• Voilà, ça fait plusieurs fois qu'en faisant le ménage dans la chambre de mon fils de 15 ans, je trouve des collants cachés dans son lit.

    L'autre jour, alors qu'il était chez ma soeur, celle-ci l'a surpris nu dans la salle de bain avec une paire de collants enfilés, en train de se mettre du rouge à lèvres.

    Qu'est-ce que ça veut dire ?

    En dehors de cela, c'est un ado calme, sensible, mais très solitaire bien qu'il ait à l'école des copains et des copines de son âge.

    Je ne sais pas quoi penser. Sera-t-il travesti ? homosexuel ? transexuel ?

    Que dois-je faire ? en parler avec lui ? lui dire que je sais ce qu'il fait ?

    Merci pour vos conseils

    Réponses

    J'en suis passé par là aussi. Je suis marié avec 2 garçons (majeurs maintenant), je porte des collants fins tous les jours, depuis 25 ans, sous pantalon à l'extérieur et avec short dès que je suis à la maison et c'est mon épouse qui me les achète. Si vous avez peur d'une homosexuaité pour votre fils, ce n'est pas les quelques grammes de nylon qu'il enfile en cachette, qui feront de lui un homosexuel. Il n'y a pas plus de gays chez les hommes portant des collants que chez les autres. Il est même possible qu'il aime tellement les femmes, qu'il cherche à leur ressembler. Ou alors la démarche est toute autre, et rejoindrais un peu la mienne si j'en avais les capacités morphologiques. Comme je vous l'ai dit, je suis marié et 100% hétéro. Jamais la moindre attirance pour le même sexe, de toute ma vie. Je déteste même les films pornos car voir des pénis en action, ça ne m'attire pas du tout. Par contre je suis extrêmement jaloux et envieux de la possibilité qu'ont les femmes, de s'habiller à leurs guise et de pouvoir sortir en collants apparents. Et avec les mentalités actuelles et tant qu'elles n'évolueront pas, je pense que les hommes attirés comme moi par le port des collants sans devoir les cacher sous un jean, n'ont d'autres solutions (pour ceux qui le peuvent) que de passer pour des femmes. Si je le pouvais, moi c'est ce que je ferais, non pas parce que me sens femme dans un corps d'homme, ce n'est pas le cas, mais tout simplement pour pouvoir profiter de porter des collants à ma guise, en public. Si je me montrais comme j'aime être, en short et collants, aujourd'hui en 2008, je ferais rigoler du monde dans mon dos (essentiellement des mecs, qui croiraient affirmer encore plus leur virilité en se moquant d'un mec en collants) . Par contre,si j'avais la morphologie adéquate, j'essayerais de me travestir pour qu'on me prenne pour une vrai femme. Ce ne serait pas par vice ou plaisir (j'ai eu l'occasion de porter des talons hauts une fois pour une soirée festive, et je n'ai pas franchement apprécié) , mais juste pour éviter de déclencher moqueries et sourires sous entendus, sur mon passage. Ceci explique peut-être l'essai de rouge à lèvres de votre fils, qui voudrait voir si en femme il peut donner le change, rien que pour avoir le droit de porter des collants, de manière apparente, en public.

    je suis un homme de 40 ans... et pendant des années, j'ai porté des collants en cachette... avec honte je l'avoue... le cap passé, j'ai essayé tout les attraits féminins, le rouge, les talons, jusqu'à un travestissement total.

    Contrairement à toi, ma maman a été... très peu inspirée en se moquant. J'ai été humilié tout simplement.

    à la naissance de mes enfants, j'ai fait une thérapie parce que j'avais toujours besoin de mes collants, comme d'un refuge. c'était comme mon doudou. Comme je voulais être le meilleur papa du monde, j'ai pris la décision d'un travail sur moi, il m'a fallu des années, il y a peu en réalité que j'ai enfin pu passer le cap.

    Le collant est un vêtement doux, délicat, tout simplement agréable à porter, surtout sous un pantalon. C'est pratique, puisque c'est caché. Il y a fort à parier qu'il se masturbe quand il porte ce vêtement. ça lui procure un bien-être certain.

    Ce que je te conseille. C'est d'en parler le plus délicatement possible. avec de la tendresse et de la douceur. Lui dire que ce n'est pas un vêtement normal pour un futur homme, mais que tu ne le juges pas. Qu'il prenne conscience que c'est une mauvaise voie (même si elle est agréable) S'il continue, laisse-le faire, ce n'est pas pour autant qu'il est homosexuel, il cherche tout simplement son genre. Parfois ça prend du temps. Demande lui tout simplement de ne pas prendre les tiens... que c'est personnel (gare à Oedipe)... qu'il se débrouille tout seul quelque part.

    Il y a le côté transgression également. Certains fument, se droguent... lui, c'est des deniers et le lycra....

    Mais il faut avoir conscience qu'il s'agit là aussi d'une addiction.

    si tu veux qu'on en parle... je peux te donner mon adresse mail

    Il est difficile de s'exprimer sur un tel sujet, tant il est complexe. Néanmoins, il est possible d'apporter des élèments de clarification à ce problème. Au premier abord, cela peut sembler être une déviance sexuelle grave, en fait il n'en est rien. Comme on vient de le voir, de très nombreux hommes sont fétichistes des collants, c'est d'ailleurs l'un des principaux fétichismes. Il en existe des biens pires que vous imaginez tous aisément et que je n'ai pas besoin de citer. Par conséquent, celui ci n'est pas malsain ni mauvais. Il n'y a donc probablement pas de quoi s'en inquièter.

    Ensuite, le second problème, au delà du fétichisme, vient du fait que c'est un symbole féminin. C'est probablement cela qui en fait un fantasme, puisqu'il est souvent lié à d'autres symboles féminin, comme les chaussures, maquillage, etc...

    Je ne saurais l'expliquer, c'est peut-être par curiosité, par volonté de se changer et d'incarner l'espace de quelques instants des valeurs féminines, de se sentir "belle" et de se plaire à soi-même, de faire naître un désir de soi par soi...

    Toujours est-il, que cela n'est en aucun cas lié à l'homosexualité. Les nombreux témoignages le montrent. Le désir d'être femme ne veut pas forcèment dire désir de plaire à des hommes, puisque généralement cette pratique se fait seul. Et en général, cette volonté de ressembler à une femme et de l'admirer ensuite, provient d'un énorme attrait envers la gente féminine.

    Donc point d'homosexualité à craindre, j'en suis convaincu.

    Alors la solution, la réaction à adopter? Et bien cela relève de l'intimité absolue, et nul n'a besoin de partager cela. L'encourager serait une erreur, puisque de toute façon la société ne l'acceptera pas, l'interdire n'aurait aucun effet, au contraire, il est mauvais d'entretenir trop longtemps des phantasmes, et les assouvir régulièrement calme un peu le tout. De toutes façons, comme cela relève de l'intimité, cela serait difficle à contrôler. Je pense sincèrement, selon tout ce que j'ai pu en voir, de ne rien faire, qu'il pense toujours que vous ne savez pas, mais de lui compliquer un peu la tâche: rendre vos collants plus difficiles d ... ainsi que vos chaussures, ne pas acheter trop souvent des collants pour ne pas lui donner l'occasion de renouveler ses stocks, ... Et peut-être qu'il guerrira de lui-même. C'est surement ce qu'il y a de mieux s'il veut être bien dans sa peau.

    Cette description correspond point par point à ma trajectoire de vie. Je suis trans, jai 45 ans et suis femme depuis 15 ans.

    Beaucoup de réponses raisonnables ont été données avec des expériences concrètes allant dans le sens soit dun aspect transitoire soit dans une continuité fétichiste tout à fait saine en relation avec les désirs et non la structuration de l'identité de genre qui nest pas remise en cause.

    L'homosexualité est une sexualité qui ne remet pas en cause l'organisation identitaire ; le travestissement est une activité consistant à revêtir les vêtements significatifs de l'autre sexe , le transsexualisme tient au développement de lenfant dont l'identité de genre (fille ou garçon) se construit à l'inverse de son éducation ; fille au lieu de garçon et inversement. Cela peut aussi être une identité androgyne qui se développe avec les deux genres.

    Quelle que soit son évolution, il doit pouvoir compter sur sa famille, en parler chaque fois que besoin, savoir que les vêtements qu'il prend sont réservés aux filles et quil est jusqu'à preuve du contraire un garçon de part son éducation tout en pouvant y avoir ... dans le cadre de sa famille et en sachant ce qu'il risque au dehors. Les collants sont des objets de genre féminin et donc, a priori réservé pour des filles mais attention au terme de travestissement : c'est une expérience psychoaffective pour l'enfant et non une transgression psychosexuelle. L'interdire peut renforcer les résistances et organiser un système circulaire fermé producteur d'incompréhension, de solitude et de souffrance et de plus de solitude où il ne parviendra pas à lier sainement l'objet investi (collant, maquillage) et son développement psychoaffectif et identitaire. Par ailleurs, il perdra le lien entre lui et la société où il doit trouver sa place.

    Le transsexualisme n'est ni une maladie ni un trouble sexuel et identitaire mais un développement atypique où sexe et genre sont organisés différemment par rapports aux référents naturalistes de notre société.

    Si ce comportement se poursuit au-delà de plusieurs années et se confirme dans le sens fille, consulter et contacter une association trans.

    Il faut en parler avec lui, avec doigté, avec tact. Il n'y a rien d'étrange pour un jeune homme que vouloir découvrir "ce que les femmes se sont réservé" et qui fait souvent leur seule spécificité.

    J'entends par là que beaucoup de femmes sont vêtues de jupes et de collants, ou de bas, mais que ça leur va comme un tablier à une grosse vache.

    Ceci dit, avez vous, Madame, éprouvé vous même quelque répugnance à revêtir des collants, à vous décorer le sourire, à vous parfumer les aisselles (heureusement, merci !) ou tout simplement donner à votre propre corps les caresses qu'il attend.

    Votre jeune fils n'est ni anormal, ni travesti, ni homosexuel. Ce qu'il lui manque, c'est une compagne avec qui il pourra partager le sens de la caresse, le toucher de soie, le partageant et le donnant lui aussi. Car nos chairs sont de même nature, l'aviez vous remarqué ??? Il n'y a pas de "masculin" et de "féminin" pas plus que de chair de poule ou de chair à canon.

    Il a tout simplement posé le doigt sur une question simple, existentielle, celle qui repousse soit celle, féminine, vers son rôle de poule, d'objet sexuel, de tanagra... et tel autre vers le rôle du pur macho, du tueur, du mâle dominant, du chef de tribu.

    Lui,il pose des questions.

    Vous pouvez lui donner une réponse et l'aider ainsi à se libérer (se libérer de vos propres inquiétudes, soit dit en passant) lui dire et le conseiller sur ce qui lui sied le mieux, sur ce qui est pratique dans la vie professionnelle et sportive, sur le confort, sur le droit à l'affection (auquel il a droit comme tout autre) et sur l'image qu'il a de lui même.

    Une petite copine qui rirait avec lui de ses essais vestimentaires ? Génial. Et ce n'est pas parce que les choses ne sont pas gagnées d'avance qu'il faut jeter le bébé avec les collants du bain.

    Le principal problème, c'est dans la tête des femmes.

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  • Heureux de voir que mon ancien blog était dans le magazine UNION lors de la parution de mars 2010.

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  • Une femme de 45 ans a été condamnée mardi à 10 ans de prison par la cour d'assises de Besançon pour avoir étranglé jusqu'à la mort avec un collant en octobre 2005 son mari après une nuit de débauche échangiste, a-t-on appris de source judiciaire.

    L'avocat général, Hubert Bonin, avait requis 12 à 14 ans de prison.

    L'accusée, mère de six enfants, a toujours nié avoir voulu tuer son mari alcoolique et dépressif. Son avocat, Me Eric Muller, a insisté sur le fait qu'elle était battue et qu'elle subissait les "turpitudes de son mari", parfois consenties.

    La victime avait été découverte à son domicile à Audincourt (Doubs) en porte-jarretelles et bas résilles, vestiges d'une nuit de débauche où il avait demandé à son épouse de se prostituer avec un autre homme pendant qu'il regardait la scène.

    Le mari -bisexuel- et sa femme étaient des habitués des soirées échangistes.

    "Pour moi, la façon dont le collant avait été noué autour du cou de la victime montrait qu'elle avait l'intention de tuer son mari", a témoigné à la barre la capitaine de police en charge de l'enquête.

    "Il a crié +Arrête, tu me fais mal+. Il avait les jambes raides et les bras raides, la langue pendante et les yeux retournés. Et je suis allée me coucher", a expliqué sans remords l'accusée dont la froideur a été soulignée par l'avocat général et celui de la partie civile.

    Le mari travesti ne se serait pas débattu, selon les experts. "Avec 2,8 grammes d'alcool dans le sang, il n'était plus très fringant", a indiqué le médecin légiste.

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  • A l’origine, un fétiche était un objet auquel on attribuait des pouvoirs magiques. Le mot vient du portugais fetisho, qui signifiait ‘talisman’. Il s’agissait d’objets que les explorateurs portugais du quinzième siècle rapportaient d’Afrique, en racontant des histoires sur leurs effets aphrodisiaques. On pense que pendant la préhistoire la vue de tout objet fabriqué provoquait des sentiments d’angoisse et de soumission. Les plus anciennes œuvres d’arts sont des objets et des images liés à la sexualité.

    Attachement et désir sexuel

    Le fait de collectionner des objets, qu’il s’agisse de timbres, de pièces, ou de livres, est une activité universelle, qui commence souvent dès le plus jeune âge, et qui peut parfois prendre des proportions démesurées.
    Beaucoup d’objets ont pour nous beaucoup plus de valeur que leur simple utilité. Un nourrisson peut déjà éprouver des sentiments d’attachement très fort par rapport à un chiffon ou à un nounours. Ces sentiments continuent à se développer pendant la jeunesse et se manifestent chez les adolescents par un besoin très fort d’affirmer leur identité en portant certains habits ou un modèle particulier de chaussures. Plus tard, le besoin d’attachement se manifeste surtout par l’importance que les gens accordent à certains objets dans leur environnement.

    Le grand malentendu

    On pense généralement –à tort- que les femmes sont moins fétichistes que les hommes. Dans le sens général du mot –le fait d’être attaché à ou excité par des objets-, les femmes sont aussi fétichistes que les hommes. Les femmes sont tout aussi capables que les hommes d’être émoustillées par la vue d’objets tels que des habits, des chaussures, ou des bijoux (souvent, il s’agit des leurs). Dans ce sens, on pourrait même qualifier certains magazines féminins haut de gamme de pornographie soft.

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  • Cette année-là, Dim lance ses premiers collants, emballés dans des petits cubes de couleurs et surtout pas chers. Un an plus tard, 90 % des femmes les ont adoptés. Explications Le produit fait très vite recette En 1968, les collants “Tels quels”, synonymes pour les femmes de liberté, détrônent les bas du même nom lancés un an plus tôt.

    Ils s’appelaient “Tels Quels”. Ils étaient non repassés, conditionnés dans de petits cubes de couleurs, pas chers. Et surtout, ils renvoyaient aux placards le couple “bas/porte-jartelles” en cette période l’émancipation revendiquée par les femmes. Ils ? Ce sont les premiers collants démocratisés par Dim en 1968. L’histoire commence en fait en 1953. Cette année-là, Bernard Giberstein fonde, à Troyes, une société de bonneterie. Cinq ans plus tard, il se lance dans le bas ; un bas chic et peu coûteux qu’il baptise le “Bas dimanche”.
    “Tout de suite, le produit descend dans la rue par l’intermédiaire des DS 19 des représentants de la société sur le côté desquelles est peinte une longue femme allongée”, relate l’historique de la société. Chaque année, un défilé est par ailleurs organisé dans Paris. Et très vite, l’article fait recette. Mais pas question pour le fondateur de rester jambes croisées. En 1962, il innove avec un bas sans couture avant d’alléger, en 1965, le nom de l’entreprise sur les conseils de Publicis, son agence de publicité. Le “manche” tombe laissant “Dim” seul, simplement.
    Plus court mais tout aussi énergi que ! Car l’entreprise continue bel et bien de bouleverser le marché avec son “bas de secours” - les bas sont désormais vendus par trois -; ses bas proposés en chapelet (dix pour dix francs); puis, en 1967, ses bas “Tels Quels”, commercialisés ni apprêtés, ni repassés, roulés en boule dans un nouvel emballage : un cube avec un ajour, pour voir la couleur du produit. Dans la foulée, la minijupe entraîne une autre révolution : celle du collant, synonyme, pour les femmes, de liberté. Ils apparaissent chez Dim en 1968, également conditionnés dans des cubes et surtout accessibles à toutes grâce à un prix défiant toute concurrence. Opaques et de couleurs, ils deviennent des articles de mode incontournables et, la même année, ils filent aussitôt sur le petit écran pour une première publicité. Des jeunes filles se promènent sur un tandem en chahutant sur la musique de l’émission dim dam dom (musique qui sera remplacée dès 1970 par le fameux “ta-ta-ta-ta-ta-ta”, ré-sol-la-si-ré-mi, fidèlement associé à la marque). Et c’est le rush : un an plus tard, 90 % de la gent féminine les ont adoptés !
    Dim va dès lors tout mettre en œuvre pour conserver “un collant d’avance” en multipliant les innovations (maille variable, fantaisie, superfin, Dim slip…). Après s’être diversifiée dans la lingerie en 1975, l’entreprise propulse en 1986 ses “Dim up”, les fameux bas qui tiennent tout seuls puis les collants Diam’s… Une vraie success story pour cette société qui traverse toutefois aujourd’hui une période de turbulences, en particulier depuis janvier, date à laquelle l’américain Sara Lee à qui elle appartient depuis 1989, a annoncé vouloir céder sa branche textile européenne…

    Ainsi soient-elles

    En 1968, alors que collant et minijupe gagnent du terrain, les femmes plaident pour leur émancipation il souffle en 1968 un vent certain de contestation en France comme dans de nombreux autres pays. “ Il est interdit d’interdire ”, reprennent en chœur les féministes qui partent en guerre contre la “ femme-objet ” : “ Notre corps nous appartient ”, clament-elles. Beaucoup de jeunes femmes abandonnent un temps, en France, le port du soutien-gorge comme aux États-Unis où elles jettent dans les “ poubelles de la liberté ” ce symbole de leur “ aliénation ” au même titre que les talons hauts, les faux cils, les porte-jartelles, les gaines…La romancière Benoite Groult, auteur en 1975 de l’essai féministe “ Ainsi soit-elle ”, reconnaissait en 2003 en évoquant cette époque : “ On pouvait s’habiller comme on aimait, en hippie, en baba cool… On portait gaillardement les collants si pratiques que les hommes n’aimaient pas. On se réconciliait avec son corps tout entier. Avec ou sans soutien-gorge, on se trouvait belle ! ” Simone Pérèle lance alors des sous-vêtements invisibles, confortables, sans froufrou ni armature. Exactement ce que la gent féminine attendait… 1968 marque par ailleurs l’arrivée sur le marché de la première petite culotte avec motifs, transferts imprimés et même des Mickeys, signé Etam. Une lingerie junior inspirée des Swinging Sixties londoniennes et de la fraîcheur hippie… Mais le temps a fait son œuvre et la mode n’est plus tout à fait ce qu’elle était : les Françaises sont aujourd’hui les plus grandes consommatrices de lingerie au monde devant les Britanniques et… les Américaines !

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  • Deux types de fétiches vestimentaires : les enveloppants et les attachants

    Si on se fie à la littérature et à l'expression fétichiste, parmi les sous-vêtements figurent en bonne place les porte-jarretelles, les bas, les culottes, les strings, les bodys, les soutiens-gorge, les corsets, les gaines et les guêpières. En moindre fréquence les jupons et combinaisons. On s'aperçoit rapidement qu'il y a plusieurs types de fétiches dans le vêtement féminin ; il y a "l'enveloppant" qui cache le corps ou une partie du corps et il y a "l'attachant", que le fétichiste va percevoir comme une contrainte imposée au corps de la femme, à la partie du corps concernant le fétiche.
    Le plus universel, le plus admis des fétiches dans la société contemporaine occidentale demeure les bas et porte-jarretelles. Ce dernier a la caractéristique de laisser bien en vue la culotte qui cache le pubis et préserve encore la réalité de la castration de la femme. Mais il possède également une autre caractéristique : celui de s'attacher sur le corps de la femme. A ce titre le porte-jarretelles a une double vocation fétichiste : "enveloppant" par la culotte qu'il met en valeur, et "attachant" par son système de fermeture. C'est peut être la raison de son élection unanime au rang de fétiche universel.
    Les collants, qui dans la vie pratique ont remplacé les bas et les porte-jarretelles, ont peu, contrairement à ces derniers, retenu l'attention des fétichistes. Il y a plusieurs raisons à cela : si les collants, comme les gaines et les culottes appartiennent à la catégorie des sous-vêtements enveloppants, ils présentent, contrairement aux précédents, l'inconvénient majeur d'être transparents ; ainsi ils ne jouent pas la fonction attendu du voile couvrant l'illusion phallique.
    Cette différence entre les sous-vêtements enveloppants et les attachants tend à valider en partie l'hypothèse freudienne et son interprétation du phallus manquant : l'enveloppant est un vêtement, qui, par sa fonction de couverture des jambes et de la taille protège le fétichiste de la vérité de la castration de la femme. Si l'on essaie de comprendre le rôle et le mode d'action des autres fétiches ordinairement élus la catégorie des fétiches attachants, on remarque qu'il ont tous une particularité surprenante : tous usent d'agrafes, de boutons ou d'attaches. Tous ont un aspect plus ou moins contraignant, tous sont "attachés" d'une manière ou d'une autre sur le corps de la femme.
    Le porte-jarretelles s'agrafe au niveau des reins et les bas y sont fixés par des attaches. Le soutien-gorge est agrafé, maintenu par une attache dans le dos. Il est évident que si ce dernier est un allié des poitrines, il est aussi un agent perçu comme contraignant par le fétichiste, comme un "carcan" qui donne l'impression d'emprisonner la femme, de réduire ses mouvements. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les féministes des années soixante-dix ont choisi de brûler leurs soutiens-gorge et non leurs culottes en place publique.
    Cet attachement dans le dos joue un rôle déterminant dans le sens que donnera le fétichiste à son fétiche élu. Il semblerait que plus la perception de contrainte qu'exerce le fétiche sur la femme paraît grande au fétichiste, plus l'attirance au fétiche soit importante. Le corset en est un exemple flagrant : non seulement il a pour mission de restreindre la taille, mais il restreint également les mouvements, la démarche, la respiration. Il souligne la poitrine en renvoyant, une fois de plus, à l'animalité : la taille de guêpe. Son laçage s'effectue également dans le dos et nécessite souvent l'intervention d'une autre personne. Le corset fait partie de la panoplie du couple SM, son fétichisme est très souvent lié à une pratique masochiste.
    Si l'on quitte la catégorie des sous-vêtements pour passer aux vêtements retenus par les fétichistes comme objets érotiques, on s'aperçoit rapidement que la jupe et la robe sont relativement peu élues, sauf particularité liées à l'historique du sujet, alors que le tablier et la blouse se rencontrent avec une grande fréquence. Le tablier se noue, s'attache, généralement dans le dos, tout en signant une fonction, une condition subalterne, une condition de contrainte.
    La blouse, elle, est également retenue, bien qu'elle ne s'attache pas forcément. Toutefois certains fétichistes des blouses font de la ceinture une condition indispensable à l'attrait du fétiche. Le foulard, lui, qu'il soit carré Hermès ou voile oriental, se retrouve avec une fréquence non négligeable. Il se noue également, il est de plus, en effaçant la tête du sujet, son identité, un signe de soumission.
    En ce qui concerne les chaussures, de la chaussure plate aux cuissardes à hauts talons, elles semblent être un fétiche universel. Même si son rapport avec les pieds et la symbolique du phallus semble évident, il ne faut pas oublier que les chinois, grands amateurs de petits pieds, faisaient subir à leurs compagnes de grandes contraintes pour parvenir au formatage "érotique" des pieds atrophiés. Un gadget favori des jeux sadomasochistes est celui de la chaussure aux talons vertigineux, contraignants. La chaussure est parfois verrouillée, cadenassée, impossible à enlever. On peut dès lors s'interroger sur la symbolique du pied et de la chaussure quand on constate qu'ils sont un signe renvoyant autant à la contrainte qu'au pénis ou au vagin. Les significations s'harmonisant d'ailleurs fort bien l'une et l'autre.
    Contraintes donc que tous ces fétiches. On le voit, on retrouve nombre de fétiches vestimentaires utilisés dans les jeux masochistes. Il y a, partant du fétichisme, tout un glissement vers le masochisme et le travestisme. Ce n'est pas sans raison que la psychanalyse a fait du fétichisme "la perversion de base". Est-elle pour autant la "mère" des perversions, celle dont découlent toutes les autres ? Ce serait peut-être une erreur de considérer le fétichisme à l'origine des autres perversions, de le voir comme la perversion "première".
    Cette conception du fétichisme comme perversion première, servant de support aux autres perversions n'est pas gratuite. Si tous les courants psychanalytiques s'accordent aujourd'hui à cette vision première du fétichisme, cela est dû au fait que la théorie analytique situe l'origine du fétichisme au phallus de la mère. Ainsi, malgré les contradictions rencontrées, le prisme interprétatif domine.
    Malgré tout, certaines vérités indéniables apparaissent au grand jour : les perversions prennent naissance dans une phase pré-œdipienne, cela plus personne ne songe à le nier. Mais, cette source pré-œdipienne doit rester sous l'angle phallocentrique. Ce phallocentrisme doit rester le moteur maître de la théorie. Tant chez Lacan que chez Freud, c'est à partir du phallus de la femme que vont se développer les théories des perversions. Il faut reprendre un instant cette notion de différence de formes du fétichisme d'objet enveloppant et attachant et la développer plus amplement.

    Il a été vu que la série des premiers (robes, combinaisons, jupes, jupons, culottes, gaines) ne portaient pas en eux de charge agressive et qu'ils peuvent très bien apporter la confirmation de la théorie freudienne du phallus féminin manquant.
    Dans la seconde catégorie, celle des "attachants" (corsets, soutien gorge etc…) il y a une liaison avec l'agressivité. Dans le cas des "attachants", le facteur agressif lié aux fétiches trouve certainement son origine dans une pulsion sadique, une pulsion d'emprise.
    Faut-il, partant de là, envisager la première catégorie, celle des fétiches "enveloppants" uniquement comme des fétiches en rapport avec la castration et le déni, et la seconde, la catégorie des "attachants" comme non issue d'un mouvement psychique, mais reliée à une pulsion d'agressivité ?
    Cette pulsion ne pouvant avoir comme origine qu'une pulsion d'emprise que l'objet fétiche réaliserait à distance. Que cette pulsion puisse être retournée en son contraire, dans le masochisme n'est pas à exclure.
    Certaines formes de fétichisme d'objet n'auraient donc plus pour origine première un mouvement psychique, le déni, mais une origine pulsionnelle entraînant le phantasme sadique. Ce qui touche quand même à l'économie du "phallus", mais qui éclaircit la question de "graduation" du rapport érotique au fétiche. Le facteur quantitatif pulsionnel pouvant alors donner un fétichisme "ordinaire" ou un fétichisme "pervers".
    Car il paraît évident que le rapport au fétiche n'est pas un rapport uniforme et constant de la charge érotique et émotionnelle : chez certains sujets le fétiche sera le support d'une excitation sexuelle, une mise en condition, un adjuvant à l'érection et il constituera parfois chez d'autres une sexualité complète.
    Entre les deux, tout un jeu de graduation est en place.
    Il faut se rappeler les deux exemples cités en début de chapitre, les lunettes et le plumeau : le fétiche est utilisé comme agent érogène, il ne constitue pas une sexualité complète. C'est bien l'acte sexuel de pénétration qui est désiré, voulu et accompli, le fétichisme est mêlé à un processus sexuel, il ne constitue pas une sexualité en lui-même.

    Si le fétiche est le signe de quelque chose, il ne vient peut-être pas toujours en remplacement d'un manque. Il est peut être aussi agent d'une volonté de possession, d'une pulsion d'emprise qui trouverait son aboutissement dans le fétiche. Car si l'hypothèse freudienne s'avère exacte pour tous les fétichistes, la question qui se pose est la suivante : comment le fétichisme peut-il être chez certains sujets un simple stimulus sexuel, pour d'autres une composante importante de la sexualité, et pour certains enfin une sexualité complète ?
    Ce qui invite à attribuer certains fétichismes à une origine pulsionnelle plutôt qu'à un mouvement psychique de défense, est le fait que le "déni" n'est pas graduable : il est ou il n'est pas !
    Il y a dans le fétichisme quelque chose qui n'est pas encore compris, quelque chose qui ne rentre, à l'heure actuelle, dans aucune " théorie ", si élaborée soit-elle. Le fétichisme de matière reste encore entièrement à expliquer. Ce que l'on peut par contre constater, c'est une volonté de vouloir l'intégrer à un "système" phallocentrique de fonctionnement du psychisme.

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  • L'actionnaire Sun Capital recherche des synergies entre ses marques.

    Quatre ans après son rachat par le fonds d'investissement américain Sun Capital Partners, Dim s'apprête à de nouveaux changements importants cette année qui inquiètent les salariés. L'actionnaire a demandé un audit au cabinet de conseil Booz Allen, qui a remis sa copie en fin d'année. L'objectif serait de regrouper les marques de l'ensemble baptisé DBApparel : Dim, Playtex, Wonderbra, Lovable, Unno et Nur Die, gérées jusqu'à présent de façon séparée.

    «Il s'agit de préparer la nouvelle stratégie de développement du groupe DBApparel par une optimisation de ses marques, explique un porte-parole. Le rapprochement entre Dim et Playtex n'est pas encore défini et suppose une harmonisation statutaire. L'objectif est de rechercher des synergies.» La réorganisation devrait être annoncée en mars.

    Un nouveau président, Christian Duval, et un nouveau directeur général, François Riston, sont tous deux arrivés de chez Gillette (Procter & Gamble). Autour d'eux, des équipes rapprochées de management ont été créées pour mettre en place les recommandations de l'audit de Booz Allen. Le directeur général aurait évoqué une opération «massive».

    La pépite du groupe

    Les syndicats sont sur le pied de guerre. «Il y a un risque potentiel sur les effectifs, craint un élu. Nous sommes persuadés qu'il va y avoir de la casse, surtout dans les services administratifs et commerciaux qui jusqu'à présent étaient dédiés aux différentes marques.»

    Il est vrai que, côté production, les coupes ont déjà eu lieu. Un plan social a touché 950 personnes (dont la moitié en France), soit 18% des effectifs, en 2006 et 2007. Une usine a été fermée à Château-Chinon (Nièvre), ainsi qu'un des trois sites d'Autun, dont la production a été délocalisée en Roumanie, mais sans entraîner de licenciement. Seuls les collants sont encore fabriqués en France, à Autun. On redoute maintenant la fermeture d'un centre logistique Playtex à La Tour-du-Pin (Isère) dont l'activité serait déplacée à Autun. «Sur la logistique, le président nous a dit que toutes les options étaient ouvertes, notamment une externalisation», poursuit ce syndicaliste.

    Autre sujet de préoccupation, le déménagement prévu en juillet du siège de Levallois-Perret à Rueil-Malmaison, en banlieue ouest de Paris, présenté cette semaine au comité central d'entreprise. «Il se fera à effectif constant», assure la direction.

    Dim est la pépite du groupe, pesant à peu près la moitié de son chiffre d'affaires. Tous ces projets visent à dégager des économies afin d'améliorer la rentabilité. Quatre ans après l'avoir rachetée pour une bouchée de pain, Sun Capital cherche à améliorer la performance de la société avant de la revendre.

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  • Pour la psychanalyse, le fétiche choisi par le sujet est le substitut du pénis manquant de la femme :

    "Ainsi, si le pied ou la chaussure ou une partie de ceux-ci sont les fétiches préférés, ils le doivent au fait que dans sa curiosité le garçon a épié l'organe génital de la femme d'en-bas, à partir des jambes ; la fourrure et le satin fixent -comme on le suppose depuis longtemps- le spectacle des poils génitaux qui auraient dû être suivis du membre féminin ardemment désiré ; l'élection si fréquente de pièces de lingerie comme fétiche est due à ce qu'est retenu ce dernier moment du déshabillage, pendant lequel on a pu encore penser que la femme est phallique."
    (S. Freud, le Fétichisme, in La vie Sexuelle, éd. PUF)

    Pour Freud, le fétichisme est indissolublement lié au complexe de castration, au "manque" de la femme. Dans la théorie psychanalytique le fétichiste se défend de ce manque de pénis chez la femme par un "déni", processus différent du "refoulement". Ce déni apporte un "clivage du moi".
    Alors que le refoulement consiste à refuser pour le sujet quelque chose venant de l'intérieur, un désir qui n'atteint pas la conscience ; c'est sur le refus de quelque chose d'extérieur que porte le déni. Le fétichiste se défend donc de la castration de la femme en se constituant un fétiche qui remplace l'organe absent. La diversité des formes de fétichismes existantes met à mal l'hypothèse freudienne.
    On peut être d'accord avec Freud tant que le fétiche choisi est constitué par une pièce de lingerie féminine et que le fétichiste est de sexe masculin. Mais il devient difficile de suivre cette théorie quand on aborde non plus le fétiche en tant qu'objet, mais en tant que matière. Certes, la soie ou le nylon peuvent renvoyer à la douceur de la pilosité féminine, le cuir, par sa texture et son odeur particulière peut renvoyer à une animalité, mais que penser quand le fétiche n'est pas une partie du corps ou un vêtement particulier ?
    Car le fétiche ne se constitue pas uniquement de vêtements ou de parties du corps. Quelle explication apporter lorsque le fétiche est une matière artificielle issue de la production industrielle aussi diverses que l'acier, le latex, l'aluminium ou le caoutchouc ? Une explication est d'autant plus difficile que les fétiches constitués de ces matières peuvent prendre diverses formes d'objets de la vie quotidienne.

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  • Une question fondamentale de l'hiver, c'est le collant. Bah oui, parce qu'on ne va pas mettre des pantalons tout l'hiver (même des jeannings) et qu'il faut parfois se souvenir qu'on est des femmes et montrer nos jolies gambettes, et là : collant.

    Soyons clairs, les jambes nues en hiver, c'est pas possible :

    1) Parce qu'il fait froid,

    2) Parce que si, en été le bronzage camoufle la cellulite, en hiver l'absence de bronzage révèle la cellulite (je ne veux pas savoir que certaines d'entre vous sont parties à l'île maurice pour les vacances de Noël, merci),

    3) Parce que la parisienne n'a aucune intention de ressembler à nos amies londoniennes qui s'affichent à la sortie des pubs en mini jupes sans collants, cuisse blanche chair de poule, aspect cuisse de poulet sous vide au rayon frais.

    Ce qui nous ramène à cet incontournable : le collant.

    Pas la peine de faire semblant que : "pfff, pour moi, le collant, trop fastoche, mais comment on peut se prendre la tête la dessus?" Même Garance Doré, la modeuse en chef, se questionne existentiel sur les collants.

    Mais moi, pour tout vous dire, ma préoccupation collant ce n'était ni leur couleur, ni leur niveau d'opacité, ni leur niveau de pratique (même si Garance a 100% raison, les collants censés tenir tout seul, bien sûr ne tiennent pas et les portes-jaretelles, à moins de s'appeler Dita, je vois pas...).

    Non, moi, mon grand problème avec les collants, c'était encore une fois : le confort ! Désolée, mais quand je passe toute la journée assise, moi le collant il me taillade la taille et me donne mal au ventre (sans compter que je trouve hyper moche sous une robe près du corps qu'on voit la marque du collant à la taille).

    Au début, je vivais mon problème de ventre serré dans le collant honteusement, en secret. J'étais résignée : tant que je ne maigrirais pas, je serais serrée dans mes collants, c'était un juste fardeau. Et puis un jour, j'en ai parlé à l'une de mes copines qui est la définition de la fille toute mince (je pense qu'elle pèse 30kg toute mouillée) et ELLE m'a dit qu'elle était serrée au ventre dans ses collants.

    Et là, c'est un peu toute ma vie qui a basculé. Alors, même les filles très minces ont le ventre compressé dans leurs collants? Wahouh !

    ça m'a redonnée du courage et au nom de la gente féminine au grand complet et non juste de mon gros bidon, je me suis lancée en quête du COLLANT, celui qui nous sauverait toute. Et bonne nouvelle : après en avoir testé une bonne quinzaine, je l'ai trouvé.

    Le Graal du collant : EDEN de DIM. Y'a pas d'élastique à la taille mais un espèce de shorty qui soutient de façon homogène (en plus quand on se déshabille devant un garçon, le résultat est plutôt joli...). Le mien je le prend opaque et franchement ils sont super résistants (les miens je les fait carrément passer au sèche linge et pas de soucis).

    Bref, (pour de vrai) ma vie a changé. Moi qui adore mettre des robes, je peux passer mon hiver en étant ultra confortable, fini les marques à la taille, fini le mal de ventre... Et vive les jolies gambettes !

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  • Il y a eu le temps des rayures, des carreaux écossais, des fleurs all over, du léopard, des couleurs mates ou, comme cet automne, du plumetis (petits pois noirs) mais désormais la nouvelle tendance qui colle aux jambes de la Mode, et Dieu sait qu’elle court vite, c’est le trompe l’œil. Des collants qui se cherchent un peu et hésitent entre l’effet bas (avec ou sans porte jarretelles), la bichromie (jaune devant marron derrière) ou encore les blocs façon bandage ou genouillères ; il y a quelques mois c’était une blague, aujourd’hui c’est trendy et à ce jeu, celui qui a eu du flaire c’est Henry Holland. Sa collection de collants a été très remarquée et il est fort possible qu’elle aie inspiré tout le marché. Rien que ça.

    Les podiums Printemps Eté 2010 ont mis les jeux de jambes à l’honneur avec des effets rubans chez Chanel, des genouillères chez Vanessa Bruno et des faux bas chez Jean Paul Gauthier ou Anna Sui. Ceci signe peut-être la fin de l’opaque, peut-être le retour des bas et plus certainement une tendance au « découpage » de la jambe dont les petites doivent se méfier et qui trouve son écho dans d’autres musts de la saison comme le cycliste ou la sandale guêtre.

    C’est ainsi : la Mode s’ennuit et après les avoir déchirés (tendance collants destroy) ou brodés (tendance collants dentelle), elle donne à ses collants noirs un tas d’effets. Au final je parie donc sur un retour au denier bas (collants noirs transparents) et je prie pour le retour d’une offre developpée de bas (domaine dans lequel jusqu’ici on a le choix entre dentelle et ourlet, noir ou noir, bref, le néant syndical). Affaire à suivre…

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