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Par madmartigan dans On discute collant le 22 Mai 2021 à 06:32
Drôlement malins, les collants de maintien qui massent nos gambettes du matin au soir. Epais ou fin, chocolat ou myrtille, ils sont désormais aussi beaux qu'agréables. On en veut !
Vingt millions de femmes sont debout les trois quarts de la journée
Ces piétinements favorisent l'insuffisance veineuse qui se traduit par des lourdeurs, des gonflements et des varices. Certes, la fréquence des troubles vasculaires augmente avec l'âge, passant de 34 % entre 45 et 50 à 40 % entre 55 et 60. Mais les médecins notent qu'ils apparaissent de plus en plus tôt, atteignant aussi les très jeunes femmes (15, 25 ans) lorsque facteurs héréditaires ou hormonaux et facteurs déclenchants (soleil, station debout, vêtements serrés...) se conjuguent.
Ils préviennent lourdeurs et oedèmes
Pour éviter que les simples sensations de fatigue, les lourdeurs, les oedèmes ou les crampes nocturnes ne se transforment progressivement en insuffisance veineuse chro-nique, il existe deux moyens efficaces. La marche avant tout et, d'une manière générale, les sports doux et réguliers, qui permettent de tonifier les parois veineuses et facilitent la circulation sanguine grâce aux contractions musculaires.
Il faut savoir que l'intérieur de nos veines est garni de petites valvules, des sortes d'écluses naturelles. Celles-ci empêchent le sang de refluer vers les pieds sous l'effet de la pesanteur et facilitent son retour vers le coeur. Or, lorsqu'on ne marche pas assez - c'est-à-dire lorsque les muscles de nos mollets ne se contractent pas suffisamment - la pression sanguine s'accroît alors dans les parties inférieures des jambes. Et, si les veines sont de mauvaise qualité, elles se dilatent et les valvules se ferment mal.
Pas le temps de marcher tous les jours, ni d'aller à l'aquagym deux fois par semaine ? Protégez et soutenez vos jambes, et donc vos veines, par des collants, des bas ou encore des mi-bas, des chaussettes de maintien ou de contention.
Effet maintien ou contention ?
Les produits « de maintien ». Ils ne font pas l'objet d'une prescription médicale, ne sont pas pris en charge par la Sécurité sociale et ne correspondent à aucun cahier des charges. On les trouve dans les circuits habituels de vente des bas et collants. Suivant la pression qu'ils exercent sur nos jambes, les collants de contention, prescrits par le phlébologue ou l'angiologue, entrent dans des clas-ses différentes allant de 1 à 4.
La contention. Elle s'applique uniquement aux collants, bas et chaussettes prescrits par ordonnance, vendus en pharmacie, remboursés, et répondant aux contraintes d'un cahier des charges extrêmement précis établi par les Caisses d'assurance maladie. Notez encore que ces produits spécifiques n'ont pas fait l'objet de déremboursement, con-trairement aux médicaments veinotoniques. On ne peut les acheter que dans les espaces pharmacie.
La classe 1 est la pression la plus légère: 10 à 15 mm de mercure (le millimètre de mercure est l'unité de mesure utilisé pour la pression... comme le mètre pour les unités de longueur et le kilo pour les mesures de poids). Elle s'adresse aux femmes qui n'ont pas de varices mais qui sont toujours debout, prennent l'avion, portent des bottes ou sont enceintes. Leurs chaussettes font des marques sur les chevilles.
Les collants de la classe 2 (la majorité des ventes) empêchent l'insuffisance veineuse de s'aggraver. Ils s'adressent aux femmes qui ont quelques varices, souffrent de lourdeurs. Plus contensifs (15 à 20 mm de mercure), ils sont davantage prescrits pour éviter les thromboses (phlébites) ou leur récidive. Ainsi que les oedèmes, et les troubles trophiques ou ulcères variqueux. A porter donc après toute intervention chirurgicale. Très efficaces également pour les trajets de longue durée en avion.
Les bas et collants de la classe 3 sont plus bien « musclés » (20 à 36 mm de mercure). Ils sont principalement indiqués aux femmes ayant une insuffisance veineuse sévère, avec des varices importantes au risque de thrombose élevé, ou après un incident vasculaire. Ainsi qu'à celles qui ont les jambes gonflées en permanence.
Quant à la classe 4, elle est rarement prescrite par les médecins et concerne les personnes ayant une maladie veineuse grave pour éviter notamment les ulcères variqueux.
Enfin, la plupart des collants de « maintien » offrent le même confort que les produits médicaux de la classe 1, c'est-à-dire entre 8 et 14 mm de mercure, et ont les mêmes indications.
Contensif ne veut pas dire épais
Vilains, « mémé », « orthopédiques », les collants de contention ? Pas nécessairement parce qu'ils n'ont pas besoin d'être épais pour exercer une pression sur nos veines. Cela rend le tissage plus solide, c'est tout. En fait, le petit « D » suivant le chiffre mentionné sur les collants signifie denier ou désormais decitex (unité de mesure d'épaisseur du fil). Plus il est épais, plus il présente de deniers, et inversement. Par exemple, un fil moyennement épais (70 deniers) donnera un collant très solide assez opaque. Inversement, un fil très fin (15 deniers) sera fragile mais fin et transparent.
Or, une même contention peut être réalisée avec un fil fin ou plus épais, car c'est la technique du tricotage qui permet d'obtenir une pression dégressive, plus forte en bas qu'en haut, grâce aux aiguilles, à une maille plus ou moins serrée... Et pas à l'épaisseur du fil !
Ils font un bien fou !
Grâce à la fibre Lycra® et aux microfibres, la plupart des collants sont devenus doux, confortables, avec de jolies couleurs. Pour les modèles de contention, médicaux, adressez-vous aux pharmacies ayant l'agrément orthopédie : vous pourrez les essayer avant de les acheter. Pour ces collants, le prix indiqué est celui du remboursement par la Sécu. Chaque pharmacien étant libre d'appliquer le tarif qu'il veut.
Pour un soutien médical
Contention colorée
Un collant à maille fine très efficace. Et joli avec un nouveau coloris Chocolat. Remboursé. Venoflex Secret, Thuasne, 22,40 euros. Pharmacies.
Mi-Bas pression légère
Ce ne sont pas des mi-bas mais les premières vraies chaus-settes de contention. Remboursées. Solegg, Innothera, (5 couleurs), 22,40 euros. Pharmacies.
Anti « gonflette »
Un soutien dégressif pour les jambes et une maille tricotée serrée pour un effet ventre plat garanti.Non remboursé. Collant Tentation, 70 deniers, Laboratoires Scholl, 12 euros. Pharmacies.
Pour un maintien grand confort
- Cosmétique
En plus d'un drainage lié à un tricotage dégressif, le bien-être est obtenu par des principes actifs intégrés microencapsulés à la fibre, qui stimulent la circulation sanguine. Body Tonic Cosmetiq, Dim, 12 euros. Grande distribution.
- Tout en finesse
Un collant de maintien hyper fin (25 deniers). Avec trois points de contention dégressive, des chevilles aux mollets. ActiWell, Well, (Noir, Ibiza, Gazelle), 5,90 euros. Grande distribution.
- Confort Sexy
Il offre un confort extrême, malgré un soutien veineux important, et une découpe ultra-féminine. Existe en grande taille. Miss W Absolute Support, Wolford, 28 euros. Dépositaires agréés.
- Tonique au gingembre
Il agit sur la circulation sanguine grâce à des extraits de gingembre et de karité encapsulés dans ses mailles. Jambes Actives, Le Bourget, (noir, beige, doré), 12,24 euros. Magasins agréés.
Plus de confort si...
Vous les enfilez les jambes en l'air, afin qu'il y ait le moins de pression sanguine possible dans les jambes. Introduisez le pied le plus loin possible avant de tirer le collant sur la jambe sans brusquerie.
Vous les lavez en machine à 40 °C maxi. De préférence avec une lessive pour textile délicat, et surtout sans adoucissant. Faites-les sécher à l'air libre (le séchoir électrique casse les fibres), mais jamais sur le radiateur.
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Par madmartigan dans Culture du collant le 15 Mai 2021 à 14:48
Pourquoi les filles devraient-elles avoir tout le plaisir? Chaque jour, de plus en plus d'hommes découvrent les joies du port de collants. Que vous ayez déjà une garde-robe pleine de collants à la maison ou que vous soyez simplement curieux de savoir ce que vous ressentez, ce guide peut vous aider à explorer tout ce que ces vêtements incroyables ont à offrir.
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Par madmartigan dans On discute collant le 15 Mai 2021 à 06:39
Lecture critique du rapport présenté par l'association HOP (Halte à l'obsolescence programmée) le 15 mai 2018.
Les collants sont-ils délibérément fragilisés par leurs fabricants, en application d'une politique d'obsolescence programmée ? Un grand nombre de journaux l'ont prétendu dernièrement, dans le sillage de France Info. Le 15 mai 2018, le média public s'était enorgueilli d'être le premier à rendre compte d'un rapport présenté à ce sujet par l'association HOP. La crédulité avec laquelle nos confrères ont rapporté ces accusations ne leur fait pas honneur.
LA NOSTALGIE DU TEMPS JADIS
C'était mieux avant, clament, en substance, les auteurs de ce document. « Dans son étude, l'association prouve que les collants étaient beaucoup plus résistants il y a plusieurs années », croient savoir nos confrères de Sciences et Avenir. « En effet », expliquent les rapporteurs, « de nombreux témoignages confirment la grande robustesse des produits conçus il y a des années ». Les témoignages effectivement mentionnés, assimilés à des preuves dans un magazine réputé scientifique, sont au nombre de deux. Une femme exprime sa satisfaction des collants hérités du temps jadis : « Je n'en achète plus depuis que ma grand-mère m'a donné les siens – qui datent de sa jeunesse, c'est dire leur durée de vie ! » L'autre témoin n'en est pas vraiment un, puisqu'il en cite un autre – en l'occurrence, sa grand-mère : « Mes premiers collants en nylon, c'était formidable. Les collants en soie se filaient pour un oui ou pour un non, alors que le nylon, c'était indestructible (et beau et brillant). » C'est en fait une grand-mère archétypale qui apparaît ici, sans véritable ancrage dans le temps ; nulle précision n'est donnée quant à l'époque où elle vivait.
Concernant les collants vendus aujourd'hui, HOP invoque les résultats d'un sondage que ses militants ont eux-mêmes réalisé. Leurs conclusions ne sont pas inintéressantes, mais cette enquête n'a pas été menée dans les règles de l'art : les quelque trois mille personnes ayant répondu semblent l'avoir fait spontanément, directement auprès de l'association. Les auteurs de ce rapport expliquent s'être appuyés également sur « une dizaine d'entretiens et communications avec des experts textile, des vendeurs, des juristes, des fabricants et chimistes ». Au regard des moyens vraisemblablement modestes de cette association, ce n'est peut-être pas si mal ; mais dans l'absolu, cela ne pèse pas grand-chose.
UN COMPLOT ROYALISTE !
Aucun historien ne semble avoir été convoqué par les rapporteurs. Pourtant, racontent-ils, « si la famille du Pont de Nemours n'avait pas été royaliste, nous n'en serions pas là ». « En effet », expliquent-ils, « au moment de la Révolution française, Pierre Samuel du Pont de Nemours, fervent soutien du roi de France a, in extremis, sauvé sa tête en s'exilant aux États-Unis ». Ce sont toutefois ses héritiers qui focalisent les critiques : « Dupont de Nemours se serait-il appliqué dans les années 1940 à réviser la formule originale du bas nylon en diminuant les quantités d'additifs protecteurs du tissu afin de réduire leur solidité et d'augmenter la fréquence d'achat ? » « Probablement », répond HOP, sans autre explication. Cette accusation est pourtant réfutée sur Wikipédia : « aucune preuve ne vient appuyer ce changement de formulation », affirment ses contributeurs.
Qu'en est-il à l'heure actuelle? « Le nylon serait-il à dessein fragilisé ? » La question est évidemment posée par les rapporteurs. « En l'état », regrettent-ils, « faute de lanceurs d'alerte, nous ne connaissons pas les quantités et les compositions exactes des intrants chimiques utilisés par les fabricants, informations hautement confidentielles et protégées par le secret industriel, ce qui ne nous permet pas de démontrer l'obsolescence programmée dans le cadre d'une procédure judiciaire ». De leur point de vue, « le doute reste cependant tout à fait légitime ». Pourquoi ? Parce que « de telles pratiques sont possibles ». Tout simplement. L'obsolescence programmée des collants est même jugée « probable étant donné que des additifs chimiques sont présents pour jouer sur la résistance ou la coloration, et que l'omerta reste de mise sur les dosages ». Quel intérêt les industriels auraient-ils à recourir à de telles pratiques ? « Dans un monde concurrentiel, il faut savoir se démarquer, soit par le prix, soit par la qualité – soit les deux », rappellent les militants de l'association HOP, rattrapés par le bon sens. Dès lors, si un fabricant pouvait produire des collants de meilleure qualité pour moins cher, en faisant l'économie des produits chimiques prétendument destinés à les fragiliser, pourquoi s'en priverait-il ? Bien que des talons plats figurent sur la première page du rapport, on nage en plein fantasme !
LES CONSOMMATEURS ARBITRENT
Les rapporteurs s'interrogent naïvement : « Au nom de quelle invraisemblable logique, dans un siècle aussi technologique que le nôtre où les voitures sont en passe d'avancer toutes seules et où même les tissus sont intelligents, devrions-nous perdre temps et argent à traiter ce vêtement si quotidien comme un objet rare et précieux ? » Or tout est toujours affaire de compromis, même dans les domaines les plus pointus : l'avion de combat le plus cher au monde, le F-35 produit par Lockheed-Martin, privilégie la furtivité aux dépens de la maniabilité en combat rapproché, par exemple. Paradoxalement, les auteurs du rapport semblent en avoir conscience : « la matière respectueuse de l'environnement qui viendrait remplacer le nylon et l'élasthanne n'existe pas », reconnaissent-ils, « même si des recherches sont en cours – peu concluantes pour l'instant » car « rien pour l'heure ne donne de résultats équivalents à la souplesse et au confort obtenu avec ce mélange nylon-élasthanne, que l'on ne sait pas recycler aujourd'hui pour en refaire du fil ».
« Ce qui, à coup sûr, a fragilisé le collant d'aujourd'hui », admettent-ils, « c'est l'équation impossible entre un prix trop bas, une extrême finesse et la disparition de la fameuse couture ». Une disparition qui répondait à une réelle demande : « enfiler un bas-couture et faire en sorte que celle-ci soit alignée bien droite obligeait, a priori, à pas mal de contorsions », rapportent les militants de l'association HOP. « La plus grande proportion de nos répondants semble vouloir cibler un compromis entre esthétique et qualité avec la tendance des collants semi-opaques », précisent-ils par ailleurs. Autrement dit, ce sont les arbitrages des consommateurs qui sont en cause.
LE BEURRE ET L'ARGENT DU BEURRE
Certes, observent les rapporteurs, « les marques d'entrée de gamme reçoivent des notes de durabilité bien inférieures aux marques premium ». Cependant, déplorent-ils, « aucune offre sur le marché des grandes marques ne semble correspondre aux attentes des consommateurs d'aujourd'hui en matière de durabilité ». Cela n'a rien d'étonnant, puisqu'ils réclament manifestement le beurre et l'argent du beurre. « Nos répondants déclarent dépenser environ 9 euros en moyenne pour une paire de collants. Mais ils seraient prêts à monter jusqu'à 17 euros (presque le double) pour une paire "durable". » Une somme suffisante? Dernièrement, une entreprise américaine, Sheerly Genius, a lancé une opération de financement participatif avec la promesse de proposer des collants à la résistance exemplaire ; au prix annoncé de 65 euros la paire…
Cela étant, d'ores et déjà, « allant de 1 à 80 euros, voire plus, la palette de choix est immense », constate l'association HOP. Mais les clients « ne se tournent pas pour autant massivement vers les collants de meilleure qualité : les parts de marché des marques les plus durables […] restent faibles par rapport à certains mastodontes low cost ». Les rapporteurs expliquent ce phénomène « par une très grande défiance des consommateurs » : de leur point de vue, « le problème n'est pas tant celui du prix, mais de la confiance dans les marques vis-à-vis de la durabilité ». Dans cette perspective, l'écho médiatique donné à leur thèse fantasque d'une obsolescence programmée des collants ne va pas arranger les choses – au contraire.
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Par madmartigan dans Culture du collant le 8 Mai 2021 à 15:02
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Par madmartigan dans Célébrités contemporaines le 9 Mars 2021 à 13:13
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