• Ah, cette histoire de collants

    Alors c’est certain, la vraie question problématique du moment, côté collants, c’est la couleur. Comment la choisir et surtout, une fois que l’on sait ce qu’on veut, la trouver. Moi, perso, j’ai un peu jeté l’éponge et je me contenterai de remercier la divine providence, si, au gré de mes pérégrinations (plutôt rares en ce moment, à vrai dire) je trouve enfin mon bonheur. Bref. Je ne vais pas tenter de minimiser ce grave problème hivernal de la bonne couleur de collant, à côté duquel, il est vrai, les grèves font figure de gentille blagounette, mais ce n’est malheureusement pas la seule difficulté de laquelle il faille triompher lorsque, comme moi, on est abonnée permanente au trio jupe/robe/short.

    J’attire, par exemple, votre attention sur la question financière. Tenez, saviez-vous que mon budget collants avoisine les *** euros par an? Il est nettement plus économique, je peux vous dire, de s’offrir une belle paire de Louboutin et de se contenter de porter des jeans!

    Je passe sur la nécessité de vivre en fonction de ses collants (faire gaffe au velcro qui ferme mon parapluie, à celui du voisin dans le métro, ne pas croiser les jambes sous une table en bois pour cause de risque aigu d’échardes, éviter les bagues griffues, avoir les ongles impeccablement limés…). Et de trimballer avec soi, en permanence, une paire de rechange vu que ces machins sont fragiles comme du papier Bible.

    Fragiles, en général. Parce que parfois, ce n’est pas le cas. Ledit collant résiste à à peu près n’importe quoi, mais le hic, c’est qu’il ressemble fort, le bougre à des bas de contention: 3 mm d’épaisseur, maille bizarre, affreux plis au niveau des genoux. C’est, de loin, celui qu’on déteste le plus car, justement, il ne s’use jamais. On finit toujours pas se rabattre sur lui lorsque, merdouille, tous les autres sont au fond du panier à linge. Ou, plus simplement, morts de leur belle mort: un grand trou au niveau des orteils.

    Je passe aussi sur la difficulté à trouver le collant adéquat. Un collant noir et basta, dites-vous ? Ben voyons… C’est là qu’entrent en jeu ces histoires de deniers. Personne ne sait, au juste à quoi ça correspond, si ce n’est que plus il y en a, des deniers, plus le collant est épais et opaque. Le tout est de trouver le mix idéal entre collant opaque et bas de contention. Mais si ce n’était que ça… Encore faut-il aussi trouver le degré de brillance idéal et l’opacité parfaite (opaque mais pas à 100%, pour ce qui est du crû « hiver 2007-2008 » en tout cas). Le genre de quête qui, à elle seule, peut vous prendre des semaines de recherches.

    Non, là où le bas blesse* vraiment, c’est cette histoire de ceinture à la taille. Quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi 99% des collants sont pourvus d’une ceinture à taille haute, qui arrive généralement sans effort jusque sous la poitrine avant de roulotter de la façon la plus élégante qui soit dès que l’on s’assoit… pour finir par nous cisailler douloureusement la taille ? Ce n’est pas comme si le collant taille basse qui ne fait pas de démarcation n’existait pas, en plus: ils savent maintenant très bien faire ça. H&M en proposait de tout à fait sortables l’an passé et pour vraiment pas cher mais impossible de mettre la main dessus cette année.

    Justement, j’en viens à l’objet de ce billet (il était temps, oui). Après de multiples recherches plus ou moins satisfaisantes (plutôt moins, à dire vrai) je suis enfin tombée, avant hier, sur le collant parfait. Edendim, ça s’appelle. Taille basse mais pas trop, zéro démarcation même sous haut moulant et après une ventrée de couscous (testé !). Confort, opacité idéale (70%, je dirais), brillance quasi-inexistante et résistance plutôt correcte (a survécu, presque sans dommage, au velcro du parapluie). La version opaque n’existe qu’en noir et le collant coûte un orteil (quelque chose comme 7 euros, je crois). Mais il EXISTE et à en juger par le temps que j’ai mis à le trouver, croyez-moi, c’est déjà pas si mal !

    * Oui, je c’est ce n’est pas “le bas” mais “le bât”, mais je ne pouvais pas résister au jeu de mots. J’avais même pensé à pousser jusqu’à “le bas file”. Mais en même temps, trop de jeu de mots tue le jeu de mots, c’est bien connu…

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