• Après les collants marron, voici la nouvelle couleur qu’il faudra arborer sur nos gambettes pour être trendy… Et on a comme un doute

    Exit les collants noirs et marrons, trop banals. La couleur trendy pour l’automne 2023 a déjà conquis les fans de la série Gossip Girl.

    Après les collants marron, voici la nouvelle couleur qu’il faudra arborer sur nos gambettes pour être trendy… Et on a comme un doute
    Qui dit automne, dit Gossip Girl et retour de la saison préférée de son vrai protagoniste : Queen B, bien entendu. Plus de dix ans après la fin de la série culte, le look preppy de Blair Waldorf, si caractéristique du début de la décennie 2010, n’a jamais été aussi trendy.

    Qui dit automne, dit Gossip Girl et retour de la saison préférée de son vrai protagoniste : Queen B, bien entendu. Plus de dix ans après la fin de la série culte, le look preppy de Blair Waldorf, si caractéristique du début de la décennie 2010, n’a jamais été aussi trendy.

    Et pour cause, s’il y existe une incarnation de la tendance Old Money à l’américaine, c’est bien le personnage incarné par Leighton Meester. Pulls torsadés portés sur les épaules, vestes en cachemire, bas de soie… La toujours apprêtée lycéenne imaginée par Cecily Von Ziegesar, égérie all-American d’une classe supérieure rêvée par Tommy Hilfiger, continue d’inspirer une GenZ qui a récemment piqué dans son dressing un accessoire encore jugé importable, il y a peu.

    Le collant le plus trendy de la saison risque de vous éblouir
    Pour garder ses gambettes au chaud durant les hivers new-yorkais, l’étudiante à Constance Billard et ses suivantes optaient pour le toujours très élégant collant blanc. Nouvelle obsession des modeuses NextGen, ces dernières se sont données pour défi de créer des associations judicieuses avec cette pièce plutôt difficile à porter.

    Peu discret, mais ultra-chic, ce collant à la teinte presque aveuglante a dernièrement été vu sur les jambes fines et galbées de Gigi Hadid et sur celles tout aussi joliment dessinées des Britanniques Rosie Huntington-Whiteley et Alexa Chung. Une question légitime se pose alors : Faut-il être un top chevronné pour bien le porter ?

    Comment porter le collant blanc ?
    Absolument pas ! Bien qu’il ait tendance à souligner les menus défauts, s’il est convenablement choisi, le collant blanc peut également venir attirer l’attention sur vos jambes de la meilleure des manières.

    D’abord, on préfère toujours les modèles opaques pour mettre en valeur vos atouts. Afin d’avoir plus chaud et ne pas trop éblouir les passants, optez pour le collant en maille côtelée, par ailleurs plus facile à assumer. Les plus audacieuses, elles, oseront la résille, les broderies et les dentelles, toujours à associer à une jupe ou une robe plutôt neutre.

    Repenser une mode équestre plus écoresponsable et durable
    Je suis journaliste mode et voici les 5 pièces dans lesquelles je vais investir cet automne
    Cette tendance mode devrait ravir les fans de la série Outlander ! (non, ce n’est pas de porter la perruque rousse de Jamie)
    Le combo gagnant
    Du reste, les collants blancs s’associent à merveille aux matières nobles comme le velours et le tweed. Look à adopter cet automne, et qui, devrait vous mettre à l’abri de commettre un faux-pas : le combo robe, long manteau en laine chic et paire de collants blancs. Alors, prête à donner sa chance à cet accessoire plus si malaimé que ça semblerait-il ?

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  • Quand Calzedonia organise sa deuxième soirée événement (cette fois-ci à Milan), le casting est leg-endaire ! Parmi les stars présentes sur le tapis rouge, l'ex star de Gossip Girl Leighton Meester fait sensation. Et si c'était elle la meilleure ambassadrice collants ?
    Pour sa deuxième édition, après le lancement parisien dans le cadre splendide du Palais Brogniart, Calzedonia entre en scène dès l'ouverture de la Fashion Week de Milan avec un nouvel événement précédé d'un sensationnel "Legs Casting". Parmi toutes ces belles jambes, une star a attiré notre attention : l’icône de la série Gossip Girl, Leighton Meester. On le sait, le collant n'est plus aujourd'hui qu’un simple accessoire. Les podiums les plus attendus ont tous fait du vêtement (fantaisie ou coloré) le point de focus de leurs dernières collections. Confirmation également outre-Atlantique avec le désormais célèbre "no pants look", plébiscité par les stars et les fashionistas. Mais pour l'actrice star, ce n'est pas seulement une question de tendance. Pour elle, les collants sont une part importante de ses looks depuis toujours. Et si c'était elle l'ambassadrice ultime ? Leighton Meester, icône collants ?

    Quand Gossip Girl était le guide mode le plus hype du moment, Leighton Meester en était la reine incontestée. Et pendant cette période, c'est elle qui a lancé la tendance du collant coloré. Vert, bleu, blanc, noir à motifs, Blair Waldorf a tout expérimenté et a lancé une mode qu'on ne pensait pas revoir de si tôt. Aujourd'hui, c'est le collant rouge qu'on voit partout quand la star le portait il y a 10 ans déjà. Toujours aussi branchée et populaire dans le cercle du cinéma, Leighton Meester est une figure mode référence. A Milan, l'actrice avait opté pour un modèle semi-opaque Calzedonia plus sobre. Mais encore une fois, le public n'avait d'yeux que pour ses superbes gambettes. Comme elle, on ne se passera pas de l'accessoire pour cet hiver qu'on achète dans plein de styles différents pour pouvoir les accorder à tous nos looks. Et s'il s'agit de vouloir reproduire des tenues de Gossip Girl, pourquoi pas ! Cela tombe bien, le serre-tête revient lui aussi à la mode. On est à deux doigts de demander des conseils à Leighton pour notre shopping de rentrée.

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  • Médaillée de bronze au concours Lépine en mai 2023, Eleganteazy sera très bientôt commercialisée grâce à une campagne Ulule. Retour sur l'histoire de cette invention. 

    Laure Blondel a longtemps été avocate avant de devenir une des lauréates du concours Lépine 2023. C’est un métier qu’elle a « adoré » et qu’elle n’a pas quitté parce qu’elle ne « l’aimait plus mais parce que j’ai voulu mener à bien un projet dans lequel je crois beaucoup ».

    Son idée : trouver sa paire de collant au premier coup d’œil
    Ce projet, c’est Eleganteazy, « une boîte de rangement design qui permet d’identifier immédiatement le collant souhaité, tout en sublimant sa déco ».

    Au cours de « l’aventure Lépine », l’entrepreneur a eu l’occasion de « rencontrer plein de femmes qui me disaient, en voyant mon tiroir : on dirait le mien, c’est le même bazar, j’ai le même fouillis chez moi« . Elles étaient « ravies » de voir qu’une personne avait pensé à supprimer « les cartons et les emballages » qui accompagnent encore aujourd’hui les collants.

    Sa boîte permet de ranger son collant et servit aussi de packaging « pour vendre en magasin et faciliter nos vies ».

    Laura Blondel constate : « on court partout et on passe un peu en dernier, et quand on met trois heures à chercher un collant, ça devient compliqué ».
    Une aventure « extraordinaire »
    Avant de se lancer, elle s’est laissé le temps « de laisser grandir mes enfants » et quand sa « petite dernière a eu 6 ans et qu’elle est devenue un peu plus indépendante », Laure Blondel a pu penser à elle, changer et « et vivre en entreprenariat de A à Z et vivre un projet qui m’anime beaucoup ».

    L’idée d’Eleganteazy lui est venue « l’été dernier » et tout est allé assez vite. « Je ne suis pas de nature à laisser les choses faire, je suis très dynamique et je mets les moyens pour être derrière et grandir ».
    Depuis son plus jeune âge, le concours Lépine a été un rêve. « J’ai toujours été éblouie par ces gens qui, par une idée simple, nous changent le quotidien. Ça m’a sans doute bercé« , confie Laure Blondel.
    Une démarche éco-responsable
    Il y a également « un petit côté écolo » qui est poursuivi dans cette démarche « pour éviter le gaspillage ».

    « Il y a aussi l’idée que quand vous cumulez les collants, comme vous n’avez pas trop envie de mettre la main dedans, vous en rachetez, et vous rachetez ceux que vous avez déjà », constate Laure Blondel avant d’ajouter : « ça ne va pas dans l’idée d’une consommation raisonnable« .
    L’idée est donc d’utiliser « les beautés qu’on a devant soi » et d’arrêter de « trop acheter ». Avoir un « tiroir lisible » permet d’éviter le gaspillage et de « penser à la planète ».

    Une campagne Ulule en octobre
    Primée en mai 2023, Laure Blondel lance une campagne Ulule au courant du mois d’octobre. Celle-ci lui permettra de financer sa pré-série dont le prix n’est pas encore connu à ce jour.

    Elle veut aussi mettre en lumière une chose importante : « sur le concours Lépine, on est 10% de femmes seulement » et elle a eu un « coup de cœur » pour une inventrice avec laquelle elle s’est liée d’amitié. « On développe la même idée éco-responsable et j’ai décidé de la faire découvrir dans le cadre de ma campagne Ulule ». Il s’agit de Christelle Peltier et de son invention ÔPack, un « colis réutilisable » médaillé également.
    Les envois de la pré-série se feront donc à travers ces colis à la fois dans une optique écologique mais aussi « pour permettre à ceux qui s’intéresseront à Eleganteazy de pouvoir découvrir une autre inventrice qui se situe dans les mêmes problématiques que moi« .

    « Le contact humain »
    En somme, pour Laure Blondel, le concours Lépine n’est pas tant une question de visibilité, « c’est plutôt le contact humain, les rencontres, que ce soit avec le public extrêmement curieux et bienveillant ou les inventeurs » avec qui elle peut échanger et entrer en contact.

    « Evidemment, il y a la visibilité, notamment sur le fait que j’étais une femme parmi les autres » et « le prestige », mais le « côté humain » est « fondamental » qui peut « déboucher sur de belles rencontres ».

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  • Exit le noir, voici la couleur de collants qui sublimera toutes vos tenues à la rentrée

    Chaque saison, sur les podiums, une tendance sort du lot. Lors de la Fashion Week automne-hiver 2023-2024, si la jupe sur le pantalon, les épaules graphiques, ou encore le tartan faisaient partie des inspirations plurielles des créateurs, les collants colorés se sont imposés pour égayer l'allure des silhouettes qui défilaient.

    Le collant rouge, valeur sûre de la rentrée
    Le collant a bien changé depuis sa création en 1940. C'est à cette époque que le bas nylon fait son apparition, mais son essor ralentit lorsque la seconde guerre mondiale éclate. Il faudra attendre 1959 pour découvrir le tout premier collant, élaboré par Allan E. Gant aux États-Unis, alors destiné aux danseuses. Son quotient sexy prend vie lorsque Mary Quant invente la minijupe et dévoile les gambettes des femmes qui utilisent le collant comme accessoire fantaisie.

    En 2023, l'éternelle question “plutôt collants chair ou noirs ?” n'a plus de sens. Tout simplement parce qu'ils sont les deux dépassés ! La sphère mode se penche sur les tendances d'antan pour revisiter les codes esthétiques de l'enfance, et teinter les collants d'un rouge opaque, l'éclat chromatique de la saison. Quand Gucci joue la carte du caché/dévoilé en les associant à une slip skirt transparente à broderies fleuries, Miu Miu en fait la pièce maîtresse de sa collection, tandis que Dolce & Gabbana les insuffle d'inflexions Old Hollywood. Le collant rouge est sans conteste l'accessoire star de la rentrée, que l'on peut porter aussi bien avec une robe qu'une jupe.

    Kendall Jenner est la première à s'être essayée à cet exercice de style flamboyant. Confirmant la tendance du no pants, elle a été aperçue au mois de février dernier dans une tenue en suede signée Bottega Veneta, entièrement teintée de bordeaux, avec une touche de beige. Elle sublimait ses jambes de rêve avec une paire de collants assortis, eux-aussi issus du défilé de la maison italienne. La star du clan Kardashian/Jenner semble déjà s'être faite à la tendance. Qui sera la prochaine ?

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  • La marque française emblématique DIM a annoncé mercredi la relocalisation en France de la quasi-totalité de sa production de collants, jusqu'alors en partie effectuée en Allemagne. Dim Brands International(DBI), le groupe de sous-vêtements détenant Dim mais également Playtex et la marque allemande Nur Die, rapatrie la production d'environ 19 millions de paires de collants Nur Die, jusqu'alors fabriquées à Schongau, dans le sud de l'Allemagne. Ce site, qui employait 90 personnes, a fermé. Leur fabrication se fera dorénavant sur le site d'Autun (Saône-et-Loire), principale unité et entreprise historique de Dim qui produit déjà environ 60 millions de paires de collants par an.
    Ainsi, «plus de 90% des articles de produits chaussants du groupe seront tricotés» à Autun, a annoncé DBI, détenue par la société de capital-investissement américaine Regent L.P. «Notre objectif est de ramener l'entreprise d'Autun à une profitabilité suffisante pour pouvoir pérenniser son existence», a expliqué le président de DBI, François Riston, lors d'un point presse à Autun. La production supplémentaire se fera avec «plus ou moins avec les mêmes effectifs», a précisé le patron. Autun emploie 600 personnes, et une centaine d'intérimaires.Un chiffre d'affaires de 500 millions d'euros l'an dernier

     

    Le site d'Autun dispose actuellement de capacités non utilisées, indique la société sans plus de précisions. «La relocalisation va le consolider. Nous voulons le saturer», a expliqué François Riston. Le devenir de ce site, où ont été créés dans les années 1950 les fameux «Bas Dimanche» qui ont fait le succès de l'entreprise, a régulièrement suscité des craintes, en particulier lors de son rachat, en 2021, par le fonds Regent, basé en Californie. Ce dernier détient 500 sociétés dans le monde, dans les domaines de la technologie, des produits de consommation, de l'industrie et des médias. Dans l'habillement, il détient notamment les marques Escada, La Senza, Club Monaco…

    Dim a été fondé en 1953. Elle était alors une petite société de bonneterie fabriquant des bas chics et pas chers commercialisés à l'origine sous la marque «Bas Dimanche». Devenue symbole du «Made in France», elle se revendique première marque de sous-vêtements française. La société comptait plus d'un millier de salariés il y a dix ans avant de subir plusieurs changements de propriétaires. En 2014, Dim avait été cédé à la multinationale américaine Hanesbrand, ce qui avait entraîné la suppression de 265 emplois. Hanes avait revendu fin 2021 à Regent L.P. DBI a réalisé un chiffre d'affaires de 500 millions d'euros l'an dernier.

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  • Dès que la météo apporte ses premiers frimas de l'année et que la saison d'automne commence, les femmes ont recours à la stratégie ultime pour porter plus longtemps leur robe d'été préférée et éviter le pantalon : l'associer à un collant. Le moment où le temps plus frais signifie qu'il est temps de mettre des jupes ou des robes en protégeant ses jambes du froid est arrivé.
    Les collants, bas et jambières existent depuis bien plus longtemps que la plupart des gens ne le pensent et ont fait du chemin depuis les premières versions inconfortables qui les ont précédées. Bien sûr, comme toute chose dans l'histoire, ils ont pris de nombreuses formes différentes et se déclinent en différentes tailles et formes, mais il s'agit toujours d'un sous-vêtement pour les jambes et ils remplissent toujours la même fonction : vous tenir au chaud et vous sentir belle quelles que soient les tenues et les morphologies.
    Aujourd'hui, on peut les acheter dans un million de couleurs, de motifs et de épaisseurs différents, et même avec une paire doublée de laine polaire pour ne pas avoir froid en hiver.
    L'antiquité
    L'histoire du bas et du collant remonte à l'Egypte antique. Historiquement, les pharaons étaient enterrés avec de la nourriture, de l'or et des vêtements car ils croyaient que ces articles vous accompagnaient à votre mort et que vous deviez avoir tout ce dont vous aviez besoin autour de vous dans votre tombe. Les archéologues ont découvert la plus ancienne paire de bas connue dans la tombe d'une riche femme noble. Bien que l'artefact ait au moins 2 000 ans, la confection (comme pour la plupart des objets de l'Égypte ancienne découverts à l'occasion de fouilles archéologiques ) était très sophistiquée. Les bas étaient conçus avec un talon ajusté pour le confort, ainsi qu'un cordon de serrage sur le haut pour les empêcher de glisser. Les anciennes versions de collants n'étaient pas limitées à l'Égypte. En fait, le mot "bas" est dérivé d'un mot grec. Les ouvriers et les esclaves de la Grèce antique portaient ce vêtement. Pendant l'époque romaine, les femmes portaient une sorte de chaussette courte (appelée soccus en latin) lorsqu'elles étaient chez elles.
    L'antiquité
    C'est au 12e siècle que les bas ont commencé à ressembler beaucoup plus aux collants modernes. C'était à l'origine un vêtement essentiellement porté par les hommes et confectionné au plus près du corps pour rendre pratique la vie de cavalier. Pour la noblesse, les tissus étaient faits de soie ou de laine fine, pour les classes inférieures les tissus étaient plus grossiers avec des finitions moins élaborées.
    En Europe, les hommes portaient des "culottes" qui étaient essentiellement des collants : des bas qui couvraient le corps de la taille aux pieds. Les versions féminines étaient similaires, mais se terminaient au genou et étaient maintenues en place par des jarretières. Mais au Moyen-Âge, la science et l'expérimentation ont refait leur apparition parmi les universitaires pour rendre la vie quotidienne moins pénible. Les universitaires consacraient des ressources et du temps à la mise au point de nouvelles machines qui accéléraient les tâches quotidiennes.
    Une révolution technologique pour les bas et les chaussettes a eu lieu au cours du 16e siècle avec l'invention de la machine à tricoter. L'ecclésiastique anglais William Lee en a créé la première version en 1589 et a présenté la première paire de bas en pure soie d'abord à la reine Elizabeth I d'Angletterre. Auparavant, ces types de vêtements femme ne pouvaient être fabriqués qu'à la main. Non seulement la production est devenue plus rapide, mais elle a permis de réaliser des mailles plus petites et donc des tissus plus fins. La fabrication moderne et le monde de la mode en général sont aujourd'hui influencés par la façon dont ces premiers inventeurs ont créé les premiers métiers à tisser et les vêtements qu'ils ont produits avec ceux-ci.
    Dans les années 1600, toute la soie était importée de Chine par mer ou par charrette à travers le pays. Ce voyage prenait des mois et la soie était incroyablement chère, ce qui faisait des bas du révérend Lee un cadeau très luxueux et qui a fait de sa machine une véritable percée dans l'industrie. Après cette première innovation, habiller ses jambes était devenu courant parmi les membres de l'aristocratie. Le collant était une nouvelle forme d'habillement. C'est d'ailleurs à cette époque que la plupart des nobles arborent une forme de collant dans leurs portraits et leurs peintures. C'était un symbole de richesse qu'une personne puisse s'offrir des vêtements aussi difficiles à fabriquer. Cela a fini par changer.
    Les améliorations de John Ashton, l'un des assistants du révérend Lee, ont rendu l'invention plus accessible. La confection est devenue plus facile et de nouvelles machines ont été créées pour faciliter la fabrication et la rendre plus rapide, plus sûre et simplement moins coûteuse. À mesure que les bas et les collants devenaient plus courants et moins chers, d'autres formes de bonneterie sont apparues.
    L'époque moderne
    Les bas et collants sont restés populaires tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles, en particulier auprès de la noblesse et de la bourgeoisie. Le développement du commerce de la soie à cette époque en a fait le matériau de choix pour l'habillement. Bien entendu, comme on peut l'imaginer, ces bas étaient plus à la mode que fonctionnels. Par temps froid, les bas de soie étaient souvent superposés, et celui qui les portait en portait plusieurs à la fois pour se tenir au chaud.
    Au XVIIIe siècle, les bottes hautes sont devenues à la mode, ce qui a posé un problème, les bas pouvant facilement s'abîmer à l'intérieur des bottes, un vêtement de protection appelé "tuyau de botte" a été créé afin de mieux les préserver. Les bottes étaient munies de lacets qui se repliaient sur le dessus.
    Au XIXe siècle, les bas sont passés de mode pour les hommes (les bas et les jarretières ont été remplacés par des chaussettes, des pantalons et le caleçon ). Pour les femmes, cependant, ils sont devenus indispensables : des bas de coton confectionnés à la machine sont venus compléter la garde robe féminine tout en étant beaucoup plus accessibles que leurs homologues en soie. La première paire de collants ressemblant au collant moderne pour femme a en fait été fabriquée en 1803 sur une machine similaire à celle du révérend Lee.
    La bonneterie est restée largement inchangée au cours des 2 siècles précédants, mais au début du 19e siècle, ils ont été controversés pour la principale raison que l'entreprise responsable de leur fabrication avait l'intention de fabriquer des collants pour remplacer les jupons des femmes. Au lieu d'un ensemble de sous-vêtements longs et superposés, les femmes portaient des collants à la place. Cela apporterait chaleur et discrétion, et une robe longue et fluide pourrait être portée par-dessus en obtenant la même protection, avec moins de temps passé à la toilette le matin. L'avantage était de rendre les robes moins étouffantes et permettait de bouger plus librement en toutes circonstances. Les robes et les jupes pouvaient également être plus courtes et dévoiler plus la jambe pour la sublimer. Cette approche plus ouverte et plus libre du style vestimentaire était considérée comme obscène à l'époque et est restée stigmatisée tout au long de l'ère victorienne.
    L'époque contemporaine
    Les livres d'histoire attribuent à Allen E. Gant la création des collants ou "Panti-legs" en 1959. L'idée lui est venue dans un train de nuit pour la Caroline du Nord avec sa femme enceinte, Ethel Boone Gant, alors qu'ils rentraient tous les deux chez eux après la parade de Thanksgiving de Macy's. Ethel a dit à son mari que ce serait le dernier voyage qu'elle ferait avant l'arrivée du bébé, car le port de la combinaison bas nylon, soutien-gorge, gaine, corset bustier ou porte-jarretelle que les femmes portaient à cette époque, devenait trop inconfortable. Lorsqu'ils sont rentrés à la maison, Gant a été inspiré et a demandé à sa femme de coudre une paire de bas sur la culotte et de les essayer. Elle trouva cela pratique et original, alors Gant a apporté le prototype à l'usine de vêtements où il travaillait et a trouvé un moyen de tricoter des collants sur des machines à bas couture avec du fil non extensible.
    Mais si les nouveaux collants étaient pratiques, ce n'est qu'avec l'apparition des minijupes introduites par André Courrèges et Mary, au milieu des années 60 que les collants ont commencé à devenir vraiment populaires, apportant de nouveaux niveaux de confort et de maintien. Les collants opaques ( supérieurs à 40 deniers ) sont devenus un phénomène de mode, résultat d'une rencontre entre la technologie du tricot circulaire et les nouveaux fils de nylon texturés. Les nouvelles technologies et les nouvelles modes ont encouragé un développement constant, le marché a été revitalisé par les bas et les collants en dentelle dans les années 1960, par les designs soyeux et élégants en diaphane dans les années 1980 et par le confort sans précédent des années 1990. Il a fallu attendre les années 1970 pour que les collants dépassent en popularité les bas en nylon. Depuis lors, leur popularité galopante a été éprouvée à de nombreuses reprises et l'essor emblématique des leggings dans les années 80 et 90 a gravé leur popularité dans le marbre. Aujourd'hui, la popularité dont jouissent les collants est le résultat d'un mélange idéal de goût, d'innovation technique ( la fibre élasthanne élastique appelée aussi lycra mais également la microfibre polyamide ), de choix judicieux des matières premières et de qualité de la production de la maille. Les collants sont restés largement les mêmes depuis, bien qu'avec de légères modifications en fonction de l'esthétique de la mode. Par exemple, les résilles et les collants déchirés étaient la marque de fabrique du grunge des années 90, et le collant fluo était populaire dans les années 80.
    Puis d'innovation en innovation à partir des années 2000, la technologie évolue, les ceintures élastiques des collants sont améliorées pour une meilleure tenue, plus confortable, comme une seconde peau. Ils deviennent plus transparents, le galbe des hanches des cuisses est mis en valeur. Les modèles Push-up ( remonte fesses ) ou spécial ventre plat qui arrivent sur le marché vont nous permettrent de corriger les petits défaut de nos silhouettes. Les coupes taille basse ou taille haute s'adaptent à toutes les morphologies y compris pour les grandes tailles destinées aux femmes rondes. Des matières comme la dentelle florale ou des motifs imprimés comme les effets bas jarretière ont peu à peu fait entrer le collant dans les tiroirs de lingerie sexy, ils sont devenus des atouts sensualité indéniables ce qu'ils n'étaient pas au début des années 60.
    Aujourd'hui, on peut trouver tous les styles et coloris, du noir basique au noir brillant, finition mat ou satiné, diaphane et chatoyant, opaque ou transparent, glamour, sexy, résille, fantaisie ou à coutures, grande taille. Si les collants sont pratiques à enfiler et confortables, ils permettent aussi de raconter une nouvelle histoire sur la place des femmes dans la société. Dans les années 50, les jeunes femmes s'habillaient comme des mini versions de leurs mères, mais les années 60 ont vu apparaître des vêtements féminins qui appartenaient clairement à une nouvelle génération. Avant la mini-jupe, les femmes devaient porter toute la gamme de lingerie fine, des combinaisons avec armatures, des panty, des porte-jarretelles, serre-taille ou guêpière. Les collants, tout autant que la mini, étaient un geste de liberté, de jeunesse mais aussi de féminité et de séduction.

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  • Comment ça marche ? Recyclez en toute simplicité grâce au programme de recyclage gratuit des collants ! Il vous suffit de télécharger une étiquette d'expédition prépayée pour envoyer vos collants, bas, mi-bas et socquettes en fibres synthétiques de toutes marques à TerraCycle et nous les recyclerons.
    Le site : Terracycle

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  • Ces techniques qui marchent pour le remettre à neuf en deux minutes

    Un moment d'inattention et vous voilà avec votre nouveau collant filé, ou même troué... Pour le réparer en deux minutes montre en main, voici 6 astuces en mode DIY à la maison.

    Il y a quelques règles à respecter, lorsque l'on enfile une paire de collants : bien se limer les ongles, enlever toutes ses bagues, privilégier la délicatesse plutôt que la rapidité... Mais parfois, malgré ces précautions, c'est la cata, le mouvement de trop, et hop, le collant est filé. Pas question, pour autant, de se lamenter et de l'envoyer finir sa vie au fond de la poubelle. Ces 6 techniques permettent de sauver ses collants préférés en quelques gestes.

    Quels collants choisir et comment les faire durer un max ?
    Accessoires indispensables de l'hiver, les collants se déclinent à l'envi pour mettre au chaud et souligner les jambes. Comment bien les choisir et surtout les conserver le plus longtemps possible ? Toutes les astuces à suivre !

    La technique du ruban adhésif ou du pansement
    Avec cette première technique, vous allez pouvoir remettre votre collant à neuf. Munissez-vous simplement d'un ruban adhésif ou d'un pansement et appliquez la partie collante à l'intérieur de la paire, du début à la fin de la coupure.

    Une goutte de miel
    Le miel est une technique rapide et efficace pour stopper net l'incident du matin. Acacia, châtaigner, tilleul, eucalyptus... Choisissez le miel de votre choix pour cette deuxième astuce. Prélevez une goutte de votre pot que vous faites couler à chaque extrémité de l'accroc.

    La technique du blanc d'œuf
    Un peu de cuisine, ça vous dit ? Dans un bol, battez des blancs en neige et prélevez un peu de la préparation sur votre doigt, pour la déposer au début et à la fin de la maille effilée. Laissez sécher quelques secondes avant de remettre votre paire.

    Ces collants se transforment en culotte sexy quand ils sont filés
    Donner une seconde vie à ses collants, c'est ce que propose la toute jeune griffe Axelleroi avec ses bas transformables en culotte sexy.

    Le gel coiffant sur le collant
    La quatrième technique spéciale maison est d'utiliser un gel coiffant pour les cheveux. Avec votre doigt, déposez une portion de gel aux limites de la coupure et laissez sécher pour un résultat impeccable.

    Préparer une colle maison
    Pour cette astuce, il vous faudra de la colle. Si vous n'en avez pas, pas de panique, car voici comment faire une colle maison en moins de deux minutes. Munissez-vous d'un récipient et versez une cuillère à café de farine et d'eau, ainsi qu'une pincée de sel. Mélangez le tout pour obtenir une mixture épaisse. Prenez ensuite un peu de pâte en main pour la déposer au début et à la fin de l'accroc.

    La technique de la laque en spray
    Après le gel coiffant, voici l'astuce de la laque en spray. Bombe en main, vaporisez abondamment votre laque sur la maille filée du collant. Le tour est joué !

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  • 5 conseils pour les porter avec style et sublimer vos jambes toute l’année

    Envie de sublimer vos gambettes ? Craquez pour des collants fantaisie qui apporteront une touche d’originalité à vos tenues du quotidien. Pour éviter le fashion faux-pas, voici quelques conseils pour les porter avec style toute l’année.

    Collants fantaisie : comment les adopter avec style ?
    Le mot d'ordre : exprimez votre créativité, tout en respectant quelques bases !

    Tout est une question d’équilibre
    Pour adopter des collants fantaisie au quotidien, il est important de bien équilibrer votre look. Si vous choisissez un collant uni, vous pouvez vous permettre une tenue haute en couleur, avec imprimés et motifs.

    À contrario, si vous optez pour une paire de collants (très) fantaisie, privilégiez plutôt une tenue sobre. En effet, tout est une question de justesse et de dosage. Cela vous évitera le fashion faux-pas !

    Le collant est une pièce à part entière
    Pour vous créer des looks ultras stylés qui sortent de l’ordinaire, n’hésitez pas à faire de vos collants LA pièce maitresse. En effet, au lieu de les arborer comme un simple accessoire, jouez la carte de l’originalité à fond et adaptez votre tenue autour de votre collant.

    Venez relever un total-look noir avec un modèle bleu ou argenté par exemple. Ainsi, votre collant devient un vêtement à part entière et se démarque.

    Bien choisir ses chaussures
    Lorsque l’on parle de collant, on oublie souvent de mentionner les chaussures. Eh oui, le modèle que vous choisirez fera toute la différence. Si beaucoup optent pour des pièces mode classiques telles que les bottes, on craque également pour des paires un peu plus décalées.

    Les santiags, les mocassins à plateformes ou encore les sneakers se combinent par exemple parfaitement avec des collants fantaisie.

    Jouer avec les matières et les couleurs
    Afin d’obtenir un look sophistiqué et tendance avec des collants fantaisie, n’hésitez pas à jouer avec les matières et les couleurs pour créer du contraste. Des pièces en dentelle ou en résille seront par exemple idéales pour apporter une touche de glamour à votre tenue.

    Pour un look de soirée, osez les collants à paillettes ou avec un effet jambière. De quoi briller de mille feux !

    Adapter votre collant à l’occasion
    Enfin, parce que le collant fantaisie se porte désormais en toutes occasions, osez le décliner pour toutes vos sorties quotidiennes. En automne-hiver, optez pour des modèles opaques qui vous protègeront des températures fraiches.

    Au bureau, adoptez un modèle à plumetis par exemple, pour apporter une touche de fun à un tailleur classique. Et pour vos soirées d’été, pourquoi ne pas tester la résille ? En plus d’être tendance, elle laissera vos gambettes respirer. On adore !

    Collants fantaisie : 8 modèles pour sublimer vos jambes
    Pour faire votre choix, voici une sélection de collants fantaisie à ajouter dans votre dressing. Vous pourrez les porter toute l'année !

    1 - Collants noirs avec motif plumetis, Big Boutique
    2 - Collants noirs avec motif zèbre, Yours Grandes Tailles
    3 - Collants 80 deniers bleus, Snag Tights
    4 - Collants fantaisie avec noeud et effet jambière, RougeGorge
    5 - Collants noirs avec imprimé à carreaux, Ulla Popken
    6 - Collants 80 deniers à motif astro, Snag Tights
    7 - Collants noirs avec motif doré pailleté, Yours Grandes Tailles
    8 - Collants 30 deniers à motif petites étoiles, ASOS

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  • La styliste britannique Mary Quant, qui a révolutionné la mode en popularisant la minijupe, est morte paisiblement chez elle ce jeudi 13 avril à l'âge de 93 ans. La minijupe a contribué grandement à la création des collants tels que nous les connaissons aujourd'hui.

    Elle a participé à l’une des grandes révolutions du vestiaire féminin dans les années 60. La styliste et figure de proue de la mini-jupe Mary Quant est morte jeudi à l’âge de 93 ans. Figure des "Swinging Sixties", elle a également popularisé le maquillage coloré et les collants à motifs. C'est à Londres qu'elle étudie l'art avant d'ouvrir une friperie avec son mari au milieu des années 50 : le Bazaar, sur King's Road.
    Ce lieu devient emblématique, une institution qui attire les artistes, des musiciens. Les Beatles y passent, les Rolling Stones, Brigitte Bardot, Audrey Hepburn. Elle décrit sa boutique comme "une sorte de cocktail permanent", avec ses clients d’une grande diversité, ses vitrines extravagantes et son restaurant en sous-sol. Son style va vite devenir reconnaissable, avec son carré sculpté par le coiffeur Vidal Sassoon.

    Elle raccourcit la jupe
    Dans ces années-là, elle commence alors à créer ses propres vêtements, à contre-courant de la mode actuelle. Elle les fabrique puis les vend le lendemain, ou les porte. Mary Quant ne veut plus que les jeunes femmes s’habillent comme leurs mères, avec des corsets ou des robes serrées. Avec un ourlet de dix centimètres au-dessus du genou, elle raccourcit de quelques centimètres ses jupes. Même Coco Chanel juge ça indécent.

    Pourquoi une mini-jupe ? Pour courir après le bus quand elles sont en retard, raconte-t-elle. C’était surtout pour une plus grande liberté de mouvement, bouger et danser plus facilement. Au milieu des années 50, dix ans après la guerre, les femmes vont aussi de plus en plus travailler, à des postes occupés quelques années plus tôt par des hommes. Il faut des vêtements beaucoup plus confortables.

    En préface de la réédition de son autobiographie, elle racontait : "Je voulais que mes vêtements soient photogéniques, forts et colorés, qu'ils offrent une nouvelle liberté à la jeunesse, qu'ils permettent aux jeunes femmes de se rendre directement à une soirée après une journée de travail. Je voulais que ces vêtements soient en rupture complète avec ceux de nos mères."

    Les mini-jupes font scandaleL’Histoire n’a pas vraiment tranché. Qui d’André Courrèges ou Mary Quant à réellement inventé la mini-jupe. Peu importe. "Ni moi, ni Courrèges n’avons eu l’idée de la minijupe. C’est la rue qui l’a inventée", affirme Mary Quant.

    En Grande-Bretagne comme en France, la mini-jupe crée le scandale et sa réputation est sulfureuse. Dans son autobiographie publiée en 2012, Mary Quant racontait : "Les messieurs en chapeau melon frappaient sur notre vitrine avec leurs parapluies en criant : ‘Immoral !’ et ‘Dégoûtant !’ à la vue de nos mini-jupes sur les collants, mais les clients affluaient pour acheter"




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