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Par madmartigan dans Culture du collant le 23 Juillet 2023 à 10:00
L'artiste Vanessa Beecroft transforme le défilé Saint Laurent SS19 en une performance conceptuelle
Le mois dernier, Anthony Vaccarello a annoncé le lancement d'un nouveau projet artistique Saint Laurent , intitulé Self. Ici, le créateur fait appel à des artistes spécifiques pour "capturer différents aspects de la personnalité de Saint Laurent, soulignant la complexité de divers individus".
Le projet a débuté par une exposition du célèbre photographe japonais Daido Moriyama , présentant des images de la Saint Laurent FW18 prises par Moriyama au Japon. Maintenant, pour la deuxième partie du projet - Self 02 - Saint Laurent a travaillé avec l'artiste de performance contemporaine italienne Vanessa Beecroft pour une série de portraits à grande échelle qui sera présentée à Miami au Design District du 1er au 15 décembre pendant Art Basel. Le mur de photos organisé par Anthony Vaccarello sera présenté au Museum Garage et au Paradise Plaza.
Pris dans le contexte éclatant du défilé Saint Laurent SS19 (vous vous souvenez ? Avec la Tour Eiffel étincelante, les palmiers blancs et la piste de la piscine à débordement), les mannequins se tiennent en formation. Vêtus de bodys noirs, ils apparaissent comme un tableau vivant, parallèle au monument parisien emblématique.
Résidant à Los Angeles, Vanessa Beecroft est surtout connue pour ses performances à grande échelle, ou "peintures vivantes". Impliquant souvent des modèles féminins vivants (et souvent nus), les pièces de performance sont conçues autour de l'utilisation du corps féminin comme point de dialogue et de confrontation. Beecroft est également devenue connue pour ses fréquentes collaborations avec Kanye West. S'étant rencontré pour la première fois en 2008, Beecroft a participé à tous les défilés de mode Yeezy Season de Kanye ainsi qu'à la vidéo Runaway du musicien et à plusieurs de ses tournées.
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Par madmartigan dans On discute collant le 22 Juillet 2023 à 09:00
La marque française emblématique DIM a annoncé mercredi la relocalisation en France de la quasi-totalité de sa production de collants, jusqu'alors en partie effectuée en Allemagne. Dim Brands International(DBI), le groupe de sous-vêtements détenant Dim mais également Playtex et la marque allemande Nur Die, rapatrie la production d'environ 19 millions de paires de collants Nur Die, jusqu'alors fabriquées à Schongau, dans le sud de l'Allemagne. Ce site, qui employait 90 personnes, a fermé. Leur fabrication se fera dorénavant sur le site d'Autun (Saône-et-Loire), principale unité et entreprise historique de Dim qui produit déjà environ 60 millions de paires de collants par an.
Ainsi, «plus de 90% des articles de produits chaussants du groupe seront tricotés» à Autun, a annoncé DBI, détenue par la société de capital-investissement américaine Regent L.P. «Notre objectif est de ramener l'entreprise d'Autun à une profitabilité suffisante pour pouvoir pérenniser son existence», a expliqué le président de DBI, François Riston, lors d'un point presse à Autun. La production supplémentaire se fera avec «plus ou moins avec les mêmes effectifs», a précisé le patron. Autun emploie 600 personnes, et une centaine d'intérimaires.Un chiffre d'affaires de 500 millions d'euros l'an dernierLe site d'Autun dispose actuellement de capacités non utilisées, indique la société sans plus de précisions. «La relocalisation va le consolider. Nous voulons le saturer», a expliqué François Riston. Le devenir de ce site, où ont été créés dans les années 1950 les fameux «Bas Dimanche» qui ont fait le succès de l'entreprise, a régulièrement suscité des craintes, en particulier lors de son rachat, en 2021, par le fonds Regent, basé en Californie. Ce dernier détient 500 sociétés dans le monde, dans les domaines de la technologie, des produits de consommation, de l'industrie et des médias. Dans l'habillement, il détient notamment les marques Escada, La Senza, Club Monaco…
Dim a été fondé en 1953. Elle était alors une petite société de bonneterie fabriquant des bas chics et pas chers commercialisés à l'origine sous la marque «Bas Dimanche». Devenue symbole du «Made in France», elle se revendique première marque de sous-vêtements française. La société comptait plus d'un millier de salariés il y a dix ans avant de subir plusieurs changements de propriétaires. En 2014, Dim avait été cédé à la multinationale américaine Hanesbrand, ce qui avait entraîné la suppression de 265 emplois. Hanes avait revendu fin 2021 à Regent L.P. DBI a réalisé un chiffre d'affaires de 500 millions d'euros l'an dernier.
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Par madmartigan dans Charme en collant le 21 Juillet 2023 à 21:00
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