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J’ai testé pour vous les premiers collants écolo, recyclés, confortables et de bonne qualité
Par madmartigan dans On discute collant le 24 Octobre 2020 à 19:17Tags : collant, rev, society, j’ai, recyclesDes collants recyclés, écolo ET confortables comme jamais ? C'est la promesse de REV Society, que madmoiZelle a mise à l'épreuve dans un test en conditions réelles !
Sept mille tonnes. C’est le poids de la Tour Eiffel, mais aussi celui de tous les collants filés jetés chaque année en France — 104 millions d’exemplaires qui finissent à la poubelle, excusez du peu ! Et ce n’est pas le seul aspect polluant de ces accessoires, puisque pour en fabriquer une paire, il faut 750 litres d’eau, dix kilomètres de fil synthétique, des teintures, sans compter le coût écologique du transport lorsque les collants sont produits à l’autre bout du monde.
C’est ce constat qui a mené les fondatrices de REV Society à créer la première marque française à proposer des collants recyclés, que j’ai testés pour vous !
REV Society, une marque française de collants écolo
REV Society est une toute jeune marque, née en 2019 et fondée par deux jeunes femmes, Aurore Jacques et Laetitia Paput. Ayant constaté que les collants sont extrêmement polluants, de leurs procédés de fabrication à leur courte durée de vie, elles ont décidé de changer la donne.
Pour cela, elles se sont appuyées sur les premières concernées : 1500 femmes ont été sondées au sujet du « collant de leurs rêves », afin d’aider Aurore et Laetitia à créer l’accessoire idéal, à savoir le premier collant écolo du marché français.
L’écologie restant au cœur de leur démarche, elles ont tenu à faire fabriquer leurs modèles en Europe, dans une usine italienne, avec des matières recyclées. La qualité est toute aussi essentielle, puisque des collants ne peuvent être écolo s’ils sont victimes de l’obsolescence programmée nous forçant à en racheter très souvent ! Il fallait évidemment que les productions REV Society soient à l’épreuve de la vie quotidienne.
Le succès fut au rendez-vous, alors un an après sa création, Aurore et Laetitia ont lancé leurs premiers collants fantaisie. Ils sont tout fins, en maille 20 deniers, ornés d’un joli plumetis ou d’une légère résille, et disponibles du S au XXL, un bel éventail de tailles pour une si jeune marque.
Des collants qui ne flinguent pas la planète ET ne me lâchent pas à la moindre contrariété… Il fallait que je tente l’aventure.
Les collants recyclés de REV Society : le crash-test
Pour ce test hautement scientifique (non), j’ai choisi le modèle « collant velouté 50 deniers », car à Paris, on commence à frissonner gentiment du boule en ce mois d’octobre. Exit donc les options plus légères en 30 ou 20 deniers.
Au niveau de la taille, je fais du 42-44 en bas, ce qui correspond au XL chez REV Society. Première bonne nouvelle, le collant me va parfaitement ! Ça change des modèles « taille unique » vendus à bas prix qui ne font que me cisailler l’estomac.
L’objet est arrivé dans un packaging recyclé ET recyclable, sans la moindre trace de plastique. REV Society annonce que ces collants produisent 50% de CO2 en moins et consomment 40% d’eau de moins qu’un modèle traditionnel ; ils sont eux aussi recyclés et recyclables (certification Global Recycled Standard). Voilà pour les éléments techniques !
Les collants les plus confortables de ma vie
Pour continuer dans la thématique du confort, comment vous dire… J’ai été soufflée en enfilant les collants REV Society. Ils glissent sur mes jambes, se lovent autour de mes pieds, passent mes hanches et mes fesses sans encombre avant de se poser gentiment sur mon ventre.
Ils sont confortables, quoi. Parce qu’ILS ONT ÉTÉ PENSÉS POUR ÇA !
Aurore Jacques et Laetitia Paput sont des femmes, elles ont l’expérience du collant qui serre les cuisses, comprime les hanches, entrave les orteils, malmène l’entrejambe. C’est pourquoi elles ont prêté une attention toute particulière au fait que leurs créations soient agréables à porter.
Ayant des jambes plutôt petites, je remonte haut le collant, mais il ne m’étouffe en rien : cette large bande élastique à la taille est d’un confort inédit ! Mon ventre vraiment pas très plat vit sa vie tranquillement, sans effet gainage et sans bourrelets. Quel plaisir.
Dernier détail : c’est la première fois que je ne me retrouve pas confrontée à la problématique du collant qui glisse inexorablement, ploie sous l’influence de la gravité et dégouline millimètre après millimètre dans un mouvement aussi lent que désagréable.
Vous savez, ce moment où vous avez l’impression (parfois véridique) que l’entrejambe de votre collant est arrivée au niveau de vos genoux, et qu’il vous faut le remonter « discrètement » dans un geste aussi gracieux que le pas d’une grenouille ayant abusé de la 8.6 ? Oui, ça, voilà.
Eh bien en plusieurs jours à crapahuter avec mes collants REV Society, à prendre le métro, à marcher, à monter des escaliers, à m’assoir et me lever, je n’ai pas eu à les remonter une seule fois. Et je n’ai pas eu à utiliser la fameuse technique de la double culotte ! C’est peut-être un détail pour v… Non je déconne, vous-mêmes vous savez que c’est pas DU TOUT un détail.
La qualité des collants REV Society
C’est très bien tout ça, mais si ces collants parfaits ne résistent pas plus que les autres, ça ne sert à rien. À part à me briser le cœur. Et personne ne veut ça.
N’écoutant que ma déontologie journalistique, j’ai décidé de maltraiter un peu mes collants REV Society. Je les ai enfilés et retirés sans ménagement, j’ai pris mon chat sur mes genoux, j’ai porté des bagues (avec des pierres, pas des anneaux tout lisses !), j’ai pris l’apéro avec, j’ai porté des bottines à fermeture éclair, bref : je les ai soumis à tous les risques d’une vie quotidienne de citadine.
Eh bien. Ils n’ont. Pas. Bougé. DONC C’ÉTAIT POSSIBLE DE CRÉER DES COLLANTS DE BONNE QUALITÉ. Fallait le dire plus tôt !
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