• Des jambes bronzées pour la journée : c’est ce que propose L’Oréal Paris avec ce gel teinté. Un concept qui semble faire l’unanimité parmi nos lectrices.

    Ce qu’en dit la marque : moins difficile à appliquer qu’un autobronzant et plus efficace qu’une paire de collants, le Gel Teinté Sublime Bronze One Day pare instantanément les jambes d’un voile coloré transparent à effet hâlé. Se fondant à toutes les carnations, sa formule hydratante au caramel rehausse leur couleur naturelle, se rince à l’eau et au savon, ne contient pas de DHA et parfume délicatement la peau. On aurait tort de s’en priver…Dim.

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  • L'Endermologie est une technique exclusive et non invasive qui permet de remodeler votre silhouette, de lisser la cellulite et d'améliorer globalement la tonicité de la peau. A l'origine, l'Endermologie servait à traiter les cicatrices, les brûlures et les tissus musculaires endommagés avant qu'on ne lui découvre une autre vertu surprenante : la réduction de la cellulite et la perte de centimètres sur les zones traitées.

    Comment cela fonctionne-t-il ?
    Le soin est appliqué par un professionnel, à l'aide d'une tête de traitement équipée de rouleaux indépendants et motorisés. Grâce au palper-rouler motorisé ainsi reproduit, la circulation veineuse et lymphatique est relancée, les toxines sont éliminées.

    Stimulés, les fibroblastes secrètent du collagène et de l'élastine. La peau est rajeunie, visiblement plus éclatante. Les rouleaux motorisés s'appliquent sur l'ensemble du corps en insistant sur les zones qui nécessitent un traitement plus approfondi. Lors du soin, le patient revêt un collant intégral (LPG Bodywear) afin de préserver sa pudeur et d'éliminer la gêne éventuelle due à la pilosité.

    L'aspiration contrôlée soulève délicatement la peau et la fait rouler pour masser en profondeur les zones à traiter, augmentant ainsi la microcirculation sanguine de la peau de 400 % (Mesures Laser Doppler) et la circulation lymphatique de 300 % (mesures Lymphoscintigraphie). Avec l'étirement et la restauration du tissu conjonctif, les toxines sont expulsées et, par drainage, la rétention anormale des fluides est résorbée.

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  • Le secteur de la lingerie n'en finit pas de lutter pour sa survie en multipliant les suppressions d'emplois

    Le déclin de la fabrication de lingerie en France semble inexorable, comme son corollaire, la litanie des suppressions d'emplois dans ce secteur. Mardi 13 avril, au siège de Levallois-Perret, la direction du groupe DBA - qui détient notamment Dim, Playtex, Wonderbra, Lovable... - a annoncé lors de deux comités centraux d'entreprise la suppression de 142 postes sur 240 chez Playtex France. Ce qui passera par "un désengagement du site administratif de la Tour-du-Pin" (Isère) et la "reconfiguration" des forces commerciales. La direction de l'entreprise, qui appartient au fonds américain Sun Capital Partners, souhaite éviter tout licenciement sec en proposant d'importantes mesures de reclassement.
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    Dans l'UE, 1,5 milliard de slips et culottes importés

    Déficit commercial. Les importations de lingerie féminine dans l'UE ont représenté 3,7 milliards d'euros en 2008, selon Eurostat. Vu les faibles exportations, le déficit commercial s'est élevé à 3 milliards d'euros en 2008. Les principaux fournisseurs sont la Chine, le Sri Lanka, la Tunisie et la Turquie.

    Produits importés. En 2008, l'UE avait importé 550 millions de soutiens-gorge, 1,5 milliard de slips et de culottes, 312 millions de vêtements de nuit et 182 millions de maillots de bain.
    Sur le même sujet
    Créé en 1930 à Bellegarde-sur-Valserine, Lejaby emploie 653 personnes en France (capture écran du site de la marque).
    Les faits Le fabricant de lingerie Lejaby délocalise et supprime 197 postes

    Le groupe DBA France, dont le chiffre d'affaires a chuté de 25 % en cinq ans à 725 millions d'euros fin juin 2009, ne compte plus aujourd'hui que 2 000 salariés. Ils étaient 5 000 en 1989. Acheté en 2006 par Sun Capital à l'américain Sara Lee, Dim a délocalisé au fil des années la quasi-totalité de sa production de lingerie en Roumanie. Si bien que sur son site historique d'Autun (Saône-et-Loire), ne sont plus fabriqués que des collants et des mi-bas. Cette usine reste toutefois le principal site de tricotage en France, avec "quelque 60 millions de paires de collants par an", précise François Riston, le directeur général de DBA France.

    Chez Playtex, la lingerie, qui souffre d'une image vieillotte, est fabriquée dans des pays où la main-d'oeuvre est moins chère. M. Riston ne cache pas "la situation d'extrême difficulté" de cette marque, qui a perdu 7 millions d'euros en 2009, tandis que "Dim fait face à une érosion significative de ses résultats". DBA a cumulé 42 millions d'euros de pertes depuis mi-2006, dont 36 millions imputables à Playtex.

    La direction préfère mettre DBA à un régime sec pour mieux se focaliser sur l'innovation technologique et la publicité, dont les dépenses devraient doubler en Europe d'ici à trois ans. Au grand soulagement des syndicats qui redoutaient un plan social chez Dim, le niveau d'emploi y sera maintenu et l'usine d'Autun devrait devenir "la tête de pont du groupe DBA en Europe, dans le cadre d'une organisation par métier et non plus par marque". Tout en continuant la production de collants, ce site, auquel sera ajoutée une centaine de machines, est appelé à devenir un centre de développement de produits (chaussant, lingerie, sous-vêtements pour hommes).

    Les difficultés de DBA ne sont pas isolées. Lundi 12 avril, la direction de Lejaby a confirmé la fermeture de trois de ses quatre ateliers dans l'Hexagone - ceux de Bourg-en-Bresse et Bellegarde-sur-Valserine (Ain) et Le Teil (Ardèche), ainsi que la suppression d'un tiers de son effectif (197 emplois sur un total de 629). Racheté en 2008 par l'autrichien Palmers, Lejaby ne conservera donc plus que son siège à Rillieux-la-Pape (Rhône) et le site d'Yssingeaux, qui deviendra pilote en matière d'innovation.

    Constat. Le site autunois est considéré comme étant un acteur majeur de l'économie de la ville et du bassin. Bonne nouvelle. Certes, c'en est une pour l'ensemble des Autunois à l'annonce mardi par le président du groupe DBA - Dim Brands Apparel -, Christian Duval, du renforcement de Dim Autun et du maintien de l'emploi. Une ville qui voit ainsi, l'un des fleurons de son industrie passer.

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  • En plus de tenir chaud, le collant permet de varier son look au gré de ses envies

    Accessoire féminin par excellence, le collant permet de montrer ses jambes tout au long de l'année. Selon sa matière, sa finesse et ses motifs, il peut rendre une tenue classe, sexy, originale, voire carrément excentrique. A vous d'en jouer, selon les circonstances et, surtout, vos envies.

    Quelle matière?

    Les collants sont tricotés à partir de fibres de différentes matières. Les plus simples et les moins chers sont en général en nylon (polyamide). Mais ils sont pour la plupart composés de plusieurs fibres: élasthanne (dont la marque déposée Lycra), coton, laine. Chacune de ces fibres apporte au collant ses propres spécificités:

    - L'élasthanne a la propriété de pouvoir être étiré jusqu'à 8 fois sans subir de déformation. C'est donc lui qui donne son élasticité et sa tenue au collant.

    - Le nylon, également élastique, donne au collant sa douceur au toucher et sa transparence.

    - Le coton présente l'avantage d'être une fibre naturelle, qui apporte aux collants douceur, chaleur et solidité.

    - La laine, très chaude, est utilisée pour les collants d'hiver, très épais.

    Transparent ou opaque?

    Tendance, le collant opaque présente de nombreux avantages: en plus de tenir chaud, il est très résistant et, surtout, il protège les jambes des regards indiscrets. Et c'est grâce à lui que les plus timides n'hésitent plus - ou en tout cas moins - à adopter le short ou la minijupe en hiver.

    A l'inverse, le collant transparent donne un aspect sexy et glamour inégalable.

    La finesse d'un collant s'indique en deniers (den). Plus le nombre de deniers est faible, plus la fibre est fine, fragile et transparente. A l'inverse, plus le denier est élevé, plus le collant est opaque, résistant et chaud. «En hiver, il vous faudra au moins du 40 den pour vous protéger du froid. Les collants jusqu'à 15 den sont à réserver pour l'été», indique Bahia Hammami, vendeuse au rayon bas et collants chez Globus, à Lausanne.

    Quelle taille?

    Bien choisir la taille de son collant est important tant pour l'esthétique - quoi de plus disgracieux qu'un entrejambe qui glisse à mi-cuisses ou un collant qui plisse sur la jambe - que pour le confort. Pour ne pas se tromper, il n'y a pas d'autre choix que de se référer aux indications sur l'emballage. Chaque marque a en effet son propre système de mesure, qui rend impossible tout conseil généralisé.

    Gommer les petits défauts

    Pour le plus grand bonheur des femmes complexées, il existe toute une gamme de collants spéciaux, censés galber la silhouette. Effet ventre plat, gainant, remonte fesses... n'hésitez pas à les tester, l'effet est souvent bluffant.

    Misez sur le confort

    Etre sexy, c'est bien, mais si on doit porter des collants au quotidien, il vaut la peine d'avoir à disposition quelques paires dans lesquelles on se sent à l'aise.

    Plusieurs paramètres améliorent le confort d'un collant:

    - La taille élastique.

    - Le renforcement au niveau des talons et/ou des pointes de pieds. A éviter toutefois si on porte des chaussures ouvertes.

    - Les coutures plates à l'entrejambe et au bout des pieds: évitent les frottements désagréables.

    - La présence d'un gousset en coton à l'entrejambe: importante pour votre hygiène.

    Prudence en les enfilant!

    Pour éviter de trouer son collant en l’enfilant, quelques précautions s’imposent:

    - Limez vos ongles des mains et des pieds.

    - Hydratez votre peau, des mains comme des jambes, pour éviter de «crocher» le collant.

    - Si votre collant est très fin ou que vous ne parvenez pas à rendre vos mains parfaitement douces, enfilez des gants en coton ou en satin.

    - Asseyez-vous au moment d’enfiler le collant et déroulez-le lentement des pieds aux genoux, puis des genoux à la taille.

    Le plus prudent est de laver ses collants à la main. Si vous n’avez pas le temps pour cela, vous pouvez choisir la machine, mais en les plaçant dans un filet. Le lavage ne doit pas dépasser 30 degrés.

    Ayez toujours dans votre sac à main une paire de rechange, ou un flacon de vernis transparent. Si votre collant file au milieu d’une soirée, appliquez le vernis autour du trou afin de stopper la progression de la maille filée.

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  • Voilà, ça fait plusieurs fois qu'en faisant le ménage dans la chambre de mon fils de 15 ans, je trouve des collants cachés dans son lit.

    L'autre jour, alors qu'il était chez ma soeur, celle-ci l'a surpris nu dans la salle de bain avec une paire de collants enfilés, en train de se mettre du rouge à lèvres.

    Qu'est-ce que ça veut dire ?

    En dehors de cela, c'est un ado calme, sensible, mais très solitaire bien qu'il ait à l'école des copains et des copines de son âge.

    Je ne sais pas quoi penser. Sera-t-il travesti ? homosexuel ? transexuel ?

    Que dois-je faire ? en parler avec lui ? lui dire que je sais ce qu'il fait ?

    Merci pour vos conseils

    Réponses

    J'en suis passé par là aussi. Je suis marié avec 2 garçons (majeurs maintenant), je porte des collants fins tous les jours, depuis 25 ans, sous pantalon à l'extérieur et avec short dès que je suis à la maison et c'est mon épouse qui me les achète. Si vous avez peur d'une homosexuaité pour votre fils, ce n'est pas les quelques grammes de nylon qu'il enfile en cachette, qui feront de lui un homosexuel. Il n'y a pas plus de gays chez les hommes portant des collants que chez les autres. Il est même possible qu'il aime tellement les femmes, qu'il cherche à leur ressembler. Ou alors la démarche est toute autre, et rejoindrais un peu la mienne si j'en avais les capacités morphologiques. Comme je vous l'ai dit, je suis marié et 100% hétéro. Jamais la moindre attirance pour le même sexe, de toute ma vie. Je déteste même les films pornos car voir des pénis en action, ça ne m'attire pas du tout. Par contre je suis extrêmement jaloux et envieux de la possibilité qu'ont les femmes, de s'habiller à leurs guise et de pouvoir sortir en collants apparents. Et avec les mentalités actuelles et tant qu'elles n'évolueront pas, je pense que les hommes attirés comme moi par le port des collants sans devoir les cacher sous un jean, n'ont d'autres solutions (pour ceux qui le peuvent) que de passer pour des femmes. Si je le pouvais, moi c'est ce que je ferais, non pas parce que me sens femme dans un corps d'homme, ce n'est pas le cas, mais tout simplement pour pouvoir profiter de porter des collants à ma guise, en public. Si je me montrais comme j'aime être, en short et collants, aujourd'hui en 2008, je ferais rigoler du monde dans mon dos (essentiellement des mecs, qui croiraient affirmer encore plus leur virilité en se moquant d'un mec en collants) . Par contre,si j'avais la morphologie adéquate, j'essayerais de me travestir pour qu'on me prenne pour une vrai femme. Ce ne serait pas par vice ou plaisir (j'ai eu l'occasion de porter des talons hauts une fois pour une soirée festive, et je n'ai pas franchement apprécié) , mais juste pour éviter de déclencher moqueries et sourires sous entendus, sur mon passage. Ceci explique peut-être l'essai de rouge à lèvres de votre fils, qui voudrait voir si en femme il peut donner le change, rien que pour avoir le droit de porter des collants, de manière apparente, en public.

    je suis un homme de 40 ans... et pendant des années, j'ai porté des collants en cachette... avec honte je l'avoue... le cap passé, j'ai essayé tout les attraits féminins, le rouge, les talons, jusqu'à un travestissement total.

    Contrairement à toi, ma maman a été... très peu inspirée en se moquant. J'ai été humilié tout simplement.

    à la naissance de mes enfants, j'ai fait une thérapie parce que j'avais toujours besoin de mes collants, comme d'un refuge. c'était comme mon doudou. Comme je voulais être le meilleur papa du monde, j'ai pris la décision d'un travail sur moi, il m'a fallu des années, il y a peu en réalité que j'ai enfin pu passer le cap.

    Le collant est un vêtement doux, délicat, tout simplement agréable à porter, surtout sous un pantalon. C'est pratique, puisque c'est caché. Il y a fort à parier qu'il se masturbe quand il porte ce vêtement. ça lui procure un bien-être certain.

    Ce que je te conseille. C'est d'en parler le plus délicatement possible. avec de la tendresse et de la douceur. Lui dire que ce n'est pas un vêtement normal pour un futur homme, mais que tu ne le juges pas. Qu'il prenne conscience que c'est une mauvaise voie (même si elle est agréable) S'il continue, laisse-le faire, ce n'est pas pour autant qu'il est homosexuel, il cherche tout simplement son genre. Parfois ça prend du temps. Demande lui tout simplement de ne pas prendre les tiens... que c'est personnel (gare à Oedipe)... qu'il se débrouille tout seul quelque part.

    Il y a le côté transgression également. Certains fument, se droguent... lui, c'est des deniers et le lycra....

    Mais il faut avoir conscience qu'il s'agit là aussi d'une addiction.

    si tu veux qu'on en parle... je peux te donner mon adresse mail

    Il est difficile de s'exprimer sur un tel sujet, tant il est complexe. Néanmoins, il est possible d'apporter des élèments de clarification à ce problème. Au premier abord, cela peut sembler être une déviance sexuelle grave, en fait il n'en est rien. Comme on vient de le voir, de très nombreux hommes sont fétichistes des collants, c'est d'ailleurs l'un des principaux fétichismes. Il en existe des biens pires que vous imaginez tous aisément et que je n'ai pas besoin de citer. Par conséquent, celui ci n'est pas malsain ni mauvais. Il n'y a donc probablement pas de quoi s'en inquièter.

    Ensuite, le second problème, au delà du fétichisme, vient du fait que c'est un symbole féminin. C'est probablement cela qui en fait un fantasme, puisqu'il est souvent lié à d'autres symboles féminin, comme les chaussures, maquillage, etc...

    Je ne saurais l'expliquer, c'est peut-être par curiosité, par volonté de se changer et d'incarner l'espace de quelques instants des valeurs féminines, de se sentir "belle" et de se plaire à soi-même, de faire naître un désir de soi par soi...

    Toujours est-il, que cela n'est en aucun cas lié à l'homosexualité. Les nombreux témoignages le montrent. Le désir d'être femme ne veut pas forcèment dire désir de plaire à des hommes, puisque généralement cette pratique se fait seul. Et en général, cette volonté de ressembler à une femme et de l'admirer ensuite, provient d'un énorme attrait envers la gente féminine.

    Donc point d'homosexualité à craindre, j'en suis convaincu.

    Alors la solution, la réaction à adopter? Et bien cela relève de l'intimité absolue, et nul n'a besoin de partager cela. L'encourager serait une erreur, puisque de toute façon la société ne l'acceptera pas, l'interdire n'aurait aucun effet, au contraire, il est mauvais d'entretenir trop longtemps des phantasmes, et les assouvir régulièrement calme un peu le tout. De toutes façons, comme cela relève de l'intimité, cela serait difficle à contrôler. Je pense sincèrement, selon tout ce que j'ai pu en voir, de ne rien faire, qu'il pense toujours que vous ne savez pas, mais de lui compliquer un peu la tâche: rendre vos collants plus difficiles d ... ainsi que vos chaussures, ne pas acheter trop souvent des collants pour ne pas lui donner l'occasion de renouveler ses stocks, ... Et peut-être qu'il guerrira de lui-même. C'est surement ce qu'il y a de mieux s'il veut être bien dans sa peau.

    Cette description correspond point par point à ma trajectoire de vie. Je suis trans, jai 45 ans et suis femme depuis 15 ans.

    Beaucoup de réponses raisonnables ont été données avec des expériences concrètes allant dans le sens soit dun aspect transitoire soit dans une continuité fétichiste tout à fait saine en relation avec les désirs et non la structuration de l'identité de genre qui nest pas remise en cause.

    L'homosexualité est une sexualité qui ne remet pas en cause l'organisation identitaire ; le travestissement est une activité consistant à revêtir les vêtements significatifs de l'autre sexe , le transsexualisme tient au développement de lenfant dont l'identité de genre (fille ou garçon) se construit à l'inverse de son éducation ; fille au lieu de garçon et inversement. Cela peut aussi être une identité androgyne qui se développe avec les deux genres.

    Quelle que soit son évolution, il doit pouvoir compter sur sa famille, en parler chaque fois que besoin, savoir que les vêtements qu'il prend sont réservés aux filles et quil est jusqu'à preuve du contraire un garçon de part son éducation tout en pouvant y avoir ... dans le cadre de sa famille et en sachant ce qu'il risque au dehors. Les collants sont des objets de genre féminin et donc, a priori réservé pour des filles mais attention au terme de travestissement : c'est une expérience psychoaffective pour l'enfant et non une transgression psychosexuelle. L'interdire peut renforcer les résistances et organiser un système circulaire fermé producteur d'incompréhension, de solitude et de souffrance et de plus de solitude où il ne parviendra pas à lier sainement l'objet investi (collant, maquillage) et son développement psychoaffectif et identitaire. Par ailleurs, il perdra le lien entre lui et la société où il doit trouver sa place.

    Le transsexualisme n'est ni une maladie ni un trouble sexuel et identitaire mais un développement atypique où sexe et genre sont organisés différemment par rapports aux référents naturalistes de notre société.

    Si ce comportement se poursuit au-delà de plusieurs années et se confirme dans le sens fille, consulter et contacter une association trans.

    Il faut en parler avec lui, avec doigté, avec tact. Il n'y a rien d'étrange pour un jeune homme que vouloir découvrir "ce que les femmes se sont réservé" et qui fait souvent leur seule spécificité.

    J'entends par là que beaucoup de femmes sont vêtues de jupes et de collants, ou de bas, mais que ça leur va comme un tablier à une grosse vache.

    Ceci dit, avez vous, Madame, éprouvé vous même quelque répugnance à revêtir des collants, à vous décorer le sourire, à vous parfumer les aisselles (heureusement, merci !) ou tout simplement donner à votre propre corps les caresses qu'il attend.

    Votre jeune fils n'est ni anormal, ni travesti, ni homosexuel. Ce qu'il lui manque, c'est une compagne avec qui il pourra partager le sens de la caresse, le toucher de soie, le partageant et le donnant lui aussi. Car nos chairs sont de même nature, l'aviez vous remarqué ??? Il n'y a pas de "masculin" et de "féminin" pas plus que de chair de poule ou de chair à canon.

    Il a tout simplement posé le doigt sur une question simple, existentielle, celle qui repousse soit celle, féminine, vers son rôle de poule, d'objet sexuel, de tanagra... et tel autre vers le rôle du pur macho, du tueur, du mâle dominant, du chef de tribu.

    Lui,il pose des questions.

    Vous pouvez lui donner une réponse et l'aider ainsi à se libérer (se libérer de vos propres inquiétudes, soit dit en passant) lui dire et le conseiller sur ce qui lui sied le mieux, sur ce qui est pratique dans la vie professionnelle et sportive, sur le confort, sur le droit à l'affection (auquel il a droit comme tout autre) et sur l'image qu'il a de lui même.

    Une petite copine qui rirait avec lui de ses essais vestimentaires ? Génial. Et ce n'est pas parce que les choses ne sont pas gagnées d'avance qu'il faut jeter le bébé avec les collants du bain.

    Le principal problème, c'est dans la tête des femmes.

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  • Heureux de voir que mon ancien blog était dans le magazine UNION lors de la parution de mars 2010.

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  • Une femme de 45 ans a été condamnée mardi à 10 ans de prison par la cour d'assises de Besançon pour avoir étranglé jusqu'à la mort avec un collant en octobre 2005 son mari après une nuit de débauche échangiste, a-t-on appris de source judiciaire.

    L'avocat général, Hubert Bonin, avait requis 12 à 14 ans de prison.

    L'accusée, mère de six enfants, a toujours nié avoir voulu tuer son mari alcoolique et dépressif. Son avocat, Me Eric Muller, a insisté sur le fait qu'elle était battue et qu'elle subissait les "turpitudes de son mari", parfois consenties.

    La victime avait été découverte à son domicile à Audincourt (Doubs) en porte-jarretelles et bas résilles, vestiges d'une nuit de débauche où il avait demandé à son épouse de se prostituer avec un autre homme pendant qu'il regardait la scène.

    Le mari -bisexuel- et sa femme étaient des habitués des soirées échangistes.

    "Pour moi, la façon dont le collant avait été noué autour du cou de la victime montrait qu'elle avait l'intention de tuer son mari", a témoigné à la barre la capitaine de police en charge de l'enquête.

    "Il a crié +Arrête, tu me fais mal+. Il avait les jambes raides et les bras raides, la langue pendante et les yeux retournés. Et je suis allée me coucher", a expliqué sans remords l'accusée dont la froideur a été soulignée par l'avocat général et celui de la partie civile.

    Le mari travesti ne se serait pas débattu, selon les experts. "Avec 2,8 grammes d'alcool dans le sang, il n'était plus très fringant", a indiqué le médecin légiste.

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  • A l’origine, un fétiche était un objet auquel on attribuait des pouvoirs magiques. Le mot vient du portugais fetisho, qui signifiait ‘talisman’. Il s’agissait d’objets que les explorateurs portugais du quinzième siècle rapportaient d’Afrique, en racontant des histoires sur leurs effets aphrodisiaques. On pense que pendant la préhistoire la vue de tout objet fabriqué provoquait des sentiments d’angoisse et de soumission. Les plus anciennes œuvres d’arts sont des objets et des images liés à la sexualité.

    Attachement et désir sexuel

    Le fait de collectionner des objets, qu’il s’agisse de timbres, de pièces, ou de livres, est une activité universelle, qui commence souvent dès le plus jeune âge, et qui peut parfois prendre des proportions démesurées.
    Beaucoup d’objets ont pour nous beaucoup plus de valeur que leur simple utilité. Un nourrisson peut déjà éprouver des sentiments d’attachement très fort par rapport à un chiffon ou à un nounours. Ces sentiments continuent à se développer pendant la jeunesse et se manifestent chez les adolescents par un besoin très fort d’affirmer leur identité en portant certains habits ou un modèle particulier de chaussures. Plus tard, le besoin d’attachement se manifeste surtout par l’importance que les gens accordent à certains objets dans leur environnement.

    Le grand malentendu

    On pense généralement –à tort- que les femmes sont moins fétichistes que les hommes. Dans le sens général du mot –le fait d’être attaché à ou excité par des objets-, les femmes sont aussi fétichistes que les hommes. Les femmes sont tout aussi capables que les hommes d’être émoustillées par la vue d’objets tels que des habits, des chaussures, ou des bijoux (souvent, il s’agit des leurs). Dans ce sens, on pourrait même qualifier certains magazines féminins haut de gamme de pornographie soft.

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  • Cette année-là, Dim lance ses premiers collants, emballés dans des petits cubes de couleurs et surtout pas chers. Un an plus tard, 90 % des femmes les ont adoptés. Explications Le produit fait très vite recette En 1968, les collants “Tels quels”, synonymes pour les femmes de liberté, détrônent les bas du même nom lancés un an plus tôt.

    Ils s’appelaient “Tels Quels”. Ils étaient non repassés, conditionnés dans de petits cubes de couleurs, pas chers. Et surtout, ils renvoyaient aux placards le couple “bas/porte-jartelles” en cette période l’émancipation revendiquée par les femmes. Ils ? Ce sont les premiers collants démocratisés par Dim en 1968. L’histoire commence en fait en 1953. Cette année-là, Bernard Giberstein fonde, à Troyes, une société de bonneterie. Cinq ans plus tard, il se lance dans le bas ; un bas chic et peu coûteux qu’il baptise le “Bas dimanche”.
    “Tout de suite, le produit descend dans la rue par l’intermédiaire des DS 19 des représentants de la société sur le côté desquelles est peinte une longue femme allongée”, relate l’historique de la société. Chaque année, un défilé est par ailleurs organisé dans Paris. Et très vite, l’article fait recette. Mais pas question pour le fondateur de rester jambes croisées. En 1962, il innove avec un bas sans couture avant d’alléger, en 1965, le nom de l’entreprise sur les conseils de Publicis, son agence de publicité. Le “manche” tombe laissant “Dim” seul, simplement.
    Plus court mais tout aussi énergi que ! Car l’entreprise continue bel et bien de bouleverser le marché avec son “bas de secours” - les bas sont désormais vendus par trois -; ses bas proposés en chapelet (dix pour dix francs); puis, en 1967, ses bas “Tels Quels”, commercialisés ni apprêtés, ni repassés, roulés en boule dans un nouvel emballage : un cube avec un ajour, pour voir la couleur du produit. Dans la foulée, la minijupe entraîne une autre révolution : celle du collant, synonyme, pour les femmes, de liberté. Ils apparaissent chez Dim en 1968, également conditionnés dans des cubes et surtout accessibles à toutes grâce à un prix défiant toute concurrence. Opaques et de couleurs, ils deviennent des articles de mode incontournables et, la même année, ils filent aussitôt sur le petit écran pour une première publicité. Des jeunes filles se promènent sur un tandem en chahutant sur la musique de l’émission dim dam dom (musique qui sera remplacée dès 1970 par le fameux “ta-ta-ta-ta-ta-ta”, ré-sol-la-si-ré-mi, fidèlement associé à la marque). Et c’est le rush : un an plus tard, 90 % de la gent féminine les ont adoptés !
    Dim va dès lors tout mettre en œuvre pour conserver “un collant d’avance” en multipliant les innovations (maille variable, fantaisie, superfin, Dim slip…). Après s’être diversifiée dans la lingerie en 1975, l’entreprise propulse en 1986 ses “Dim up”, les fameux bas qui tiennent tout seuls puis les collants Diam’s… Une vraie success story pour cette société qui traverse toutefois aujourd’hui une période de turbulences, en particulier depuis janvier, date à laquelle l’américain Sara Lee à qui elle appartient depuis 1989, a annoncé vouloir céder sa branche textile européenne…

    Ainsi soient-elles

    En 1968, alors que collant et minijupe gagnent du terrain, les femmes plaident pour leur émancipation il souffle en 1968 un vent certain de contestation en France comme dans de nombreux autres pays. “ Il est interdit d’interdire ”, reprennent en chœur les féministes qui partent en guerre contre la “ femme-objet ” : “ Notre corps nous appartient ”, clament-elles. Beaucoup de jeunes femmes abandonnent un temps, en France, le port du soutien-gorge comme aux États-Unis où elles jettent dans les “ poubelles de la liberté ” ce symbole de leur “ aliénation ” au même titre que les talons hauts, les faux cils, les porte-jartelles, les gaines…La romancière Benoite Groult, auteur en 1975 de l’essai féministe “ Ainsi soit-elle ”, reconnaissait en 2003 en évoquant cette époque : “ On pouvait s’habiller comme on aimait, en hippie, en baba cool… On portait gaillardement les collants si pratiques que les hommes n’aimaient pas. On se réconciliait avec son corps tout entier. Avec ou sans soutien-gorge, on se trouvait belle ! ” Simone Pérèle lance alors des sous-vêtements invisibles, confortables, sans froufrou ni armature. Exactement ce que la gent féminine attendait… 1968 marque par ailleurs l’arrivée sur le marché de la première petite culotte avec motifs, transferts imprimés et même des Mickeys, signé Etam. Une lingerie junior inspirée des Swinging Sixties londoniennes et de la fraîcheur hippie… Mais le temps a fait son œuvre et la mode n’est plus tout à fait ce qu’elle était : les Françaises sont aujourd’hui les plus grandes consommatrices de lingerie au monde devant les Britanniques et… les Américaines !

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  • Deux types de fétiches vestimentaires : les enveloppants et les attachants

    Si on se fie à la littérature et à l'expression fétichiste, parmi les sous-vêtements figurent en bonne place les porte-jarretelles, les bas, les culottes, les strings, les bodys, les soutiens-gorge, les corsets, les gaines et les guêpières. En moindre fréquence les jupons et combinaisons. On s'aperçoit rapidement qu'il y a plusieurs types de fétiches dans le vêtement féminin ; il y a "l'enveloppant" qui cache le corps ou une partie du corps et il y a "l'attachant", que le fétichiste va percevoir comme une contrainte imposée au corps de la femme, à la partie du corps concernant le fétiche.
    Le plus universel, le plus admis des fétiches dans la société contemporaine occidentale demeure les bas et porte-jarretelles. Ce dernier a la caractéristique de laisser bien en vue la culotte qui cache le pubis et préserve encore la réalité de la castration de la femme. Mais il possède également une autre caractéristique : celui de s'attacher sur le corps de la femme. A ce titre le porte-jarretelles a une double vocation fétichiste : "enveloppant" par la culotte qu'il met en valeur, et "attachant" par son système de fermeture. C'est peut être la raison de son élection unanime au rang de fétiche universel.
    Les collants, qui dans la vie pratique ont remplacé les bas et les porte-jarretelles, ont peu, contrairement à ces derniers, retenu l'attention des fétichistes. Il y a plusieurs raisons à cela : si les collants, comme les gaines et les culottes appartiennent à la catégorie des sous-vêtements enveloppants, ils présentent, contrairement aux précédents, l'inconvénient majeur d'être transparents ; ainsi ils ne jouent pas la fonction attendu du voile couvrant l'illusion phallique.
    Cette différence entre les sous-vêtements enveloppants et les attachants tend à valider en partie l'hypothèse freudienne et son interprétation du phallus manquant : l'enveloppant est un vêtement, qui, par sa fonction de couverture des jambes et de la taille protège le fétichiste de la vérité de la castration de la femme. Si l'on essaie de comprendre le rôle et le mode d'action des autres fétiches ordinairement élus la catégorie des fétiches attachants, on remarque qu'il ont tous une particularité surprenante : tous usent d'agrafes, de boutons ou d'attaches. Tous ont un aspect plus ou moins contraignant, tous sont "attachés" d'une manière ou d'une autre sur le corps de la femme.
    Le porte-jarretelles s'agrafe au niveau des reins et les bas y sont fixés par des attaches. Le soutien-gorge est agrafé, maintenu par une attache dans le dos. Il est évident que si ce dernier est un allié des poitrines, il est aussi un agent perçu comme contraignant par le fétichiste, comme un "carcan" qui donne l'impression d'emprisonner la femme, de réduire ses mouvements. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les féministes des années soixante-dix ont choisi de brûler leurs soutiens-gorge et non leurs culottes en place publique.
    Cet attachement dans le dos joue un rôle déterminant dans le sens que donnera le fétichiste à son fétiche élu. Il semblerait que plus la perception de contrainte qu'exerce le fétiche sur la femme paraît grande au fétichiste, plus l'attirance au fétiche soit importante. Le corset en est un exemple flagrant : non seulement il a pour mission de restreindre la taille, mais il restreint également les mouvements, la démarche, la respiration. Il souligne la poitrine en renvoyant, une fois de plus, à l'animalité : la taille de guêpe. Son laçage s'effectue également dans le dos et nécessite souvent l'intervention d'une autre personne. Le corset fait partie de la panoplie du couple SM, son fétichisme est très souvent lié à une pratique masochiste.
    Si l'on quitte la catégorie des sous-vêtements pour passer aux vêtements retenus par les fétichistes comme objets érotiques, on s'aperçoit rapidement que la jupe et la robe sont relativement peu élues, sauf particularité liées à l'historique du sujet, alors que le tablier et la blouse se rencontrent avec une grande fréquence. Le tablier se noue, s'attache, généralement dans le dos, tout en signant une fonction, une condition subalterne, une condition de contrainte.
    La blouse, elle, est également retenue, bien qu'elle ne s'attache pas forcément. Toutefois certains fétichistes des blouses font de la ceinture une condition indispensable à l'attrait du fétiche. Le foulard, lui, qu'il soit carré Hermès ou voile oriental, se retrouve avec une fréquence non négligeable. Il se noue également, il est de plus, en effaçant la tête du sujet, son identité, un signe de soumission.
    En ce qui concerne les chaussures, de la chaussure plate aux cuissardes à hauts talons, elles semblent être un fétiche universel. Même si son rapport avec les pieds et la symbolique du phallus semble évident, il ne faut pas oublier que les chinois, grands amateurs de petits pieds, faisaient subir à leurs compagnes de grandes contraintes pour parvenir au formatage "érotique" des pieds atrophiés. Un gadget favori des jeux sadomasochistes est celui de la chaussure aux talons vertigineux, contraignants. La chaussure est parfois verrouillée, cadenassée, impossible à enlever. On peut dès lors s'interroger sur la symbolique du pied et de la chaussure quand on constate qu'ils sont un signe renvoyant autant à la contrainte qu'au pénis ou au vagin. Les significations s'harmonisant d'ailleurs fort bien l'une et l'autre.
    Contraintes donc que tous ces fétiches. On le voit, on retrouve nombre de fétiches vestimentaires utilisés dans les jeux masochistes. Il y a, partant du fétichisme, tout un glissement vers le masochisme et le travestisme. Ce n'est pas sans raison que la psychanalyse a fait du fétichisme "la perversion de base". Est-elle pour autant la "mère" des perversions, celle dont découlent toutes les autres ? Ce serait peut-être une erreur de considérer le fétichisme à l'origine des autres perversions, de le voir comme la perversion "première".
    Cette conception du fétichisme comme perversion première, servant de support aux autres perversions n'est pas gratuite. Si tous les courants psychanalytiques s'accordent aujourd'hui à cette vision première du fétichisme, cela est dû au fait que la théorie analytique situe l'origine du fétichisme au phallus de la mère. Ainsi, malgré les contradictions rencontrées, le prisme interprétatif domine.
    Malgré tout, certaines vérités indéniables apparaissent au grand jour : les perversions prennent naissance dans une phase pré-œdipienne, cela plus personne ne songe à le nier. Mais, cette source pré-œdipienne doit rester sous l'angle phallocentrique. Ce phallocentrisme doit rester le moteur maître de la théorie. Tant chez Lacan que chez Freud, c'est à partir du phallus de la femme que vont se développer les théories des perversions. Il faut reprendre un instant cette notion de différence de formes du fétichisme d'objet enveloppant et attachant et la développer plus amplement.

    Il a été vu que la série des premiers (robes, combinaisons, jupes, jupons, culottes, gaines) ne portaient pas en eux de charge agressive et qu'ils peuvent très bien apporter la confirmation de la théorie freudienne du phallus féminin manquant.
    Dans la seconde catégorie, celle des "attachants" (corsets, soutien gorge etc…) il y a une liaison avec l'agressivité. Dans le cas des "attachants", le facteur agressif lié aux fétiches trouve certainement son origine dans une pulsion sadique, une pulsion d'emprise.
    Faut-il, partant de là, envisager la première catégorie, celle des fétiches "enveloppants" uniquement comme des fétiches en rapport avec la castration et le déni, et la seconde, la catégorie des "attachants" comme non issue d'un mouvement psychique, mais reliée à une pulsion d'agressivité ?
    Cette pulsion ne pouvant avoir comme origine qu'une pulsion d'emprise que l'objet fétiche réaliserait à distance. Que cette pulsion puisse être retournée en son contraire, dans le masochisme n'est pas à exclure.
    Certaines formes de fétichisme d'objet n'auraient donc plus pour origine première un mouvement psychique, le déni, mais une origine pulsionnelle entraînant le phantasme sadique. Ce qui touche quand même à l'économie du "phallus", mais qui éclaircit la question de "graduation" du rapport érotique au fétiche. Le facteur quantitatif pulsionnel pouvant alors donner un fétichisme "ordinaire" ou un fétichisme "pervers".
    Car il paraît évident que le rapport au fétiche n'est pas un rapport uniforme et constant de la charge érotique et émotionnelle : chez certains sujets le fétiche sera le support d'une excitation sexuelle, une mise en condition, un adjuvant à l'érection et il constituera parfois chez d'autres une sexualité complète.
    Entre les deux, tout un jeu de graduation est en place.
    Il faut se rappeler les deux exemples cités en début de chapitre, les lunettes et le plumeau : le fétiche est utilisé comme agent érogène, il ne constitue pas une sexualité complète. C'est bien l'acte sexuel de pénétration qui est désiré, voulu et accompli, le fétichisme est mêlé à un processus sexuel, il ne constitue pas une sexualité en lui-même.

    Si le fétiche est le signe de quelque chose, il ne vient peut-être pas toujours en remplacement d'un manque. Il est peut être aussi agent d'une volonté de possession, d'une pulsion d'emprise qui trouverait son aboutissement dans le fétiche. Car si l'hypothèse freudienne s'avère exacte pour tous les fétichistes, la question qui se pose est la suivante : comment le fétichisme peut-il être chez certains sujets un simple stimulus sexuel, pour d'autres une composante importante de la sexualité, et pour certains enfin une sexualité complète ?
    Ce qui invite à attribuer certains fétichismes à une origine pulsionnelle plutôt qu'à un mouvement psychique de défense, est le fait que le "déni" n'est pas graduable : il est ou il n'est pas !
    Il y a dans le fétichisme quelque chose qui n'est pas encore compris, quelque chose qui ne rentre, à l'heure actuelle, dans aucune " théorie ", si élaborée soit-elle. Le fétichisme de matière reste encore entièrement à expliquer. Ce que l'on peut par contre constater, c'est une volonté de vouloir l'intégrer à un "système" phallocentrique de fonctionnement du psychisme.

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