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Par madmartigan dans Culture du collant le 27 Octobre 2009 à 07:24
Dian Hanson, éditrice du Quatrième Corps et familière de longue date de son travail, présente ainsi le quatrième et peut-être dernier volume de photographies de Roy Stuart publiées par TASCHEN, le photographe souhaitant se consacrer à la réalisation (un DVD accompagne d’ailleurs la présente édition) : « D’aucuns pensent qu’un homme qui parvient à son plein développement est composé de quatre corps, organismes indépendants vivant les uns à l’intérieur des autres à la façon de poupées russes. Chacun possède sa propre conscience et le plus enfoui peut gouverner les autres corps dans lesquels il réside. (…) Le premier est appelé Charnel, et il représente l’animal humain basique. Le second est le Corps naturel, siège des émotions. Le troisième corps est l’Esprit, centre de contrôle des pulsions physiques. Le quatrième corps, plus haut degré d’évolution, est la Conscience vraie, représentant la libération à l’égard de la dépendance physique et émotionnelle. Il est de nombreuses routes possibles pour atteindre le quatrième corps ; la trajectoire qui intéresse Stuart passe par l’épineux territoire du tabou sexuel.
Roy sous-entend il, en choisissant ce titre, qu’il a atteint le summum de son évolution personnelle ? Son sens aigu de la modestie réfuterait une telle interprétation. Il invite plutôt chaque lecteur à examiner sa propre progression, à affronter ses tabous personnels, et à se demander quel est le corps qui a le contrôle au moment où ils sont plongés dans Fourth Body. »
Roy Stuart s’explique longuement dans une interview inaugurale sur son travail, son parcours, sa conception de l’érotisme et de l’art, grâce aux questions éclairées de Dian Hanson. Plus de deux cents photos permettent de découvrir les derniers clichés d’un artiste à l’univers exigeant.
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Par madmartigan dans Culture du collant le 26 Octobre 2009 à 07:22
Ellen von Unwerth, née en 1954 en Allemagne est une photographe de renommée mondiale spécialisée dans les photos artistiques de charme. Elle fut mannequin pendant 10 ans avant de passer de l’autre côté de l’objectif et devenir ainsi photographe pour des magazines de mode, comme Vogue, Vanity Fair, Interview, The Face, Arena et I-D. Ellen von Unwerth est connue pour avoir été la première à photographier Claudia Schiffer et pour avoir remporté le premier prix au Festival international de la photographie de mode, en 1991. Son style est reconnaissable parmi tous : son grain, son cadrage serré, les couleurs vives, les ombres, ou les noirs et blancs d'une très grande énergie offrent un regard différent et original de la mode et de la femme. La série Revenge qui est devenu un classique du genre montre une grande maîtrise et une subtilité dans le traitement de la photo.
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Par madmartigan dans On discute collant le 24 Octobre 2009 à 10:34
Cette saison les collections se placent sous le signe de l’ultra-féminité dans un esprit vintage.
Le collant, accessoire de mode incontournable, s’inscrit dans cette tendance. Il s’inspire des dentelles de laine, des entrelacs de fils qui évoquent le savoir-faire d’antan.
Dans un désir de séduction, il s’illustre même par des faux-semblants de bas. Les effets obtenus par les contrastes entre l’opacité et la transparence des jeux de matières sont alors exceptionnels.
Dans cet esprit, la collection Automne - Hiver 2009 / 2010 de GERBE propose notamment : le collant ROMANCE Dans une ambiance douillette et chaleureuse ce trompe-l’œil de bas joue la carte Bohème Chic.
Ce faux bas en coton est décoré de fleurs brodées et orné d’une baguette fantaisie inspirée de la broderie anglaise. Il côtoie harmonieusement la matière transparente qui le prolonge et fait de lui … un collant.
Il se décline en Naturel, pour s’associer aux « blancs d’hiver » et en Gris Chiné/Noir pour se coordonner ave les teintes plus sombres des tenues chic et cocooning.
Féminin à souhait, un brin rétro, le collant ROMANCE habille astucieusement la jambe pour un effet réellement garanti.
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Par madmartigan dans Culture du collant le 21 Octobre 2009 à 07:15
Dans sa mission d’éviter l’iconographie classique d’une culture fondée sur l’apparence, Stuart nous livre ici son troisième opus. Il y dépeint un monde oû toutes les barrières sont abolies et oû les femmes exercent les mêmes prérogatives sexuelles que les hommes. Tous les livres de Roy Stuart. Le bouche à oreille ... Quel choc à la découverte des photos de Roy Stuart ! Son art est a rebours du temps. Un ouvrage complet sur l’oeuvre de Roy Stuart, le grand- maître de la photo érotique live, fut longtemps un rêve. La vision érotique a travers l’objectif de Roy Stewart les images sont plus belles et ressemble a des personnes réelles et épanouie.... Les mises en scène vont remplir quelques soirées et journées et vous garantir des souvenirs...a lire en couple.
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Par madmartigan dans On discute collant le 19 Octobre 2009 à 10:33
La marque américaine Lycra a dévoilé sa dernière création baptisée "Lycra Fusion Fiber" au dernier Legwear Forum de Vérone (Italie), les 7 et 8 octobre derniers: un procédé de micro fusion qui met fin au filage des collants. Vous les garderez 100 ans!
Un assemblage compliqué d'élastane et de matière fusible, après thermofixation des collants, leur confère une protection exceptionnelle, permettant aux collants de se trouer sans filer. Contrairement à ce qui se produit avec les collants ordinaires, le moindre accroc ou trou ne fait plus filer le collant sur toute sa longueur.
Une grande campagne de communication est prévue, qui fera bondir de joie les femmes qui en ont marre de patcher leurs collants avec du vernis à ongle.
La commercialisation des premiers produits des marques partenaires de Lycra Fusion débutera au printemps 2010. En Espagne, Marie Claire présentera ce mois-ci un lancement en avant-première.
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Par madmartigan dans Culture du collant le 19 Octobre 2009 à 07:11
Dans son deuxième ouvrage pour TASCHEN, nouvelle forme d'exploration des " authentiques passions humaines ", Roy Stuart a réalisé des photos qui conjuguent compositions très soignées et représentations fortement chargées du désir, sans jamais sombrer dans les éternels clichés de la pornographie et de ses habituels portraits dégradants. Dans l'univers pictural de Stuart, les femmes incarnent des figures sexuelles en puissance qui savent ce qu'elles veulent et comment l'obtenir. Exploratrices, expérimentales, elles détiennent toutes les cartes des jeux de pouvoir consensuels et des fantasmes mis en scène.
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Par madmartigan dans Culture du collant le 16 Octobre 2009 à 06:55
Roy Stuart Vol. I de Roy Stuart est un ouvrage complet sur l’oeuvre de Roy Stuart, le grand- maître de la photo érotique live, fut longtemps un rêve. La vision érotique a travers l’objectif de Roy Stewart les images sont plus belles et ressemble a des personnes réelles et épanouie....Les mises en scène vont remplir quelques soirées et journées et vous garantir des souvenirs...à lire en couple. Edition TASCHEN
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Par madmartigan dans On discute collant le 12 Octobre 2009 à 06:52
Les chirurgiens esthétiques seraient promis au chômage, selon les collants Well. C'est à voir !
Un désir se fait de plus en plus insistant. Si impossible soit-il, il aimerait même se faire passer pour un droit dans le sillage du mouvement en faveur des droits de l’Homme : c’est l’aspiration à la beauté. Mais si une société peut organiser par des lois et des sanctions le respect de la vie ou de la dignité humaine, le droit à la beauté peut-il se défendre ? Il se heurte à un tirage au sort génétique où, si « tous ceux qui gagnent ont tenté leur chance », selon le slogan tautologique de la Française des jeux, beaucoup sont perdants.
Une spécialité chirurgicale s’est certes développée pour tenter de réparer les erreurs de la nature, après les ravages de la guerre. Mais la chirurgie esthétique ne peut pas toujours faire des miracles. Elle est néanmoins en plein essor puisque « l’information par l’image » dominante fait souvent que « le médium est le message » : la grâce de ceux qui parlent fait oublier ce qu’ils disent. Comment ne pas les envier ?
Deux paradoxes
Le slogan de la nouvelle publicité des collants Well, écrit blanc sur noir, vise donc à surprendre : « Chirurgiens esthétiques , leur intime-t-il, changez de métier ». Les deux paradoxes imbriqués dans l’injonction intriguent en effet : l’un a trait à la légitimité du bonnetier pour dicter sa loi au chirurgien. L’autre pose le problème du rapport entre collants et chirurgie esthétique. On reste perplexe jusqu’à ce que la solution saute aux yeux grâce à la métonymie d’un ravissant leurre d’appel sexuel, présentant l’effet pour la cause, qui stimule à son tour le réflexe de voyeurisme .
Des volumes par contrastes
Dans une mise hors-contexte par fond noir pour focaliser le regard sur lui, un corps de jeune femme est offert allongé sur une surface que l’intericonicité dictée par le slogan rapproche d’une table d’opération. Mais ne montrant que la partie pour le tout, une autre métonymie ne livre en plan moyen, chaussées d’escarpins vernis, que deux jambes découvertes sous une robe retroussée jusqu’aux hanches. Par un contraste saisissant, elles seules captent dans le noir profond où elles baignent, une lumière hors-champ en surplomb. La surface polie sur laquelle elles reposent, n’est elle-même perceptible que, par contraste , à leur reflet qu’elle réfléchit. Ainsi, finement gainées d’un voile satiné dont le grain invisible ne se différencie de la chair qu’au motif décoratif du haut des cuisses, paraissent-elles dans le noir luminescentes.
La charge culturelle du noir
Leur désunion répond sans doute au double jeu de l’exhibition et de la dissimulation propre au leurre d’appel sexuel pour stimuler le réflexe de frustration auquel se heurte toujours le voyeurisme : la jambe droite fléchie devant la gauche allongée cache soigneusement l’entrejambe. Mais cette posture longiligne accrue par la cambrure du pied qu’impriment les escarpins, permet de multiplier les angles sur les longues lignes courbes du galbe enviable dessiné.
Les collants Well, dits « Body galbe », s’en attribuent évidemment tout le mérite. Outre le leurre d’un mannequin aux lignes déjà parfaites, c’est oublier les vertus du noir ici choisi pour la mise en scène. Il est depuis toujours l’artisan de l’affinement des formes par l’absorption du rayonnement qui lui est propre. On paraît toujours plus mince en noir qu’en d’autres couleurs. Ainsi, de l’affinement est-il devenu la couleur du raffinement, et, de fil en aiguille, dans l’un des domaines où il se revendique, celle de l’érotisme, lui-même longtemps associé par la morale judéo-chrétienne au mal dont le noir était déjà la couleur.
Le leurre d’appel sexuel de Well s’ouvre ainsi sur une tout autre métonymie passée inaperçue, pour peu qu’on relève les indices d’un autre contexte : ces jambes exhibées avec leurs escarpins brillants sont-elles vraiment allongées sur la table d’opération vers laquelle le slogan a pu égarer un instant ? Qu’y viendraient-elles donc faire dans leur perfection ? La transparence des collants ne les rend-elles pas d’ailleurs à leur nudité originelle ? N’est-ce pas une opération bien différente que ces collants promettent à la cliente qui s’y laisse prendre, et dans des lieux les plus inattendus, prisés d’une libido libertine ?
Le bouchon n’est-il pas tout de même poussé un peu loin ? Sans doute l’affiche s’expose-t-elle à l’accusation de sexisme . Mais surtout, à proposer ainsi l’inaccessible, ne risque-t-on pas de voir la cliente s’en détourner par dépit ?
Devant la grâce d’une telle apparition surgie de la nuit, en tout cas, la présence d’un chirurgien esthétique tient assurément de « la rencontre fortuite (et insensée) sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie », chère à l’extravagance surréaliste. On comprend qu’il soit sagement invité à aller exercer ses talents ailleurs. Mais quant à le vouer au chômage comme le fait Well, c’est une exagération permise seulement par l’humour : les jambes ne sont pas tout ; la chirurgie esthétique a fort à faire : on n’embellit pas un buste ou un visage d’un simple voile satiné, du moins dans la culture européenne.
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Par madmartigan dans On discute collant le 3 Octobre 2009 à 19:03
Le collant ne se remettra sans doute jamais de l'avènement des femmes en pantalon. Rien qu'en cinq ans, le marché français a perdu 35 % en volume avec un quart de clientèle en moins entre 1998 et 2002.
Les progrès accomplis sur le plan technique, notamment avec les fibres Elasthane et Lycra, ne lui ont pas fait que du bien : devenu plus résistant et donc plus durable, son taux de renouvellement s'est considérablement amoindri. Enfin, la vogue des chaussures de sport, des mannequins défilant jambes nues ou encore le port de tenues plus décontractées dans l'univers professionnel ont précipité sa chute : « Dans les années 1980, lorsqu'une femme débutait sa vie professionnelle, elle portait pour s'imposer des escarpins, un tailleur et donc un collant. Aujourd'hui, les jeunes femmes se mettent plus tardivement à en porter », note Fabienne Mallat, directrice de la communication en charge de l'image de DIM, la marque leader qui fait office de locomotive du marché devant Well. Pour preuve en 1991, il était porté par 8 % des femmes entre 17 et 24 ans. En 2003, les très jeunes femmes ne sont plus que 4 % à habiller leurs jambes.
Pourtant, en ce début d'hiver, le moral est bon chez les fabricants. Dans les vitrines, robes et jupes dominent assorties de collants aux couleurs acidulées. Les rédactrices de mode ont annoncé le retour de la mini-jupe et un vent de féminité souffle sur les biens de consommation. Simple effet d'annonce. « Quand la résille est arrivée, nos clientes n'y croyaient pas. En une saison, nombreuses sont celles qui s'y sont mises. Cette nouveauté a dopé le marché », se souvient Yves Michel, directeur général de Wolford France. Persuadé que le collant ne tombera pas plus bas, il reconnaît cependant avec une pointe de nostalgie « qu'on ne retrouvera jamais les volumes d'il y a quinze ans ».
La mode suffira-t-elle alors à sauver ce produit ? « Depuis trois ans, le collant revient en tant qu'accessoire de mode. Il est présent dans tous les défilés et les créateurs l'intègrent dans leurs collections. Il peut permettre aux femmes de donner à moindre coût une touche mode à une tenue de l'an dernier », remarque Fabienne Mallat. Très créatifs, les fabricants ont toujours su exploiter les tendances du moment. Les produits santé ont-ils la vedette ? Une gamme de collants hydratants et tonifiants inonde les linéaires. Les amaigrissants partent en campagne ? De nouveaux produits (Wellness chez Well, DIMSlim chez DIM) proposent aux femmes d'aplanir leurs formes. Les autobronzants remplacent les bains de soleil ? Les deux leaders sortent des collants à effet bronzé. Les senteurs ont la cote. Apparaissent des collants aux parfums marine, cueillette ou muguet ?
Dans l'air du temps
Cette saison, la vogue de la réflexothérapie et la mode des escarpins pointus ont amené la filiale de Sarah Lee à lancer DIM Air, dont le positionnement cible les zones sensibles du pied, et le fabricant de luxe Wolford à mettre sur le marché Energizer qui facilite la circulation veineuse. Même le packaging n'est pas laissé au hasard : au côté de la petite boîte carrée est ainsi venu s'installer le format « Disc Compact » lancé par DIM et repris aussitôt par Well. Et pour la prochaine Saint-Valentin, des emballages en forme de coeur sont déjà prêts. « Nous croisons dans nos développements les informations issues de notre volumineux panel consommateur avec tout ce qui est dans l'air du temps », reconnaît Fabienne Mallat. Séduction, sensorialité, santé, cosmétologie... les acteurs du marché exploitent tous les registres.
Pour l'heure, c'est surtout le collant fantaisie qui réussit à rajeunir cet élément vestimentaire dont 58 % de la clientèle a plus de 50 ans. « Notre nouvelle marque "Oh les filles" nous a permis de gagner 155000 acheteurs de plus l'an passé dont 100000 ont moins de 35 ans », se félicite Fabienne Mallat. Le segment de la fantaisie a fait un bond de 72 % l'an dernier et, cette année, il affiche une croissance de 32 %, tirant le secteur quand la mousse, le voile ou l'Elasthane chutent inexorablement. « Après une période où les produits étaient axés sur la sculpture du corps, les femmes sont attirées par le collant comme élément d'expression de leur personnalité », explique Fabienne Mallat.
Les fabricants cherchent donc à sortir de l'achat rationnel et utile pour exploiter la veine actuelle de l'achat plaisir en jouant sur le registre de l'émotionnel et de la séduction. « Il faut mettre du style pour que ce produit ne soit plus vécu comme une contrainte », insiste Aude Vranat, directrice marketing de Well. Le numéro deux du marché, qui commençait à battre de l'aile, a revu de fond en comble sa stratégie marketing. Le cabinet Marketing et Business a travaillé sur le rajeunissement de la marque en lui injectant des codes ancrés dans la mode. Résultat : « Fashionline » cible les 25-35 ans et « Beautyline » surfe sur la cosmétologie. Des recettes identiques à celles de son concurrent. « Ce n'est jamais mauvais quand plusieurs acteurs du marché amplifient les mêmes concepts. Cela renforce les actions de chacun », estime Pascale Aspar, chez Marketing et Business. Cet hiver, Well se lance ainsi dans le bas qui tient tout seul, un segment en forte croissance (+ 11 % en valeur l'an passé) et exploité avec succès depuis dix ans par le leader sous la marque DIM UP.
A côté de cette créativité débordante pour soutenir les ventes, les acteurs ont engagé une stratégie de diversification prudente et salutaire. Wolford a innové en utilisant la matière du collant pour habiller d'autres parties du corps. DIM réalise désormais 30 % de son chiffre d'affaires dans la lingerie. Quant à Well, il se lance cet hiver dans le sous-vêtement le plus médiatique du moment : le string.
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