque à expérimenter les collants biodégradables; les pionnières en la matière étant deux Françaises installées à Londres. Sophie Billi-Hardwick et Marie Bouhier ont toutes deux fondé la marque Billi London qui a récemment dévoilé "le seul et premier collant au monde avec une biodégradation accélérée en décharge". Durables et écoresponsables, les collants se décomposent en 5 ans seulement en décharge. Une initiative qui semble avoir ouvert la voie pour des collants plus durables.

    Le recyclage et l'upcycling

    Si les collants biodégradables apparaissent comme "LA" solution la plus efficace pour réduire l'impact de cet accessoire mode incontournable, d'autres marques oeuvrent également pour limiter le gaspillage. En septembre 2020, on vous parlait des initiatives de deux marques engagées : Rev Society et Atelier Unes. La première propose notamment des collants en fils recyclés à partir de déchets industriels, tandis que la seconde s'est concentrée sur des collants recyclés et consignés, un procédé qui consiste à restituer le produit en fin de vie en vue d'être transformé en chouchou.

    Connu pour être l'une des pièces les plus polluantes de notre dressing, le collant pourrait s'inscrire à terme comme un modèle en matière de mode éco-responsable - ou presque.

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  • SOUVENT MAL JUGÉS, LES COLLANTS RÉSILLE N'EN SONT PAS MOINS UN PIÈCE MODE INCONTOURNABLE. POURTANT, ON PEUT ÊTRE ÉLÉGANTE ET TENDANCE AVEC DES COLLANTS RÉSILLE. ON VOUS DIT QUELLE TENUE PORTER AVEC DES COLLANTS RÉSILLE.

    collant resillePorter des collants résille ? Un véritable défi ! Cet accessoire très féminin, sexy et glamour peut viré au vulgaire et à la faute de goût pour peu qu'on ne sache pas comment le porter. Pour éviter l'impair, on vous donne quelques conseils de style et idées de tenues pour porter des résilles avec élégance !

    Comment être tendance et élégante avec des résilles ?

    On le sait bien, en matière de mode, les tendances se font et se défont. Et les collants résille ne font pas exception : ils reviennent régulièrement dans les bonnes grâces des fashionistas, saisons après saisons. Le hic c'est qu'avec les collants résille, la fashion faux-pas n'est jamais trop loin : trop sexy, trop gothique, trop grunge, trop vulgaire ... Les porter avec chic et élégance relève du défi. Mais on peut tout à fait enfiler ces jolis collants sans faire d'erreur. Le secret ? Jouer les contrastes ! Associer les résilles à une robe ample - comme un robe pull ou une robe sweat - et/ou des chaussures plates : qu'il s'agisse de sandales pour l'été ou de bottines dès l'automne ! A éviter ? L'association avec une robe trop moulante ou trop sexy qui peut vite virer au look un peu vulgaire et pas franchement élégant ; de même que l'association collants résille et bottes cuissardes pas facile à adopter au quotidien ou à assumer en soirée. On évite aussi les résilles sous le jean troué, très tendance il y a quelques temps, l'option reste réservée aux plus jeunes car ce look un peu grunge ne convient pas franchement à tout le monde !

    Avec quelle tenue porter des collants résilles ?

    En ce qui concerne le choix des collants résilles, on préférera choisir un modèle de résilles à petites mailles. Plus les mailles sont petites, plus il sera facile d'assumer son collant ! A l'opposé, les résilles à grosses mailles ne sont pas toujours flatteuses et peuvent donner l'impression d'être saucissonnée dans son collant ! Pour autant, elles ne sont pas proscrites alors on n'hésite pas à oser ces collants avec un look à l'opposé, plein de douceur et de romantisme !

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  • L’été peut être une drôle de saison pour porter des collants, mais il y a en fait plusieurs raisons pourquoi tu devrais adopter cet accessoire essentiel même durant les mois plus chauds.

    Comme toutes les autres saisons, les collants peuvent transformer ton look instantanément, mais il y aussi d’autres raisons qui te donneront envie de faire le plein de collants cet été.

    Voici 5 raisons pour lesquelles tu devrais adopter les collants en été !

    1. Ils feront bonne impression

    On porte encore des pantalons en été, surtout lors des soirées fraîches, alors pourquoi se contenter de cette option quand tu pourrais faire encore meilleure impression avec une paire de collants unique ? Les collants te permettront de créer des tenues tendances durant tout l’été.

    2. Ils te garderont au chaud au boulot

    Il fait peut-être chaud dehors, mais au bureau, il fait toujours froid ! Continue de porter tes robes et jupes préférées en enfilant une paire de collants en arrivant au boulot. Garde une paire dans ton sac ou à ton bureau pour toujours en avoir une sous la main.

    3. Ils te sauveront quand tu n’as pas envie de te raser

    Sérieusement, qui a le temps de se raser tous les jours durant l’été ? Heureusement, les collants te permettront de passer quelques journées de plus sans avoir à te raser, surtout si tu es pressée. Évite les pantalons et continue de porter tes jolies robes d’été en les agençant avec des collants semi-transparents.

    4. Ils préviendront la friction

    Je suis une fière membre du club des cuisses qui frottent, mais ça ne veut pas dire que je ne trouve pas ça embêtant durant l’été. Pendant la chaude saison, nos cuisses peuvent facilement frotter ensemble et causer de la friction, ce qui est vraiment inconfortable. Préviens la friction et opte pour des collants cette saison. Tes cuisses te remercieront !

    5. Ils préviendront les ampoules aux pieds

    Il y a tellement de jolies paires de sandales et de talons hauts pour l’été, mais elles ne sont malheureusement pas toujours confortables. Pour éviter que tes chaussures ne te donnent des ampoules, porte-les avec des collants. En plus, ils protégeront ton pédicure !

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  • Il colle aux jambes des femmes depuis plus de quarante ans. Si le collant a été inventé en 1959, c'est l'apparition de la minijupe, vers 1965, qui l'a rendu indispensable à la garde-robe de la femme moderne. La mini-jupe a rendu le collant indispensable Steeve Iuncker-Gomez.

    Aujourd'hui, les marques rivalisent d'innovation pour renouveler, tous les six mois, leur assortiment. Conseils d'achat pour ne pas perdre le fil.

    Une question de taille.

    Le premier point sur lequel il ne faut pas se tromper c'est la taille. En la matière, les fabricants suivent des normes européennes. Les uns se basent sur le poids et la grandeur en élaborant un tableau à double entrée, figurant sur l'emballage. Les autres, ajoutent à ses deux mesures, le gabarit (CS, S, M, L) la taille confection (36, 38, 40 etc.), ainsi que la pointure. En regroupant toutes ces données, la consommatrice doit pouvoir trouver chausse à sa jambe.

    La coupe, donnée aléatoire.

    Si les tailles sont standards, il n'en va pas de même pour les coupes. En effet, chaque marque met dans la confection de ses collants une empreinte personnelle. Les largeurs de cuisse, de mollet ou de hanche peuvent varier d'une griffe à l'autre. A chaque femme de trouver celle qui correspond à ses galbes.

    Voile ou mousse?

    La texture d'un collant dépend du tricotage, du traitement des fils et des matières premières utilisées. Les plus courantes étant les polyamides, l'élasthanne, le coton et plus rarement la soie. La maille dite mousse ou crêpe est particulièrement confortable surtout lors de l'enfilage du collant. Il ne comprime pas la jambe et s'adapte facilement à ses formes. Le voile, plus fragile que la mousse, mais plus fin et distingué, exige une manipulation soignée. Un ongle mal limé lui est fatal.

    Les Lycra.

    Depuis les années 1990, l'ajout d'élasthanne, a permis une nouvelle génération de collants, appelé les Lycra, du nom d'une marque déposée. Ils épousent parfaitement le corps. L'aspect est plus brillant.

    Les cosmétiques.

    En plus de coller à la mode, désormais, les fabricants explorent le domaine de la cosmétique et de la santé. Ils proposent par exemple des collants exerçant une légère pression, selon le principe des bas de soutien. Ces derniers, disponibles qu'en pharmacie soulagent les jambes lourdes. Certains modèles présentent, au niveau de la plante des pieds, une structure massante. D'autres promettent un effet hydratant.

    Attention: ces «plus» peuvent se transformer en «moins»: le collant glisse ou grince à chaque pas.

    Le haut de gamme.

    Une ceinture souple, plus ou moins large, des coutures plates, des finitions à la main, un gousset (empiècement à l'entrejambe) rembourré: en matière de collants, le luxe se niche dans les détails.

    Gardez la boîte.

    Un bon conseil, quand un modèle vous sied, conservez l'emballage. Il aidera la conseillère en vente à retrouver dans les nouvelles collections, le produit correspondant.

    Attention: sur des best-seller les changements se limitent souvent au seul packaging.

    Quels deniers choisir?

    Les deniers (D ou Den), sont toujours indiqués sur les emballages de collants. C'est une unité de mesure correspondant au poids en grammes pour 9000 mètres de fil.

    Les décitex, peuvent également être mentionnés. Il s'agit du poids en grammes pour 10 000 mètres de fils. Deniers et décitex, déterminent l'épaisseur du fil utilisé lors du tricotage du collant, et donc la finesse et la transparence de celui-ci.

    Entre 8D et 15D: voile très fin. C'est une qualité pour l'été.

    Entre 20D et 30D: Ce sont les épaisseurs les plus courantes pour l'hiver.

    Entre 60D et 70D: Les collants sont opaques.

    Les hommes prennent le voile. Ils en ont rêvé, Gerbe l’a fait.

    La marque de bas et collants haut-de-gamme, sort une collection spécialement destinée aux hommes. L'enseigne française n'a fait que répondre à l'attente des messieurs qui demandaient depuis longtemps des collants adaptés à leur morphologie. «Jusque-là, ils se fournissaient chez les femmes» précise

    Annick Desamy chez Gerbe. Dès mars, ces clients pourront s'offrir soit un modèle opaque 70 Den, noir, avec ou sans pied, soit une version voile, 20 Den, mat et transparent. Ces derniers sont destinés aux élégants qui n'aiment avoir la jambe nue sous un bermuda. Alors que les modèles opaques s'adressent aux sportifs, mais également aux personnes qui effectuent des travaux à l'extérieur en hiver.

    Les principales différences ont été portées à la ceinture tricotée et non rapportée, large et confortable. La culotte porte un empiècement avant et arrière. Elle prévoit une ouverture transversale sur le devant.

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  • Drôlement malins, les collants de maintien qui massent nos gambettes du matin au soir. Epais ou fin, chocolat ou myrtille, ils sont désormais aussi beaux qu'agréables. On en veut !

    Vingt millions de femmes sont debout les trois quarts de la journée

    Ces piétinements favorisent l'insuffisance veineuse qui se traduit par des lourdeurs, des gonflements et des varices. Certes, la fréquence des troubles vasculaires augmente avec l'âge, passant de 34 % entre 45 et 50 à 40 % entre 55 et 60. Mais les médecins notent qu'ils apparaissent de plus en plus tôt, atteignant aussi les très jeunes femmes (15, 25 ans) lorsque facteurs héréditaires ou hormonaux et facteurs déclenchants (soleil, station debout, vêtements serrés...) se conjuguent.

    Ils préviennent lourdeurs et oedèmes

    Pour éviter que les simples sensations de fatigue, les lourdeurs, les oedèmes ou les crampes nocturnes ne se transforment progressivement en insuffisance veineuse chro-nique, il existe deux moyens efficaces. La marche avant tout et, d'une manière générale, les sports doux et réguliers, qui permettent de tonifier les parois veineuses et facilitent la circulation sanguine grâce aux contractions musculaires.

    Il faut savoir que l'intérieur de nos veines est garni de petites valvules, des sortes d'écluses naturelles. Celles-ci empêchent le sang de refluer vers les pieds sous l'effet de la pesanteur et facilitent son retour vers le coeur. Or, lorsqu'on ne marche pas assez - c'est-à-dire lorsque les muscles de nos mollets ne se contractent pas suffisamment - la pression sanguine s'accroît alors dans les parties inférieures des jambes. Et, si les veines sont de mauvaise qualité, elles se dilatent et les valvules se ferment mal.

    Pas le temps de marcher tous les jours, ni d'aller à l'aquagym deux fois par semaine ? Protégez et soutenez vos jambes, et donc vos veines, par des collants, des bas ou encore des mi-bas, des chaussettes de maintien ou de contention.

    Effet maintien ou contention ?

    Les produits « de maintien ». Ils ne font pas l'objet d'une prescription médicale, ne sont pas pris en charge par la Sécurité sociale et ne correspondent à aucun cahier des charges. On les trouve dans les circuits habituels de vente des bas et collants. Suivant la pression qu'ils exercent sur nos jambes, les collants de contention, prescrits par le phlébologue ou l'angiologue, entrent dans des clas-ses différentes allant de 1 à 4.

    La contention. Elle s'applique uniquement aux collants, bas et chaussettes prescrits par ordonnance, vendus en pharmacie, remboursés, et répondant aux contraintes d'un cahier des charges extrêmement précis établi par les Caisses d'assurance maladie. Notez encore que ces produits spécifiques n'ont pas fait l'objet de déremboursement, con-trairement aux médicaments veinotoniques. On ne peut les acheter que dans les espaces pharmacie.

    La classe 1 est la pression la plus légère: 10 à 15 mm de mercure (le millimètre de mercure est l'unité de mesure utilisé pour la pression... comme le mètre pour les unités de longueur et le kilo pour les mesures de poids). Elle s'adresse aux femmes qui n'ont pas de varices mais qui sont toujours debout, prennent l'avion, portent des bottes ou sont enceintes. Leurs chaussettes font des marques sur les chevilles.

    Les collants de la classe 2 (la majorité des ventes) empêchent l'insuffisance veineuse de s'aggraver. Ils s'adressent aux femmes qui ont quelques varices, souffrent de lourdeurs. Plus contensifs (15 à 20 mm de mercure), ils sont davantage prescrits pour éviter les thromboses (phlébites) ou leur récidive. Ainsi que les oedèmes, et les troubles trophiques ou ulcères variqueux. A porter donc après toute intervention chirurgicale. Très efficaces également pour les trajets de longue durée en avion.

    Les bas et collants de la classe 3 sont plus bien « musclés » (20 à 36 mm de mercure). Ils sont principalement indiqués aux femmes ayant une insuffisance veineuse sévère, avec des varices importantes au risque de thrombose élevé, ou après un incident vasculaire. Ainsi qu'à celles qui ont les jambes gonflées en permanence.

    Quant à la classe 4, elle est rarement prescrite par les médecins et concerne les personnes ayant une maladie veineuse grave pour éviter notamment les ulcères variqueux.

    Enfin, la plupart des collants de « maintien » offrent le même confort que les produits médicaux de la classe 1, c'est-à-dire entre 8 et 14 mm de mercure, et ont les mêmes indications.

    Contensif ne veut pas dire épais

    Vilains, « mémé », « orthopédiques », les collants de contention ? Pas nécessairement parce qu'ils n'ont pas besoin d'être épais pour exercer une pression sur nos veines. Cela rend le tissage plus solide, c'est tout. En fait, le petit « D » suivant le chiffre mentionné sur les collants signifie denier ou désormais decitex (unité de mesure d'épaisseur du fil). Plus il est épais, plus il présente de deniers, et inversement. Par exemple, un fil moyennement épais (70 deniers) donnera un collant très solide assez opaque. Inversement, un fil très fin (15 deniers) sera fragile mais fin et transparent.

    Or, une même contention peut être réalisée avec un fil fin ou plus épais, car c'est la technique du tricotage qui permet d'obtenir une pression dégressive, plus forte en bas qu'en haut, grâce aux aiguilles, à une maille plus ou moins serrée... Et pas à l'épaisseur du fil !

    Ils font un bien fou !

    Grâce à la fibre Lycra® et aux microfibres, la plupart des collants sont devenus doux, confortables, avec de jolies couleurs. Pour les modèles de contention, médicaux, adressez-vous aux pharmacies ayant l'agrément orthopédie : vous pourrez les essayer avant de les acheter. Pour ces collants, le prix indiqué est celui du remboursement par la Sécu. Chaque pharmacien étant libre d'appliquer le tarif qu'il veut.

    Pour un soutien médical

    Contention colorée

    Un collant à maille fine très efficace. Et joli avec un nouveau coloris Chocolat. Remboursé. Venoflex Secret, Thuasne, 22,40 euros. Pharmacies.

    Mi-Bas pression légère

    Ce ne sont pas des mi-bas mais les premières vraies chaus-settes de contention. Remboursées. Solegg, Innothera, (5 couleurs), 22,40 euros. Pharmacies.

    Anti « gonflette »

    Un soutien dégressif pour les jambes et une maille tricotée serrée pour un effet ventre plat garanti.Non remboursé. Collant Tentation, 70 deniers, Laboratoires Scholl, 12 euros. Pharmacies.

    Pour un maintien grand confort

    - Cosmétique

    En plus d'un drainage lié à un tricotage dégressif, le bien-être est obtenu par des principes actifs intégrés microencapsulés à la fibre, qui stimulent la circulation sanguine. Body Tonic Cosmetiq, Dim, 12 euros. Grande distribution.

    - Tout en finesse

    Un collant de maintien hyper fin (25 deniers). Avec trois points de contention dégressive, des chevilles aux mollets. ActiWell, Well, (Noir, Ibiza, Gazelle), 5,90 euros. Grande distribution.

    - Confort Sexy

    Il offre un confort extrême, malgré un soutien veineux important, et une découpe ultra-féminine. Existe en grande taille. Miss W Absolute Support, Wolford, 28 euros. Dépositaires agréés.

    - Tonique au gingembre

    Il agit sur la circulation sanguine grâce à des extraits de gingembre et de karité encapsulés dans ses mailles. Jambes Actives, Le Bourget, (noir, beige, doré), 12,24 euros. Magasins agréés.

    Plus de confort si...

    Vous les enfilez les jambes en l'air, afin qu'il y ait le moins de pression sanguine possible dans les jambes. Introduisez le pied le plus loin possible avant de tirer le collant sur la jambe sans brusquerie.

    Vous les lavez en machine à 40 °C maxi. De préférence avec une lessive pour textile délicat, et surtout sans adoucissant. Faites-les sécher à l'air libre (le séchoir électrique casse les fibres), mais jamais sur le radiateur.

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  • Lecture critique du rapport présenté par l'association HOP (Halte à l'obsolescence programmée) le 15 mai 2018.

    Les collants sont-ils délibérément fragilisés par leurs fabricants, en application d'une politique d'obsolescence programmée ? Un grand nombre de journaux l'ont prétendu dernièrement, dans le sillage de France Info. Le 15 mai 2018, le média public s'était enorgueilli d'être le premier à rendre compte d'un rapport présenté à ce sujet par l'association HOP. La crédulité avec laquelle nos confrères ont rapporté ces accusations ne leur fait pas honneur.

    LA NOSTALGIE DU TEMPS JADIS

    C'était mieux avant, clament, en substance, les auteurs de ce document. « Dans son étude, l'association prouve que les collants étaient beaucoup plus résistants il y a plusieurs années », croient savoir nos confrères de Sciences et Avenir. « En effet », expliquent les rapporteurs, « de nombreux témoignages confirment la grande robustesse des produits conçus il y a des années ». Les témoignages effectivement mentionnés, assimilés à des preuves dans un magazine réputé scientifique, sont au nombre de deux. Une femme exprime sa satisfaction des collants hérités du temps jadis : « Je n'en achète plus depuis que ma grand-mère m'a donné les siens – qui datent de sa jeunesse, c'est dire leur durée de vie ! » L'autre témoin n'en est pas vraiment un, puisqu'il en cite un autre – en l'occurrence, sa grand-mère : « Mes premiers collants en nylon, c'était formidable. Les collants en soie se filaient pour un oui ou pour un non, alors que le nylon, c'était indestructible (et beau et brillant). » C'est en fait une grand-mère archétypale qui apparaît ici, sans véritable ancrage dans le temps ; nulle précision n'est donnée quant à l'époque où elle vivait.

    Concernant les collants vendus aujourd'hui, HOP invoque les résultats d'un sondage que ses militants ont eux-mêmes réalisé. Leurs conclusions ne sont pas inintéressantes, mais cette enquête n'a pas été menée dans les règles de l'art : les quelque trois mille personnes ayant répondu semblent l'avoir fait spontanément, directement auprès de l'association. Les auteurs de ce rapport expliquent s'être appuyés également sur « une dizaine d'entretiens et communications avec des experts textile, des vendeurs, des juristes, des fabricants et chimistes ». Au regard des moyens vraisemblablement modestes de cette association, ce n'est peut-être pas si mal ; mais dans l'absolu, cela ne pèse pas grand-chose.

    UN COMPLOT ROYALISTE !

    Aucun historien ne semble avoir été convoqué par les rapporteurs. Pourtant, racontent-ils, « si la famille du Pont de Nemours n'avait pas été royaliste, nous n'en serions pas là ». « En effet », expliquent-ils, « au moment de la Révolution française, Pierre Samuel du Pont de Nemours, fervent soutien du roi de France a, in extremis, sauvé sa tête en s'exilant aux États-Unis ». Ce sont toutefois ses héritiers qui focalisent les critiques : « Dupont de Nemours se serait-il appliqué dans les années 1940 à réviser la formule originale du bas nylon en diminuant les quantités d'additifs protecteurs du tissu afin de réduire leur solidité et d'augmenter la fréquence d'achat ? » « Probablement », répond HOP, sans autre explication. Cette accusation est pourtant réfutée sur Wikipédia : « aucune preuve ne vient appuyer ce changement de formulation », affirment ses contributeurs.

    Qu'en est-il à l'heure actuelle? « Le nylon serait-il à dessein fragilisé ? » La question est évidemment posée par les rapporteurs. « En l'état », regrettent-ils, « faute de lanceurs d'alerte, nous ne connaissons pas les quantités et les compositions exactes des intrants chimiques utilisés par les fabricants, informations hautement confidentielles et protégées par le secret industriel, ce qui ne nous permet pas de démontrer l'obsolescence programmée dans le cadre d'une procédure judiciaire ». De leur point de vue, « le doute reste cependant tout à fait légitime ». Pourquoi ? Parce que « de telles pratiques sont possibles ». Tout simplement. L'obsolescence programmée des collants est même jugée « probable étant donné que des additifs chimiques sont présents pour jouer sur la résistance ou la coloration, et que l'omerta reste de mise sur les dosages ». Quel intérêt les industriels auraient-ils à recourir à de telles pratiques ? « Dans un monde concurrentiel, il faut savoir se démarquer, soit par le prix, soit par la qualité – soit les deux », rappellent les militants de l'association HOP, rattrapés par le bon sens. Dès lors, si un fabricant pouvait produire des collants de meilleure qualité pour moins cher, en faisant l'économie des produits chimiques prétendument destinés à les fragiliser, pourquoi s'en priverait-il ? Bien que des talons plats figurent sur la première page du rapport, on nage en plein fantasme !

    LES CONSOMMATEURS ARBITRENT

    Les rapporteurs s'interrogent naïvement : « Au nom de quelle invraisemblable logique, dans un siècle aussi technologique que le nôtre où les voitures sont en passe d'avancer toutes seules et où même les tissus sont intelligents, devrions-nous perdre temps et argent à traiter ce vêtement si quotidien comme un objet rare et précieux ? » Or tout est toujours affaire de compromis, même dans les domaines les plus pointus : l'avion de combat le plus cher au monde, le F-35 produit par Lockheed-Martin, privilégie la furtivité aux dépens de la maniabilité en combat rapproché, par exemple. Paradoxalement, les auteurs du rapport semblent en avoir conscience : « la matière respectueuse de l'environnement qui viendrait remplacer le nylon et l'élasthanne n'existe pas », reconnaissent-ils, « même si des recherches sont en cours – peu concluantes pour l'instant » car « rien pour l'heure ne donne de résultats équivalents à la souplesse et au confort obtenu avec ce mélange nylon-élasthanne, que l'on ne sait pas recycler aujourd'hui pour en refaire du fil ».

    « Ce qui, à coup sûr, a fragilisé le collant d'aujourd'hui », admettent-ils, « c'est l'équation impossible entre un prix trop bas, une extrême finesse et la disparition de la fameuse couture ». Une disparition qui répondait à une réelle demande : « enfiler un bas-couture et faire en sorte que celle-ci soit alignée bien droite obligeait, a priori, à pas mal de contorsions », rapportent les militants de l'association HOP. « La plus grande proportion de nos répondants semble vouloir cibler un compromis entre esthétique et qualité avec la tendance des collants semi-opaques », précisent-ils par ailleurs. Autrement dit, ce sont les arbitrages des consommateurs qui sont en cause.

    LE BEURRE ET L'ARGENT DU BEURRE

    Certes, observent les rapporteurs, « les marques d'entrée de gamme reçoivent des notes de durabilité bien inférieures aux marques premium ». Cependant, déplorent-ils, « aucune offre sur le marché des grandes marques ne semble correspondre aux attentes des consommateurs d'aujourd'hui en matière de durabilité ». Cela n'a rien d'étonnant, puisqu'ils réclament manifestement le beurre et l'argent du beurre. « Nos répondants déclarent dépenser environ 9 euros en moyenne pour une paire de collants. Mais ils seraient prêts à monter jusqu'à 17 euros (presque le double) pour une paire "durable". » Une somme suffisante? Dernièrement, une entreprise américaine, Sheerly Genius, a lancé une opération de financement participatif avec la promesse de proposer des collants à la résistance exemplaire ; au prix annoncé de 65 euros la paire…

    Cela étant, d'ores et déjà, « allant de 1 à 80 euros, voire plus, la palette de choix est immense », constate l'association HOP. Mais les clients « ne se tournent pas pour autant massivement vers les collants de meilleure qualité : les parts de marché des marques les plus durables […] restent faibles par rapport à certains mastodontes low cost ». Les rapporteurs expliquent ce phénomène « par une très grande défiance des consommateurs » : de leur point de vue, « le problème n'est pas tant celui du prix, mais de la confiance dans les marques vis-à-vis de la durabilité ». Dans cette perspective, l'écho médiatique donné à leur thèse fantasque d'une obsolescence programmée des collants ne va pas arranger les choses – au contraire.

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  • À Autun, la célèbre marque de lingerie Dim cherche un repreneur

    Le géant américain Hanes souhaite se séparer de Dim. Les salariés de l’entreprise installée à Autun, en Saône-et-Loire, sont inquiets. 

    Coup dur pour les salariés de Dim à Autun, en Saône-et-Loire. Le géant américain Hanes (Playtex, Wonderbra), actuel propriétaire de la célèbre marque de lingerie, envisage de se séparer de sa filiale européenne. Créée en 1956 sous le nom "Bas Dimanche", Dim était à l’origine une petite société fabriquant des bas à petits prix, et se revendiquait première marque de sous-vêtements française. En 2014, elle était vendue à Hanes et perdait dans le même temps 265 emplois.

    Des salariés et des syndicats inquiets

    Aujourd’hui, les employés et les délégués syndicaux s’inquiètent à nouveau pour l’avenir. En cette période de pandémie et de contexte mondial peu favorable, de nombreuses questions restent sans réponse : qui va être le repreneur ? Dans quelles conditions la marque va-t-elle être rachetée ? Cyril Raguin, le directeur technique de Hanes se veut rassurant. "On a plus que jamais confiance en notre capacité à attirer les investisseurs. Nos marques sont des marques leaders", déclare-t-il. Pour lui, ni Dim, ni ses collaborateurs ne sont "remis en question". L’opération devrait prendre entre 9 et 18 mois. La municipalité d'Autun assure qu'elle suivra attentivement le dossier. 

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