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  • Volontiers qualifié par la presse d’inventeur du porno-chic, Terry Richardson est un photographe controversé aimant le sexe, la provocation, l’humour, l’exhibitionnisme, le naturel. Il a décliné son univers trash pour des marques prestigieuses (Sisley, Hugo Boss, Gucci ou Miu Miu) et des magazines de mode (Vogue, I-D, Harper’s Bazaar ou Purple). On trouve dans les photos de Terry Richardson des stars du porno (Vanessa del Rio), des modèles (Kate Moss), des célébrités (Dennis Hopper, Faye Dunaway, Catherine Deneuve, Chloë Sevigny), des transsexuels, des animaux, des amis. La photo l'aidera à se détacher d'un père omniscient et tyrannique. Aujourd'hui, les images de Richardson sont exposées à Alleged, l'une des galeries les plus alternatives de New York.

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  • Artiste Belge, née en 1979. Diplômée de l’Académie Royale de Bruxelles, Aurore a
    reçu de nombreux prix et expose fréquemment…
    Formée aux techniques traditionnelles, Aurore s’est dirigée très tôt vers une matière
    peu conventionnelle : le collant. Ce matériau lui dévoile ses infinies possibilités
    liées à sa légèreté, sa souplesse, son élasticité, sa transparence, sa structure, sa
    force, sa fragilité…
    Ersatz de la soie, produit de la société de consommation, ces bas nylon vont lui
    permettre d’aller aux antipodes du laboratoire, de l’usine, de la société occidentale…
    C’est dans la nature, intégré à l’espace végétal où les feuilles, les branches, les tiges
    trament des compositions ajourées que son travail va pouvoir s’épanouir. Aurore
    travaille la lumière par le fléchage, fléchage cadran : l’univers est un tout, les astres
    tournent… les espaces sont infinis et sont traduits selon sa position du
    moment…c’est pourquoi toutes ces œuvres se nomment point de vue…
    Sculpter, tisser, tendre le nylon dans la nature est devenu une manière d’associer
    plusieurs espaces et de créer une résonnance entre eux.
    « Je suis un ouvrier de la matière », voilà comment elle se perçoit.
    La matière est traduction et l’espace est infini…
    La force naturelle que dégage le spectacle des montagnes qui entourent Sion a
    profondément touché l’artiste. Durant son séjour, elle visite la région et crée des
    toiles directement inspirées par les émotions ressenties lors de ces découvertes (La
    Grande Dixence, Bex, Monthey,…) Si la main de l’homme a transformé la nature,
    celle-ci est toujours invaincue, nous ne sommes que des êtres ridiculement petits
    face à la grandeur naturelle…
    Généralement prise par les temps de montages lors de ses installations, elle peut
    enfin établir un réel dialogue avec le lieu, le sentir, le penser, traduire ses émotions
    par rapport à l’espace et construire, déconstruire, reconstruire,…prendre le temps…


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  • Pourquoi le collant ?

    Les obsessions ou les fantasmes propres à chacun veulent se faire jour chez l’ artiste dans un souci de reconnaissance, afin de donner à ce qui semble unique le sceau de la légitimité décerné par le plus grand nombre. En cherchant à être compris, l’artiste veut montrer qu’il est comme tout le monde puisque finalement tout le monde pense comme lui.

    Or le collant comme fétiche n’est pas dans la catégorie des plus connus et reconnus ; au contraire il est largement déprécié, considéré comme un antidote à l’amour aux yeux de ceux qui font des bas, des porte-jarretelles et du corset l’objet d’une idolâtrie incontestée. Mon travail cherche à montrer au contraire qu’il est le vêtement érotique par excellence puisqu’il est la seconde peau qui épouse parfaitement la ligne et le galbe du sujet, le rendant lisse, immaculé, sans la moindre aspérité, comme le serait un cercle parfaitement rond.

    Cette perfection plastique qui se détache nettement dans l’espace comme si elle n’y appartenait pas, ce corps qui est limité par le collant qui l’enferme sans qu’aucune chair ne dépasse a pour moi deux sources d’excitation :
    - La première est d’ordre esthétique puisqu’elle représente la pureté du trait qui annihile tout défaut ;
    - La seconde est plus dionysiaque car l’emprisonnement de la chair qui vit sous ce fétiche rend celui-ci plus intime avec la « chose » collée, c’est-à-dire la jambe, la fesse ou le sexe ; la matière vivante laissera une empreinte sur le tissu synthétique.
    D’autre part, pendant qu’il est collé à l’individu qui le porte, le collant lui renvoie en permanence la sensation de son propre corps, de manière auto-érotique, par une sorte de macération thermique qui exacerbe la pulsion du sexe d’autant qu’il est prisonnier. Cette oppression physique entraîne une rétention du désir chez l’homme comme chez la femme ; cette retenue est toujours la source d’un imaginaire sexuel infini.

    J’ajouterai que le côté sériel de mon activité tient à la recherche obsessionnelle de l’image qui reproduise parfaitement ce que j’ai observé pendant ma séance de travail et qui correspond le mieux possible à mon idée du Paradis.

    En ce qui concerne ma méthode de travail :

    La photographie m’a paru le moyen le plus direct, que l’image soit figurative ou abstraite, explicite ou ambiguë, pour dévoiler mon imaginaire érotique.
    N’étant pas photographe de formation, l’avantage pour moi d’utiliser le polaroid et le numérique était d’avoir un rendu immédiat, ce qui est une aide précieuse pour l’élaboration de la lumière notamment.
    Je ne recadre jamais mes photos après la prise, ni ne les « arrange » sur l’ordinateur pour sacrifier à je ne sais quel critère esthétique du moment ; je veux simplement montrer ce que j’ai vu d’après une mise en scène que j’ai choisie. Seule la réalité tangible et palpable de l’instant vécu m’intéresse.

    Je dois cependant à ma fausse modestie naturelle de vous avouer qu’à mon avis ce n’est pas le photographe qui « fait » la photo : c’est l’appareil ! ce qui donne à cet art une dimension toute particulière.

    Philippe Chevallier 

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  • Léviathan Thot d'Ernesto Neto. Du 15 septembre au 31 Décembre 2006 Au Panthéon
    En bonne petite étudiante en art et en design que je suis,oui, oui, j’aime le travail d’Ernesto Neto, ces collants de lycra tendus par le poids d’épices ou de billes de polystyrène.
    Neto forme des espaces suspendus au plafond qui se déploient comme une armée de stalactites mous. Terriblement organique et terriblement attractif.
    Ces installations sont sensorielles. Les épices titillent notre odorat, la matière du lycra incite au toucher et la suspension au plafond agit comme un étouffeur de bruit, mais pas d’oppression ici, on n’est pas chez Beuys. C’est sûr, il y a une recette Neto et elle est efficace même si elle peut sembler lassante. Quand j’apprends qu’une installation monumentale occupe le Panthéon, je pense d’abord au volume du monument et frémit d’avance à l’idée d’une installation si grande. Et l’effet est au rendez-vous, Léviathan Thot s’inscrit dans tout l’espace du Panthéon. Il suit son plan en croix et se répand sur ces quatre nefs. La suspension en contraste avec la pesanteur des collants accentuent la hauteur du bâtiment, comme si elle devenait palpable.
    Neto en a pris un grade dans ma petite culture artistique mais il continue de me séduire. J’ai la bonne excuse d’être trop jeune je pense, pour m’engager dans un jugement sur la décision d’implanter cette installation ou non dans un monument historique tel que le Panthéon mais les questions qu’elle soulève ainsi que ses conditions (dans le cadre du festival d’automne, Neto est invité par le Ministère de la Culture) sont terriblement intéressantes au delà des lamentations habituelles « oui, et tout ça avec l’argent du contribuable ».

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