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  • Madeleine Berkhemer née à Bergen op Zoom (Pays-Bas) en 1973, vit et travaille à Rotterdam (Pays-Bas). Le corps, le fragment, le découpage, l’assemblage sont au cœur du travail de Madeleine Berkhemer quelles que soient les disciplines envisagées. L’artiste s’attache souvent aux jambes féminines gainées de collants, cet accessoire qui a désormais remplacé l’objet du fantasme numéro un chez les hommes : le porte-jarretelles. Que ce soit pour son défilé de fin d’études, ses photographies ou ses installations, le collant se fait matériau de création. Il peut devenir l’écrin raffiné d’un buste, d’une jambe ou d’objets hétéroclites, couvrir la peau ou au contraire envahir l’espace tel un fantasque mobile. Mais il renvoie toujours au corps comme lieu de passage. De l’interne à l’externe, du désir au dégoût, la frontière est mince et l’artiste se plaît à déjouer les attentes et à contraindre le regard. Ses œuvres provoquent souvent chez le spectateur une hésitation entre gêne et fascination. « Un art sans connotation sexuelle n’a pas de raison d’exister. Je travaille à partir de nombreux sujets qui m’intéressent, donc mes œuvres doivent taquiner, plaire et faire souffrir, et arriver aussi à ce que le spectateur se sente coupable ! » Madeleine Berkhemer utilise aujourd’hui le petit cube de la boîte de collant comme support pour ses dessins. Le thème de la jambe revient beaucoup : jambes dénudées, jambes démultipliées et évidemment jambes recouvertes de collants. C’est dans cet intervalle entre érotisme et voyeurisme, préciosité et trivialité que Madeleine Berkhemer nous convie dans l’exploration des obsessions contemporaines. 

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  • Dian Hanson, éditrice du Quatrième Corps et familière de longue date de son travail, présente ainsi le quatrième et peut-être dernier volume de photographies de Roy Stuart publiées par TASCHEN, le photographe souhaitant se consacrer à la réalisation (un DVD accompagne d’ailleurs la présente édition) : « D’aucuns pensent qu’un homme qui parvient à son plein développement est composé de quatre corps, organismes indépendants vivant les uns à l’intérieur des autres à la façon de poupées russes. Chacun possède sa propre conscience et le plus enfoui peut gouverner les autres corps dans lesquels il réside. (…) Le premier est appelé Charnel, et il représente l’animal humain basique. Le second est le Corps naturel, siège des émotions. Le troisième corps est l’Esprit, centre de contrôle des pulsions physiques. Le quatrième corps, plus haut degré d’évolution, est la Conscience vraie, représentant la libération à l’égard de la dépendance physique et émotionnelle. Il est de nombreuses routes possibles pour atteindre le quatrième corps ; la trajectoire qui intéresse Stuart passe par l’épineux territoire du tabou sexuel.

    Roy sous-entend il, en choisissant ce titre, qu’il a atteint le summum de son évolution personnelle ? Son sens aigu de la modestie réfuterait une telle interprétation. Il invite plutôt chaque lecteur à examiner sa propre progression, à affronter ses tabous personnels, et à se demander quel est le corps qui a le contrôle au moment où ils sont plongés dans Fourth Body. »

    Roy Stuart s’explique longuement dans une interview inaugurale sur son travail, son parcours, sa conception de l’érotisme et de l’art, grâce aux questions éclairées de Dian Hanson. Plus de deux cents photos permettent de découvrir les derniers clichés d’un artiste à l’univers exigeant.

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