• Le choix des collants n’est pas toujours cousu de fil blanc

    Il colle aux jambes des femmes depuis plus de quarante ans. Si le collant a été inventé en 1959, c'est l'apparition de la minijupe, vers 1965, qui l'a rendu indispensable à la garde-robe de la femme moderne. La mini-jupe a rendu le collant indispensable Steeve Iuncker-Gomez.

    Aujourd'hui, les marques rivalisent d'innovation pour renouveler, tous les six mois, leur assortiment. Conseils d'achat pour ne pas perdre le fil.

    Une question de taille.

    Le premier point sur lequel il ne faut pas se tromper c'est la taille. En la matière, les fabricants suivent des normes européennes. Les uns se basent sur le poids et la grandeur en élaborant un tableau à double entrée, figurant sur l'emballage. Les autres, ajoutent à ses deux mesures, le gabarit (CS, S, M, L) la taille confection (36, 38, 40 etc.), ainsi que la pointure. En regroupant toutes ces données, la consommatrice doit pouvoir trouver chausse à sa jambe.

    La coupe, donnée aléatoire.

    Si les tailles sont standards, il n'en va pas de même pour les coupes. En effet, chaque marque met dans la confection de ses collants une empreinte personnelle. Les largeurs de cuisse, de mollet ou de hanche peuvent varier d'une griffe à l'autre. A chaque femme de trouver celle qui correspond à ses galbes.

    Voile ou mousse?

    La texture d'un collant dépend du tricotage, du traitement des fils et des matières premières utilisées. Les plus courantes étant les polyamides, l'élasthanne, le coton et plus rarement la soie. La maille dite mousse ou crêpe est particulièrement confortable surtout lors de l'enfilage du collant. Il ne comprime pas la jambe et s'adapte facilement à ses formes. Le voile, plus fragile que la mousse, mais plus fin et distingué, exige une manipulation soignée. Un ongle mal limé lui est fatal.

    Les Lycra.

    Depuis les années 1990, l'ajout d'élasthanne, a permis une nouvelle génération de collants, appelé les Lycra, du nom d'une marque déposée. Ils épousent parfaitement le corps. L'aspect est plus brillant.

    Les cosmétiques.

    En plus de coller à la mode, désormais, les fabricants explorent le domaine de la cosmétique et de la santé. Ils proposent par exemple des collants exerçant une légère pression, selon le principe des bas de soutien. Ces derniers, disponibles qu'en pharmacie soulagent les jambes lourdes. Certains modèles présentent, au niveau de la plante des pieds, une structure massante. D'autres promettent un effet hydratant.

    Attention: ces «plus» peuvent se transformer en «moins»: le collant glisse ou grince à chaque pas.

    Le haut de gamme.

    Une ceinture souple, plus ou moins large, des coutures plates, des finitions à la main, un gousset (empiècement à l'entrejambe) rembourré: en matière de collants, le luxe se niche dans les détails.

    Gardez la boîte.

    Un bon conseil, quand un modèle vous sied, conservez l'emballage. Il aidera la conseillère en vente à retrouver dans les nouvelles collections, le produit correspondant.

    Attention: sur des best-seller les changements se limitent souvent au seul packaging.

    Quels deniers choisir?

    Les deniers (D ou Den), sont toujours indiqués sur les emballages de collants. C'est une unité de mesure correspondant au poids en grammes pour 9000 mètres de fil.

    Les décitex, peuvent également être mentionnés. Il s'agit du poids en grammes pour 10 000 mètres de fils. Deniers et décitex, déterminent l'épaisseur du fil utilisé lors du tricotage du collant, et donc la finesse et la transparence de celui-ci.

    Entre 8D et 15D: voile très fin. C'est une qualité pour l'été.

    Entre 20D et 30D: Ce sont les épaisseurs les plus courantes pour l'hiver.

    Entre 60D et 70D: Les collants sont opaques.

    Les hommes prennent le voile. Ils en ont rêvé, Gerbe l’a fait.

    La marque de bas et collants haut-de-gamme, sort une collection spécialement destinée aux hommes. L'enseigne française n'a fait que répondre à l'attente des messieurs qui demandaient depuis longtemps des collants adaptés à leur morphologie. «Jusque-là, ils se fournissaient chez les femmes» précise

    Annick Desamy chez Gerbe. Dès mars, ces clients pourront s'offrir soit un modèle opaque 70 Den, noir, avec ou sans pied, soit une version voile, 20 Den, mat et transparent. Ces derniers sont destinés aux élégants qui n'aiment avoir la jambe nue sous un bermuda. Alors que les modèles opaques s'adressent aux sportifs, mais également aux personnes qui effectuent des travaux à l'extérieur en hiver.

    Les principales différences ont été portées à la ceinture tricotée et non rapportée, large et confortable. La culotte porte un empiècement avant et arrière. Elle prévoit une ouverture transversale sur le devant.

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